Contes du Japon – Claude Clément

ClémentContes du Japon

Textes et voix : Claude Clément

Illustrations : Princesse Camcam

Musique & instruments : Vincent Clément

Milan (2009)

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Ce livre-cd contient 6 contes : “La grue“, “Enfer ou paradis ?“, “Le moineau à la langue coupée“, “Le rêve vendu“, “Vaine vengeance” et “La légende de la tortue“. Ils font partie des contes traditionnels japonais.

“La légende de la tortue” par exemple est une légende Shinto, alors que “le moineau à la langue coupée” fait partie des contes merveilleux, si j’en crois Wikipédia.

Le cd s’ouvre sur une jolie chanson aux airs traditionnels qui nous installe tout de suite dans une ambiance japonaise.

Le 1er conte, la grue (voir les deux magnifiques illustrations ci-dessous) m’a rappelé un conte que l’on m’a raconté il y peu de temps “la femme dorade”, c’est le même genre d’histoire (un pauvre pêcheur sauve un animal marin ou un poisson, en remerciement on l’accueille au sein du monde marin…).

Les contes sont ponctués de morceaux de flûte traditionnelle japonaise (pour La grue) ou de flûte et de harpe pour “Enfer ou Paradis” par exemple. Suite à l’histoire de ce samouraï un peu énervé, nous entendons “le chant du guerrier” puis les 4 derniers contes se succèdent.

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C’est très agréable à écouter

La musique accompagne bien la voix de la conteuse Claude Clément et j’ai beaucoup aimé la douceur des illustrations et des couleurs (et j’adore les imprimés des tissus !! Je veux le même kimono que la vieille dame dans “vaine vengeance”…)

Sur le site de l’éditeur, ce livre-cd “Contes du Japon” est indiqué à partir de 4 ans. Cela me paraît un peu juste au niveau de la compréhension…

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Contes du

illustration tirée du site de Princesse Camcam

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Contes du

illustration tirée du site de Princesse Camcam

De Claude Clément, nous vous avons déjà présenté : Le peintre et les cygnes sauvages (3ème album de l’article) et La ville abandonnée ainsi que Coppélia.

Vous trouverez sa biographie et sa bibliographie sur le site de la Maison des écrivains et de la littérature.

Le site de Princesse Camcam et son portfolio ainsi qu’un autre blog

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Une lecture commune avec Blandine du site Vivrelivre

dont vous retrouverez l’article ici.

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Un conte qui participe au mois du Japon avec Lou de My Lou Book et Hilde du Livroblog

Japon

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Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Itto le pêcheur des vents – livre cd

 VentsItto le pêcheur des vents

Anne Montange

Élise Mansot (ill.)

Actes Sud Junior (2001)

Cité de la Musique

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Le vieux maître de sho, après avoir donné plus de 1000 concerts, décida un jour qu’il était temps pour lui de se retirer. Il fit ses adieux et on ne le revit plus à la cour. Sa place resta vide, personne n’osant le remplacer…

Il s’installa sur l’île des Vents, dans une petite maison en bambou, où il coupait son bois, tirait son eau du puits, cultivait son riz et regardait la mer. Une vie paisible et sans surprises, jusqu’au jour où il trouva un poisson frais sur la pierre où, d’ordinaire, il posait sa théière. Au bout de quelques jours et de quelques poissons, il se rendit compte qu’il était observé par un jeune garçon…

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Vents

Sho ou “Orgue à bouche”

Un mot d’abord sur “l’objet-livre” :

C’est un petit album carré (21 x 21 cm) très agréable au toucher. Sa couverture est solide et souple à la fois, on dirait presque qu’elle est “matelassée”. Le papier est épais et de bonne qualité. La police de caractère du texte est assez grande, ce qui a son importance quand on lit à voix haute devant plusieurs enfants, je vous assure !

L’histoire est très mignonne, une histoire qui parle d’amour de la musique, de transmission et de patience. A la fin du livre, 4 pages documentaires expliquent l’origine du sho, comment on l’utilise, comment on le conserve, où et pour qui il était joué…

La voix de la conteuse et la musique du sho se succèdent tour à tour avec délicatesse.

Les illustrations pleine page sont très douces (on dirait de la craie grasse par moments, mais ce doit être de la peinture !) avec la plupart du temps des couleurs pastelles et les personnages sont souriants, calmes. Les illustrations participent bien au côté “zen” de cette histoire et de la musique du sho.

Une bien jolie découverte que ce pêcheur des vents !

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L’instrument dont il est question dans cet album est le shō

Si la musique japonaise vous intéresse, ce site propose une page sur le sujet : Musicologie.org

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Page d’Anne Montange sur le site de la Maison des écrivains et de la littérature

Le site d’Élise Mansot, l’illustratrice

Et pour écouter le son de cet instrument étonnant, c’est par ici :

D’autres contes japonais présentés sur ce blog : Le chat bonheur, Le Kami de la lune, La princesse au teint de lune, L’enfant qui dessinait les chats, Contes du Japon (livre CD), Princesse Pivoine et Le mot qui arrêta la guerre, Akiko la rêveuse,

Un conte qui participe au “mois du Japon” chez Lou et Hilde

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Le maître des crocodiles – Bd ado/adulte

crocodiles  Le maître des crocodiles

Stéphane Piatzszek & Jean-Denis Pendanx

Futuropolis (2016)

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Été 1984. Bernard, Léonard et sa femme Isabelle, qui est enceinte, arrivent en Indonésie, dans l’Archipel des Banyak, non loin de Sumatra. Ils viennent faire un film documentaire militant sur les ravages de la pêche à l’explosif (destruction des coraux = plus de poissons).

