Date de parution des albums : T1 (2011), T2 (2012), T3 (2014), T4 (2016) et T5 (2018)
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Les poilus Palette qui était boulanger dans le civil et Le Bourhis qui était cultivateur se retrouvent désignés pour s’occuper de la roulante (la cantine) et du ravitaillement des bataillons de première ligne. Ils seront vite rejoints par Bichette, un jeune garçon basque qui cherche son frère et Salopiot, un petit singe qui aime les pommes.
Les godillots -comme va les nommer Bichette- vont vivre de nombreuses aventures plus ou moins amusantes au fil des tomes.
J’ai passé un très bon moment avec cette équipe des godillots !
Une bd qui, si elle se passe sur le front pendant la première guerre mondiale, est tout de même destinée à un public jeunesse. Ce qui n’empêche pas qu’il y ait des morts et des histoires pas jolies, jolies comme dans le tome 2 par exemple. Mais c’est surtout une belle histoire d’amitié entre ces poilus ! Et il y a des moments plutôt amusants.
Cet album permet de montrer aux enfants les conditions de vie des poilus dans les tranchées, de mieux comprendre leur vie quotidienne.
Au début de l’album, il y a une frise pour s’y retrouver (avec des détails sur la première guerre mondiale), les 5 albums regroupés ici ne respectant pas l’ordre chronologique. Et à la fin de l’intégrale, quelques pages pour en savoir plus sur les personnages avec également une frise chronologique ne concernant que les personnages.
Depuis un an, Diane est dépressive. Parce qu’elle a perdu d’un coup son mari, Colin et sa petite fille, Clara, dans un accident de voiture… Félix, son meilleur ami, essaie de lui remonter le moral, de la faire sortir du cocon dans lequel elle s’enferme (couchée toute la journée avec le doudou de sa fille et le survêtement de son mari). C’est avec Félix qu’elle a créé, 5 ans auparavant, le café-librairie “Les gens heureux lisent et boivent du café“. Mais depuis un an, Félix se débrouille comme il peut pour faire tourner le café tout seul. Il propose à Diane de partir en vacances avec lui, au soleil. Pour se débarrasser de Félix, Diane décide d’aller dans un endroit où il ne la suivra pas. Elle choisit de s’exiler quelques temps en Irlande, dans un coin paumé, Mulranny.
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Une histoire qui m’a bien plu, même si ce n’est évidemment pas très gai. Quelques clichés un peu “gros” quand même : Félix, le meilleur ami gay qui ne pense qu’à faire la fête au soleil et à s’envoyer en l’air par exemple…
Et une chose que j’ai trouvé assez incohérente : Diane ne peut pas se passer de Félix et d’un seul coup elle trouve l’énergie pour partir seule à l’étranger ? Après tout, pourquoi pas…
J’ai bien aimé les illustrations aussi, sauf que j’ai trouvé les visages un peu figés (les émotions ne se lisent pas toujours dessus), dommage.
Bref, une lecture sympathique mais qui ne me laissera pas un souvenir inoubliable je pense… Et du coup, je ne sais pas si je lirai le roman !
Présentation de l’éditeur : Été 1947, Boulogne-Billancourt. Lors d’un bal typique de l’après-guerre, Edmond, jeune ouvrier chez Renault, rencontre Olympe, fille de politicien. Il ne se doute pas qu’elle va bouleverser sa vie. Passionnée d’alpinisme, la jeune femme n’a qu’un rêve : escalader le Mont-Blanc pour égaler la prouesse de son aïeule Henriette d’Angeville. Malgré son manque d’expérience, Edmond promet qu’il l’aidera à le réaliser. Seulement, le train-train quotidien et plusieurs drames vont petit à petit émousser leur détermination… Mais qu’importe, l’amour est plus fort que tout, dit-on. Et s’il est capable de déplacer des montagnes, il peut aussi aider à les gravir.
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J’ai beaucoup beaucoup aimé cet album ! Et pourtant ce n’était pas gagné, cette couverture verte et bleue ne m’attirait pas du tout…(j’aime les couleurs chaudes !!) Bref.
Il y a beaucoup de choses dans cet album. L’histoire d’un amour fort, très fort. Des histoires d’amitié, de famille et de boulot aussi. Des gens connus qui passent par là (Simone de Beauvoir ou encore un célèbre couturier). Mais on y parle également de féminisme avec le très beau personnage d’Olympe, femme libre, indépendante et tenace. Et puis, il y a l’amour de la Montagne !
Edmond et Olympe forment un couple attachant que l’on est triste de quitter une fois la dernière page refermée. Une bien belle histoire !
