Le journal d’Adèle de Paule Du Bouchet

Roman  jeunesse autour de la première guerre mondiale

Le journal d’Adèle
Paule du Bouchet

 Gallimard Jeunesse, 2007
Folio Junior 876, 140 pages
 978-2-07-061296-3, 5,50 €

  

Thèmes :  Mort – Histoire – Amitié – Amour – Famille – Ferme – France – Première Guerre mondiale – Journal intime

Présentation de l’éditeur :
“Jeudi 30 juillet 1914…
Adèle commence le journal qu’elle a reçu pour Noël : un ami auquel elle peut raconter sa vie, confier ses espoirs, ses craintes et ses secrets. Les années passent dans le petit village de Crécy, en Bourgogne, rythmées par les travaux des champs, les nouvelles du front… La guerre tue, mutile les soldats, affame les gens de ” l’arrière “, endeuille les campagnes. Adèle grandit et rêve de devenir institutrice dans un monde meilleur…”

Résumé :

Tout au long de la guerre, Adèle, jeune adolescente va tenir son journal intime. Nous allons donc la suivre, non pas pas à pas, au jour le jour, mais au gré de ses envies, et de évènements de sa vie. En effet nous sautons parfois de longue période. Adèle va suivre des cours, aider à s’occuper de la ferme, et même devenir Marraine de Guerre.

Avis :

Un livre très facile, abordable même pour les faibles lecteurs. Le fait que le journal intime ne soit utilisé que pour certains passages de sa vie rend le livre dynamique et permet d’accrocher facilement à l’histoire. Des élèves de 3ème ont été ravi, des élèves de 6ème aussi… comme quoi…

Personnellement j’ai trouvé l’histoire belle, pleine d’humanité, et traitant de façon très juste de la guerre, sans pour autant se situer dans les tranchées, comme beaucoup de livre sur cette période. Voir la vie quotidienne à l’arrière, c’est très intéressant aussi, cela permet mieux se rendre compte de l’ampleur des dégâts d’une guerre…


Extraits :
Extrait audio de Gallimard jeunesse

 La Fiche pédagogique du Journal d’Adèle pour une utilisation scolairesur le site du Cercle de l’enseigment, Gallimard Jeunesse

+ Les avis de Stephie, Esmeraldae, Pimprenelle,

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

L’envolée sauvage de Galandon et Monin

L’envolée sauvage
Auteur : Laurent Galandon
Illustrateur : Arno Monin
Editeur : Bamboo
Collection : Angle de Vue
Date : spetembre 2006 – novembre 2007
Prix : 12,90 €
 
Bande Dessinée, en 2 tomes.
(jeunesse)
Tome 1 : La Dame Blanche
Tome 2 : Les Autours des palombes

Thèmes : Seconde Guerre Mondiale, Juif, Déportation, Camps, Oiseaux.


Présentation de l’éditeur :
“France, 1941. Jeune orphelin fasciné par les oiseaux, Simon vit dans sa campagne, loin de la tourmente. Pourtant, l’antisémitisme s’insinue progressivement jusque dans son quotidien pour lui
rappeler qu’il est juif.

Confronté à la bêtise humaine, Simon va devoir fuir. Pourtant, où qu’il se trouve, la Dame Blanche apparaît : prédateur de mauvais augure ou ange gardien nocturne ? Sa fuite l’emmènera jusque dans
les montagnes où il pensera trouver un nouveau temps de paix. Mais la gangrène se propage et sa descente aux enfers ne fait que commencer…

Tout au long de sa fuite, Simon apprendra que vivre dans un monde libre s’avère plus difficile que de vivre enchaîné.”

Résumé :
Simon vit avec d’autres enfants dans une maison de campagne, gérée par un curé. Rapidement l’antisémitisme s’insinue dans le village, et oblige Simon à fuir. Un institut pour jeune délinquant, un
wagon à bestiaux, une vieille grange qui appartient à une aveugle et son fils, simple d’esprit, la cabane de montagne d’un résistant, et puis un autre wagon, vers un camp… Tout au long de cette
histoire, beaucoup de sensibilité, des personnages très humains, d’autres beaucoup moins, et surtout des oiseaux…. beaucoup… Gédéon, un pigeon résistant, Adolph et Eva, des aigles allemands, et
puis la Dame blanche, sensée porter malheur, et qui apparait et parle à Simon, avant chaque évenements…

Avis :
Une très belle bande dessinnée, un coup de coeur, malgré ce thème assez classique de la déportation des juifs. Beaucoup de sensibilité, mais rien de trop, on passe outre les clichés, même dans le
camp, la vie est abrégé pour laisser plus de place aux oiseaux….
Complété par des dessins très sympathiques, un vrai bon moment!

