Trouver l’enfant ♥

trouverTrouver l’enfant

Rene Denfeld

Traduit de l’anglais (US) par Pierre Bondil

Rivages/noir (2019 / vo 2017)

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Résumé éditeur : L’héroïne de ce roman est une détective privée de l’Oregon spécialisée dans la recherche d’enfants disparus, surnommée « La femme qui retrouvait les enfants ». Elle-même rescapée d’un kidnapping, elle a développé une intuition et un instinct de survie hors-norme. On la suit dans ses recherches à travers les patelins et les forêts mystérieuses du Pacific Northwest pour retrouver une fillette disparue depuis trois ans.

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C’est dur, parce que l’histoire raconte des enlèvements et des maltraitances d’enfants. Mais en même temps, il y a des côtés presque doux, une façon poétique de raconter les choses, c’est très étrange.

Cette enquêtrice, Naomi, excelle à retrouver les enfants parce qu’elle a elle-même vécu cette situation. Elle sait comment ils sont susceptibles de réagir (ou de ne pas réagir). En parallèle de la voix de l’enquêtrice, il y a une autre voix. La voix d’une enfant qui vit des choses horribles, mais qui arrive, grâce à son imagination, à s’extraire de ces horreurs.

Une belle histoire, dure, mais positive dans sa façon de voir les choses. Âmes sensibles s’abstenir, il s’agit là d’enfants enlevés et maltraités…

Un polar pas comme les autres qui m’a beaucoup plu ! ♥

Je ne connaissais pas cette autrice, mais je vais regarder ce qu’elle a écrit d’autre. Et je viens de voir qu’elle a écrit un autre livre avec cette enquêtrice : “La fille aux papillons” (en suivant ce lien vous pourrez lire également une petite bio qui explique pourquoi elle écrit si bien certaines scènes…)

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Un roman qui participe à plusieurs challenges

Mois Amérique du nord anglophone chez Enna

Thrillers et Polars chez Sharon

Le challenge ABC chez Enna

ABC

Challenge Les Dames en noir chez Zofia

Constance

Constance

Chronique familiale

Constance

Rosie Thomas

Éd. Charleston (2017)

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Londres, 1963 : deux jeunes gens trouvent un bébé abandonné sous une haie. C’est une petite fille, qui sera prénommée « Constance » par le médecin de garde, du nom de la rue où elle a été trouvée… Deux mois plus tard, Constance sera adoptée par Tony et Hilda, qui ont déjà une fillette de quelques années, Jeannette, sourde de naissance.

Bali, quelques dizaines d’années après.
Constance, après une séparation inattendue et douloureuse, s’est réfugiée à Bali où elle mène une existence simple et solitaire au sein d’un village. Elle est compositeur et crée des musiques de film ou de publicité. Un appel téléphonique de sa sœur Jeannette, gravement malade, va la faire revenir à Londres.

En parallèle de cette histoire, il y a aussi la rencontre de Noah, le fils de Bill et Jeannette avec Roxana, une belle étrangère en situation irrégulière qui rêve de devenir anglaise.

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On navigue entre passé et présent. Entre la maladie de Jeannette et l’enfance pas toujours facile des deux sœurs, Jeannette et Constance.
Cette chronique familiale aborde beaucoup de thèmes. L’adoption bien sûr, mais aussi les secrets de famille, l’abandon, le handicap avec la surdité de Jeannette, les relations amoureuses et leurs difficultés, etc.

Un roman riche en rebondissements et avec des personnages à la fois complexes et attachants.

Je l’ai lu d’une traite !

Un extrait :

« Dès qu’elle avait été en âge de soulever le couvercle étincelant toute seule, Connie s’était appropriée le piano. Quand elle s’asseyait sur le tabouret, ses pieds n’atteignaient pas les pédales, mais elle aimait cette position de force et la façon dont les touches noires et ivoire étaient alignées. Elle jouait des accords ou produisait des sons discordants. Elle pouvait rester assise pendant une heure, concentrée sur ses propres compositions ou reprenant des airs qu’elle entendait à la radio. Pour l’oreille de Connie, ces premières expériences musicales étaient une fête, dans cette maison silencieuse. »

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Un roman qui participe à plusieurs challenges

Le Mois Anglais

(qui cette année se poursuit jusqu’en août !)

chez Martine  et Lou

Le challenge ABC chez Enna

ABC

Mais pourquoi j’ai acheté tout ça !?

MaisMais pourquoi j’ai acheté tout ça !?

Stop à la surconsommation

Élise Rousseau

Coll. Planète Graphique

delachaux et niestlé (2017)

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Éditeur : Qui n’a pas un jour pesté face à un objet trépassant quelques jours seulement après la fin de la garantie ? Acheter, acheter, encore acheter… Et à peine achetées, voilà qu’il faut déjà remplacer nos petites emplettes, vite démodées, vite cassées. Nous sommes les victimes de la pub, des industriels, de la pression sociale : tout s’intensifie, nous détournant des choses essentielles de la vie… Sans parler des conséquences désastreuses sur la planète ! Réchauffement climatique, effondrement de la biodiversité, avons-nous vraiment envie de ça ? Face à cette gloutonnerie effrénée, le concept de sobriété heureuse prend de plus en plus d’importance tandis que des réponses citoyennes et responsables s’affirment en contre-attaque.
Et si on sortait du tourbillon infernal de la surconsommation ? Mais pourquoi j’ai acheté tout ça !? est l’histoire à la fois sérieuse et drôle d’une prise de conscience et propose des solutions viables et concrètes pour dire stop à la surconsommation.

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Heureusement. Heureusement qu’il y a beaucoup d’humour dans cette bd et ces dessins. Parce que sinon c’est à désespérer du genre humain… On sait qu’on fait n’importe quoi, mais on continue quand même…

Je ne voyage que très peu (j’ai pris l’avion une fois en 20 ans), je privilégie la seconde main (autant par conviction que par économie je l’avoue), je mange peu de viande, je ne prends pas de bains, je chauffe à 19 degrés, je fais le tri des déchets, bref, j’essaie d’être une “citoyenne responsable”. Pourtant, quand j’ai calculé mon empreinte carbone, si tout le monde vivait comme moi, il faudrait 2 planètes !!

Franchement, ça donne le tournis. Les chiffres sont terrifiants (un américain moyen consomme à lui tout seul “5 planètes”). Mais les explications de cette bd sont claires, chiffrées, sourcées et permettront à ceux qui le souhaitent d’aller plus loin dans cette démarche d’information.

Ceci dit, il faut être réaliste : tout le monde ne peut pas prendre les transports en commun (il y a des endroits où il n’y en a pas ou très peu) ou encore avoir des poules dans son jardin (interdit dans les lotissements par exemple !) Par contre, il est plus que temps que tout le monde se bouge, ça urge !!

Bref, si vous habitez sur cette planète, vous ne pouvez que vous sentir concerné par cette BD !

Et si vous connaissez d’autres BD qui traitent de ces sujets, je suis preneuse,

n’hésitez pas à les indiquer dans les commentaires.

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Prix Lycéen spécial BD d’économie

A lire également pour mieux comprendre les causes du réchauffement climatique, la bd d’EMMAUn autre regard sur le climat“.

Calculer son empreinte carbone

Et pour cette reprise, nous allons chez Blandine du blog Vivrelivre

L’Énigme de Saint-Olav Melchior l’Apothicaire

Saint-OlavL’Énigme de Saint-Olav

Melchior l’Apothicaire, livre 1

Indrek Hargla

Traduit de l’Estonien par Jean Pascal Ollivry

Babel noir – Actes Sud (2017 / vo 2010)

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Résumé éditeur : En Estonie, au XVe siècle, un haut responsable de l’Ordre des chevaliers teutoniques est assassiné. Dans l’ancienne Tallinn, où l’on fait commerce du sel, l’apothicaire Melchior tente de résoudre une intrigue mêlant haines ancestrales et mystérieuse malédiction. Moines, marchands de la guilde hanséatique, jeunes épouses de vieux barbons hantent ce polar médiéval estonien.

L’énigme de Saint-Olav est le premier roman d’une série d’enquêtes de Melchior l’Apothicaire, mais c’est une histoire complète qui peut être lu indépendamment des autres.

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J’ai beaucoup aimé cette lecture. Les passages historiques sont parfois assez denses, mais pas indigestes ! Et le personnage de Melchior est attachant. C’est un homme bon et intelligent, qui aime s’occuper de ses semblables et résoudre des énigmes. On apprend un peu de l’histoire de l’Estonie, qui a été envahie de tous côtés (finlandais, allemands, suédois puis russes…) Ainsi que la vie des gens à cette époque, leurs priorités, leurs coutumes. Mais c’est avant tout une enquête policière menée conjointement par le bailli et l’apothicaire.

Ce qui est sûr, c’est que ça m’a donné envie d’en savoir plus sur cette ville de Tallinn ! Et d’aller voir la vieille ville et cette fameuse église Saint-Olav, la plus haute à son époque…

Une chouette découverte. Je lirai les autres tomes !

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Un autre roman policier qui se passe dans les Pays Baltes (en Lettonie) : Les chiens de Riga

Un roman qui participe au challenge de SachaUne rentrée à l’Est

consacré cette année aux Pays Baltes

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Il participe également au challenge Thrillers et Polars chez Sharon

Logo de Belette (Dessin de Juanjo Guarnido)