Quand aux illustrations, elles laissent voir toutes les émotions des personnages qui sont très expressifs. J’ai aimé aussi certaines touches de couleur par moments, le bonnet rouge d’Olympe, la chemise jaune d’Edmond…
En fait, j’ai tout aimé ! ♥
P.S : Même si vous n’êtes pas fan d’escalade, de montagne ou d’ Edelweiss, cet album pourrait bien vous plaire !
Une ronde des livres par mois, pour tenter de garder une trace de mes lectures, celles que je n’ai pas pris le temps de présenter, et celles dont j’ai seulement parlé sur Instagram !
En juin j’ai donc lu (entre autre)…
Romans
Le mois de juin est passé si vite, les lectures ont été peu nombreuses en roman, mais j’ai tout de même dévoré le nouvel Hunger Games !
Hunger Games : La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur
Un nouvel Hunger Games, toujours pas Suzanne Collins, impossible de passer à côté, malgré la peur d’être déçue. Je n’ai pas attendu bien longtemps après sa sortie pour le lire, de peur de lire des avis négatif ou trop positifs… j’aime me faire mon propre avis sur ce genre de “grosse production”.
Le pitch de ce pré-quel :
C’est le matin de la Moisson qui doit ouvrir la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, Coriolanus Snow, dix-huit ans, se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux. L’avenir de la Maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d’astuce et d’inventivité pour faire gagner sa candidate.
Mais le sort s’acharne. Honte suprême, on lui a confié le plus misérable des Tributs : une fille du district Douze. Leurs destins sont désormais liés. Chaque décision peut les conduire à la réussite ou à l’échec, au triomphe ou à la ruine. Dans l’arène, ce sera un combat à mort.
Déjà prendre un des personnages que l’on aime le moins dans Hunger Games comme personnage principal, c’est osé… mais en plus nous faire l’origine des Hunger Games… Et finalement je me suis prise au jeu de ce roman, j’ai appris à détester Snow, mais différemment, en découvrant ses failles, son histoire. L’origine des Hunger Games, de ses évolutions, j’ai trouvé ça passionnant, tout comme l’évolution des personnages.
Il y a plusieurs parties dans ce roman, tout commence doucement, pour prendre de l’ampleur, avec une partie, vraiment liée aux Hunger Games que j’ai adoré. Vient ensuite une partie plus étrange, le calme avant la tempête, où l’on cherche à comprendre à l’avance comment Corio peut devenir ce Snow que l’on déteste… et le moins qu’on puisse dire c’est que l’on est pas déçu par la fin !
Un sentiment ambivalent à la fin de cette lecture, avec du très bon par moment, des moments trop lents à mon goût, mais dans tous les cas deux personnages principaux charismatiques ! Je suis heureuse d’avoir replongé dans Hunger Games, surtout que je fais partie des gens qui n’avaient que peu apprécié le tome 3 !
PKJ, 2020
BD et mangas :
Second Summer : Never see you again, un manga en 2 tomes léger malgré sa thématique, avec beaucoup de musique !
Le jour où le jeune Billy aperçoit un saxophone dans une vitrine, c’est le coup de foudre. Sans un sou en poche, il va devoir redoubler d’efforts pour tenir enfin l’instrument entre ses mains ! Commence alors un long chemin vers le rêve d’une carrière de musicien…
Encore de la musique, mais cette fois ci en bande dessinée ! Un jeune homme décide de se mettre à la musique, son parcours le mènera à un saxophone… dont il ne tirera que des notes peu appréciables… jusqu’à ce qu’il collabore avec un petit oiseau. Le succès est alors au rendez-vous, mais l’amitié peut elle juste survivre au succès ?
Cette bande dessinée sans texte n’est pas silencieuse pour autant, car au fil des pages les dessins de David Périmony prennent vie et la musique de ce petit oiseau se fait entendre… Une histoire douce et poétique, que l’on suit au gré des pérégrinations du héros. Les belles illustrations aux tons marrons un brun vintage de l’auteur rendent l’ensemble paisible
David Périmony, Editions de la Gouttière, 2020
J’ai commencé quelques autres romans, repris Filliozat pour essayer de savoir comment aider micro hérisson a traversé le terrible two – et pour l’instant on est plus proche de l’échec qu’autre chose… – mais surtout on a vécu la fin du confinement en prenant l’air, et en reprenant le rythme des réveils école ménage repas… Demain, vacances, on verra bien si j’ai plus de temps pour des romans, mais dans tous les cas on a plein de beaux albums qui nous attendent !
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