Adeptes de la Deep Ecology* prônée par Arne Naess**, ils sont très sûrs d’eux, mais Léonard, pas très diplomate dans ses explications, se fait jeter dehors par le chef du village…

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Les dessins donnent bien envie de visiter les îles Banyak ! Certaines illustrations font vraiment “carte postale”. J’ai bien aimé les couleurs aussi, la transparence de l’eau à certains moments. Et le croco fiche bien la trouille !! Par contre, côté histoire, certaines choses m’ont un peu gênée…

Les hommes blancs écolo soucieux de la planète qui viennent faire la leçon aux pauvres asiatiques qui font n’importe quoi, par exemple… Et c’est dommage, parce qu’un propos écologiste dans une bd d’aventure n’était pas fait pour me déplaire, bien au contraire. Mais là, les écolos passent un peu pour des cons prétentieux. Et puis cette histoire de vengeance, 30 ans après ?

J’ai eu l’impression que l’auteur avait hésité entre une bd d’aventure, une bd politique, une bd écolo, sans arriver ni à trancher, ni à faire un mélange cohérent. Bref. Plutôt déçue et pas vraiment convaincue ! Mais d’autres que moi ont aimé, n’hésitez pas à me donner votre avis si vous l’avez lue.

Pour un avis beaucoup plus positif, n’hésitez pas à aller lire celui de Jérôme

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*“Deep Ecology” : écologie profonde : une écologie qui ne met pas l’homme au centre des choses et prône un droit égal pour tous les êtres vivants à vivre et s’épanouir (pour simplifier énormément).

** Arne Naess : Philosophe Norvégien ( 1912-2009) fondateur de la Deep Ecology.

Blog de l’illustrateurLa bd de la semaine

La page de l’auteur sur le site de l’éditeur

crocodiles

Cette semaine, c’est chez Moka

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La différence invisible – Bd adulte

AutismeLa différence invisible

Julie Dachez (scénario)

Mademoiselle Caroline (adaptation, dessin et couleur)

Sur une idée et avec la participation de Fabienne Vaslet

Préface de Carole Tardif et Bruno Gepner

Delcourt/Mirages (2016)

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Marguerite a 27 ans. Tous les matins, elle part travailler à la même heure, suit le même trajet, passe dans les mêmes magasins. De 8h à 9h, elle est seule au travail, il n’y a pas de problèmes. Mais à 9h, la foule de ses collègues arrivent et là, on sent un malaise. Du bruit, beaucoup de bruit. Un sourire crispé quand certains de ses collègues lui disent bonjour. Au bout d’une heure et demi, elle n’en peut plus, elle part s’isoler dans les toilettes pour “respirer”. Un jour elle est convoquée dans le bureau du big boss. Il n’a rien à lui reprocher côté travail, mais il souhaiterait qu’elle s’intègre davantage, qu’elle déjeune avec ses collègues…

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Au départ, on ne comprend pas trop ce qui se passe. Marguerite est un peu bizarre, un peu solitaire, elle a ses petites habitudes… Mais au fur et à mesure, on comprend que c’est pire que ça. Elle est hyper sensible au bruit aux mouvements, aux odeurs… Elle ne comprend pas l’humour, les phrases à double sens.

Même si ce n’est pas la même chose, si vous avez déjà été dépressif, vous allez comprendre le calvaire de Marguerite : tout le monde lui dit de “se bouger”, sans se rendre compte des efforts terribles qu’elle fait déjà tous les jours !

Cette bd nous parle d’autisme. D’une forme particulière d’autisme, le syndrome d’Asperger.

Si vous vous êtes bien renseigné sur l’autisme, vous n’apprendrez peut-être rien. Mais vous pourrez toujours vous régaler avec les dessins, très sympas. Moi qui suis loin d’être une spécialiste, j’ai appris tout un tas de choses, car en plus de la bd, il y a aussi une partie documentaire très bien faite, même si on est un peu dégoûté quand on voit certains chiffres (20 % d’enfants autistes scolarisés en France contre 8o % dans d’autres pays… On ne peut pas dire qu’on soit en avance !)

Les deux dernières pages proposent des livres de référence, des témoignages, des livres pour enfants…

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Le 2 avril, c’est la journée de sensibilisation à l’autisme

Site de l’ANCRA (Association Nationale des Centres Ressources Autismes)

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Le blog de l’auteure

Celui de Mademoiselle Caroline

Les 4 premières pages sont visibles sur le site de l’éditeur Delcourt

L’avis de quelques blogs : Le Livroblog, Les lectures de Caro, Le bar à bd, Les chroniques de l’invisible

L’avis d’une personne qui est autiste asperger

La bd de la semaineCette semaine, c’est chez Mo’, du bar à bd !

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