Extraits :
“Allez Simon debout, sinon c’est une balle dans la nuque!
Tant pis, je peux plus… j’y arrive plus Marek.
J’ai peut être quelque chose pour toi, moins dur que ce que tu fais…. Le Lagerführer, il a des oiseaux de chasse, tu vois?
Oui … des rapaces… j’ai vu.
Oui c’est ça, plusieurs, il faut quelqu’un pour nettoyer la cage, les nourrir… “

En image (clic pour agrandir):

L’illustrateur : Arno Monin (lien vers son blog)

Une nuit de Christine Féret-Fleury

Une nuit, de Christine Féret-Fleury.- Motus, 2007.- 16p., 4,50€

Présentation de l’éditeur :

Une nuit sur la ville.

Il neige.

Entre les immeubles,
une voiture est garée.
Une voiture rouge.



Mon avis :

Un livre qui commence tout doux, comme la neige qui tombe, avec les sourires d’un enfant… Et puis peu à peu, on passe d’appartement en appartement, on découvre les pensées des habitants, devant
cette neige, et cette voiture rouge, en bas, devant l’immeuble…
Au matin, des sirènes, et du monde autour de la voiture rouge…
Je ne vous raconte pas la fin, mais j’ai aimé la façon de traiter ce thème  !

Un tout petit livre, intéressant!

la mécanique du coeur

mecanique du coeurLa mécanique du coeur

de Mathias Malzieu

Flammarion, 2007

Présentation de l’éditeur
“Édimbourg, 1874 : le jour le plus froid du monde.  Lorsque Jack naît, son coeur gelé se brise immédiatement.  La sage-femme le remplace par une horloge et le sauve.  Depuis lors, il doit prendre soin d’en remonter chaque matin le mécanisme.  Mais gare aux passions!  Le regard de braise d’une petite chanteuse andalouse va mettre le coeur de Jack à rude épreuve.”

Jack est un jeune homme fragile à tout égard, physiquement d’abord à cause de ce coeur mécanique, mais pas uniquement, car il vit seul, dans un milieu ultra protégé, avec cette sage femme qui bien vite remplace sa mère. Et dans cette maison en haut de la colline, à part quelques visites d’amis réguliers, et âgés, il n’y a pas grand chose… C’est pour cela que cette sortie en ville et cette rencontre avec la petite chanteuse va le bouleverser à jamais… Pour elle il ira à l’école, traversera les montagnes, et il apprendra aussi à se connaitre…
Un conte magnifique, sur le premier amour, celui qui dure toujours, emprunt de poésie à la Burton!

Je n’avais pas lu le précédent livre de Mathias Malzieu, mais une collègue me l’avait chaudement recommandé… Du coup quand je l’ai vu en poche, je me suis empressée de l’acheter!

Finalement plus d’un mois après l’avoir lu, ce livre me laisse perplexe… J’aime beaucoup ce conte, l’histoire qu’il raconte, les personnages aussi… mais j’ai un peu de mal avec l’écriture, trop de métaphores parfois je crois… un sentiment général…
Je vais tout de même chercher son précédent livre, il parait même qu’il est mieux!

Extrait :
“Imperceptiblement, je me laisse tomber amoureux. Perceptiblement, aussi. A l’intérieur de mon horloge, c’est le jour le plus chaud du monde.”
“Je descends un bocal entier de larmes en dévalant ce chemin que je connais si bien. Ca allège mon sac, mais pas mon coeur. Je dévore les crêpes pour éponger, mon ventre se dilate au point de me donner des allures de femme enceinte.
Sur l’autre versant de l’ancien volcan, je vois passer les policiers. Joe et sa mère sont avec eux. je tremble de peur et d’euphorie mêlées.
Un fiacre nous attend en bas d’Arthur’s Seat. Il se détache de la lumière des réverbères comme un morceau de nuit. Anna, Luna et Arthur s’installent en vitesse à l’intérieur. Le cocher, moustachu jusqu’aux sourcils, harangue ses chevaux avec sa voix de gravats. La joue collée contre la vitre, je regarde Edimbourg se disloquer dans la brume.”

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :