Partenariat RL #5 Flammarion Aleph de Paulo Coelho

*** Pour toutes les informations, règles, conditions…. merci de lire cet article ***

Je vous propose  aujourd’hui cinq exemplaires, avec les éditions Flammarion du nouveau livre de Paulo Coelho.

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* Aleph de Paulo Coelho *

Votre nouvelle vie commence ici

Décider. Changer. Être. Se réinventer. Marcher. Agir. Expérimenter.
Réussir. Oser. Rêver. Gagner. Découvrir. Exiger. S’engager.
Penser. Croire. Demander. Grandir. Appartenir. S’éveiller.

Nous avons parfois besoin de retrouver un sens à notre existence, de lui redonner souffle et équilibre.
Aleph est un voyage qui changera votre vie à jamais.
Aleph est un voyage à la recherche d’une nouvelle chance : celle de réécrire son propre destin.

L’auteur :

Né en 1947 à Rio de Janeiro, Paulo Coelho est l’auteur de L’Alchimiste, best-seller mondial paru en 1988 au Brésil, aujourd’hui traduit dans 71 langues et publié dans 150 pays. Membre de l’Académie brésilienne des Lettres, il a été nommé Messager de la paix des Nations Unies en 2007. Après Le Zahir ou La Solitude du vainqueur, Aleph est son seizième livre publié en France.

Traduit du portugais (Brésil) par Françoise Marchand Sauvagnargues


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Vous souhaitez lire et chroniquer un de ces ouvrages sur votre blog ? Vous avez bien lu d’abord cet article ?

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EloDesigns, Melcouettes, Angelebb, Filou49 et Jostein recevront ce livre!

Merci, et à bientôt pour un autre partenariat

 

Rien ne s’oppose à la nuit de Delphine de Vigan

Rien ne s’oppose à la nuit

de Delphine de Vigan

Roman de la rentrée littéraire 2011

JC Lattès, 2011
9782709635790, 19€, 436 pages

 

Présentation de l’éditeur :
Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre.
Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du verbe, et celui du silence.

Mon avis :

Quelle claque que ce roman de Delphine de Vigan! Alors que le thème peut paraître vu et revu, puisqu’elle y raconte sa mère, je me suis laissée totalement emporter dans ce livre.

Bon commençons d’abord pas les points négatifs, il y en a peu, ça sera fait!
J’ai eu beaucoup de mal dans la première partie du livre avec les interventions de Delphine de Vigan, ses états âmes pendant l’écriture, ses recherches… Dans la première partie, on suit l’enfance de sa mère, et je me suis tout de suite attachée à cette petite fille, j’étais donc déçue de revenir “à la réalité” de l’auteur… Par la suite l’intervention de l’auteur et le changement de point de vue ont fait que le tout tourné bien ensemble, et que je n’aurais pas vu l’un sans l’autre.
Pourtant un long passage m’a paru plus obscure et m’a moins intéressé, une période de la vie de la mère de l’auteure plus troublée. Si dans la première partie Delphine de Vigan ne fait que raconter ce qu’on lui a appris, dans la deuxième partie ses propres souvenirs se mêlent, et c’est terriblement plus délicat… Pourtant ensuite dans une troisième partie en quelque sorte, l’ensemble bien que toujours troublé se révèle plus clair pour le lecteur. On sent que l’auteur nous livre ses souvenirs d’adulte, avec plus de recul…

Ce qui m’a plu c’est justement ce retour de l’auteur sur la vie de sa mère. Ce travail sur elle même, ce travail pour sa famille, et puis la vérité, sa vérité, qu’elle nous dévoile peu à peu! Les mots sonnent juste et on se laisse totalement prendre dans cette histoire. Totalement. Trop peut être même, car sans trop s’en rendre compte on compare forcément avec sa propre histoire… et c’est peut être pour cela, ou peut être pas, mais j’ai tellement pleuré à la fin de ce livre que j’ai bien pensé que jamais je ne serai capable d’écrire un billet. J’ai d’ailleurs attendu une semaine. Est-ce plus facile ? Non, mais le recul permet de ne plus mélanger histoire de l’auteur et histoire personnelle.

La partie sur l’enfance, la plus tendre et la plus légère, permet d’entrer dans le roman en douceur, de connaître et d’apprécier les personnages principaux et d’avancer vers une fin inexorable, qu’on connaît dès les premières pages. L’auteur nous entraine dans sa quête, et nous ne pouvons pas nous empêcher de chercher nous aussi le pourquoi de cette conclusion… Lucile (ainsi nommée dans le livre en tout cas), sa mère, nous apprenons à la connaître et si la quête semble vaine tant la conclusion est inéluctable, c’est avec beaucoup de pudeur que Delphine de Vigan nous livre sa vérité, dans un livre qui est pour moi un véritable hommage, parce qu’il ne cherche pas à plaire, juste à dire la vérité, dans ce quelle a de plus troublant, de plus dérangeant.

Dans ces lignes nous suivons Lucile mais c’est aussi l’auteur que nous apprenons à découvrir autrement, à lire ou relire autrement aussi, puisqu’elle nous y parle parfois de ses livres… Ainsi que l’on connaisse ou non l’auteure, ce livre est une belle perle de cette rentrée littéraire, qui donne envie de dire Je t’aime un peu plus…

Extrait :
“J’écris ce livre parce que j’ai la force aujourd’hui de m’arrêter sur ce qui me traverse et parfois m’envahit, parce que je veux savoir ce que je transmets, par ce que je veux cesser d’avoir peur qu’il nous arrive quelque chose comme si nous vivions sous l’emprise d’une malédiction, pouvoir profiter de ma chance, de mon énergie, de ma joie, sans penser que quelque chose de terrible va nous anéantir et que la douleur, toujours, nous attendra dans l’ombre.”

 

+ Le site de l’éditeur
+ Les avis de Antoine et ViolaineCanel, Chocolat, Clara, Leiloona, Mango, Sophie, …

 

Bilan #2 Rentrée Littéraire 2011 (Challenge 1%)

Pour ceux qui sont un peu en retard, le challenge est ici, avec explication, inscrits et lecture! Les partenariats c’est par là !

Pour ce deuxième bilan on va plus s’attarder aux lecteurs qu’aux livres !

Il faut tout de même savoir que nous sommes maintenant près de 80 à participer au challenge !
9 ont déjà atteint le 1%, et 2 ont dépassé le 2% ! Impressionnant n’est-ce pas ?

Félicitations à Valérie, Mélopée, Leiloona, Jostein, Constance,  Canel, Antigone !

et doublement à  Clara et Nina !

Les lectures vont bon train, de même que les articles de blog ! Pourtant certains auteurs ne jouent pas vraiment le jeu. Quand on est auteur il est bien évident que l’on a envie d’entendre du bien de son livre, c’est humain… pourtant quand son livre parait il faut accepter d’entendre aussi du mal, plus ou moins argumenté… Mais sur les blogs nous argumentons, aucun problème donc, non ? Et bien il faut croire que non et que les auteurs ne sont finalement pas prêt à savoir ce qu’on pense de leur livre. De là à nous dire de passer notre chemin… ou de fermer notre blog!

Non non je n’exagère pas! Je ne souhaite citer aucun blogueur, livre ou auteur, mais avec 3 cas concrets cette semaine, je suis assez énervée! La liberté d’aimer un livre c’est tout de même la base! Alors je vous en prie, continuez de parler des livres que vous n’avez pas aimé, ne supprimez pas vos articles même si un auteur vous embête…

Et pour ma part c’est clair, j’ai maintenant une liste noire, des auteurs à ne pas acheter… Radical sûrement, mais s’ils ne sont pas capable d’accepter la critique, qu’ils n’écrivent pas! Nous ne sommes pas des critiques littéraires ? Nos arguments ne plaisent pas ? Peu importe, nous sommes des lecteurs, et ça compte! Liberté Liberté (et respect tout de même bien sûr!)

Niveau livres sinon, on avance bien, avec déjà181 titres lus ! Je ne suis même pas sûr d’être capable de compter longtemps encore!

Pour les plus lus on a
1er – Rien ne s’oppose à la nuit de Delphine de Vigan
2ème – Du domaine des murmures de Carole Martinez

puis avec 4 lectures :
Tuer le pède d’Amélie Nothomb
Le premier été d’Anne Percin
Skoda d’Olivier Sikkig
Son corps extrême de Régine Détambel
Le pacte des vierges de Vanessa Schneider

et avec 3 billets :
Tu de Sandrine Soimaud
Les Morues de Titou Lecoq
Des vies d’oiseaux de Véronique Ovaldé
Black Mamba Boy de Nadifa Mohamed
Retour à Kyllibegs de Sorj Chalandon
Famille Modèle d’Eric Puchner
Et rester vivant de JP Blondel
Jeanne et Marguerite de Valérie Péronnet
Deux jeunes artistes au chômage de Cyrille Martinez
Désolations de David Vann

 

Enfin deux informations :
* La pré-sélection du Goncourt, présenté ici par Sophie !

* Pour lire un peu plus encore dans cette rentrée littéraire, Priceminister, en échange d’un peu de pub (lien dans votre article), propose de recevoir un livre parmi 12 sélectionnés par des blogueuses. Ca se passe ici, il suffit d’envoyer un mail (en mettant un parrain c’est plus sympa – Herisson08 par exemple, mais vous avez une chaine sur le groupe facebook du challenge!)

 

mots de tête de Dominique Resch

Couverture

Les mots de tête

de Dominique Resch

Récit

Éditions Autrement, août 2011
9782746730397, 14 €

 

Thèmes : Marseille, école, professeur, OM

 

Présentation de l’éditeur :

Dominique Resch met en scène un prof, le prof, lui-même. Il dit tantôt « je », tantôt « il » selon qu’on se place de son point de vue ou de celui de ses élèves, Tonio, Nadir, Jérémy et les autres… Le ton est vivant, primesautier, plein d’humour et de tendresse à l’égard de son métier. De chronique en chronique, Dominique Resch scénarise des moments de grâce, des pépites de sa vie de prof. Il nous fait vivre les rencontres OM / PSG qui rythment la vie et le moral de la classe, les samoussas d’Hafoussouate qui réveillent les papilles du prof, l’inspecteur à côté de la plaque foutu à la porte par un collègue, la répétition de Cyrano de Bergerac interrompue sans cesse par Tonio, une course à vélo lors d’une classe de nature à Aix où le peloton des ados fonce à grande vitesse dans les décors d’un film en plein tournage. Si ses élèves se jouent de la langue française, Dominique Resch, lui, joue avec elle.

Mon avis :
Marseille, c’est la mer, l’accent du Sud, le soleil pour moi… ce livre m’a fait découvrir professeurs et élèves, et c’est un monde souvent loin du mien, bien que je sois prof moi même. On se plait ici dans ma campagne mais franchement, et même si tout le livre porte à sourire, je n’ai pas du tout envie de changer d’établissement… Pourtant, les élèves présentés dans ce roman sont attachants, même dans leurs mots de travers…

Mais reprenons un peu le livre pour essayer de faire un avis qui ressemble à quelque chose… sait-on jamais que l’auteur passe par là, je ne veux pas avoir une mauvaise note (joke liée à cet article, chez Abeille…)

Ce livre est donc celui d’un professeur, qui nous raconte une année scolaire, à Marseille. Comme une année scolaire disons, puisque les anecdotes sont intemporelles. Un livre court, mais intéressant. On sent un professeur passionné qui arrive à quelque chose avec ses élèves, qui aime ce qu’il fait même avec un peu de fatigue, et qui revient avec humour sur des évènements (fictifs?) de sa carrière.

Je me suis tellement attachée aux péripéties que l’écriture ne m’a pas vraiment marquée, si ce n’est qu’elle coule d’elle même, sans heurts, permettant d’avancer rapidement.

Bien sûr cette année scolaire est mouvementée bien sûr ce sont plusieurs choses assemblées, mais on se délecte de l’humour distillé à chaque page ou presque.

Certaines interventions de l’auteur m’ont paru un peu de trop (des explications sur les notes qu’il prend, des perles qu’ils croisent, par exemple) et j’aurais encore plus apprécié ce roman s’il avait été encore plus centré sur le monde scolaire… car oui les élèves portent à rire… mais certains professeurs ou pions (pardon AED) aussi !

Dominique Resch nous livre un avis franc sur le système éducatif, et nous livre quelques exemples de cours de français, à partir de phrases volées aux élèves, comme “M’sieur… sur la tête de ma mère, j’ai trop envie de pisser”… Un professeur que je serais bien incapable d’être, heureusement que je ne suis pas là bas… Et en plus auteur… ça fout des complexes tout ça!

Je garde un souvenir très plaisant de cette lecture où j’ai beaucoup souri malgré des situations vraiment tendues (il y a tout de même un coup de feu !)

Une autre vision du monde de l’éducation et de ces chers petits chérubins, que je conseille à tous les professeurs et aux autres.

 

LIBFLY