Il était une fois Lily : Voyage au pays des contes #Concours

Il était une fois Lily, joli album jeunesse pour voyager entre contes, rêves et histoires… Concours en fin d’article.

Il était une fois Lily
Album jeunesse,
dès 4-5 ans

Il était une fois Lily

de Sara O’Leary

illustré par Julie Morstad

Traduit de l’anglais : This is Sadie
Belin Jeunesse, janvier 2017
9782410004052, 12,90€

Si tu aimes voyager au pays des contes
et raconter des histoires…
Vite, suis-moi !

Lily est une petite fille qui joue dans sa chambre. Cachée dans un carton, elle nous invite à la suivre dans ses histoires… On embarque sur un bateau, on plonge sous l’eau telle une sirène, on boit un thé à la table d’Alice au Pays des merveilles… On s’envole, même. Avec Lily, le lecteur va vivre de nouvelles aventures à chaque pages. Certaines qui feront écho avec d’autres lectures, films ou jeux qu’il connait, d’autres non, mais peut importe. L’important ici, c’est le pouvoir de l’imagination. 

Lily, en mettant sa robe préférée ou en construisant une cabane, s’évade dans ses propres histoires. Des histoires où elle a pleins d’amis, loin de ses parents qui dorment toujours (Chut). Le lien avec des contes reconnaissables facilement par les lecteurs adultes apporte une petite touche supplémentaire. L’histoire pourra être continuée même une fois le livre fermé, en inventant ses propres aventures, ou en cherchant les références dans les livres de contes. Il était une fois Lily

Puis je retrouve mes amis.
Certains habitent dans ma rue,
d’autres vivent dans mes livres.
Avec eux tout, devient magique !

Les illustrations et la typographie sont réellement importantes dans cet album, et participent grandement à sa réussite. Julie Morstad crée une petite fille de peinture qui semble très vivante, avec ses cheveux un brin ébouriffés. Dans sa réalité, généralement représentée sur fond blanc, comme dans sa chambre, on assiste aux élements qui vont permettre à Lily d’inventer ses histoires. Dès que la double page est colorée, le lecteur comprend qu’il est dans l’imaginaire. Cette habile transition permet un repère visuel que le texte ne dit pas.
De même la typographie permet, pour l’enfant lecteur, de mettre en valeur certaines paroles de Lily, les invitations qu’elle fait au lecteur, les petits mots les plus faciles à lire pour les lecteurs débutants. Un peu de relief dans le texte…

Un album vraiment très joli, les illustrations nous entraînent dans les mondes de Lily, avec une frontière entre réalité et histoire imaginée, pas toujours facile à appréhender pour des petits (mini hérissonne, 2 ans, a adoré les illustrations, et chercher des choses connues au fil des pages, mais n’a pas compris ce lien).

+ Voir la bande annonce VO
+ Le site de l’auteur Sara O’Leary  et sur Instagram : @123olearyo
+ Le site de l’illustratrice Julie Morstad et son Instagram @Juliemorstad

+ Challenges : Je lis aussi des albums 2017 

concours

En partenariat avec Belin Jeunesse, nous vous offrons un exemplaire de Il était une fois Lily, accompagné de goodies (marque-page, badge…)

Pour participer, il vous suffit de répondre, en commentaire, à cette question :
Dans quel livre souhaiteriez-vous aller faire un tour ? 

+ 1 chance supplémentaire : Suivre Belin Jeunesse sur les réseaux sociaux : Facebook, Instagram
+ 1 chance supplémentaire : Suivre Délivrer des Livres et partager le concours et/ou être inscrit à la newsletter :   Instagram  Pinterest

Concours ouvert du 5 au 15 février, France Métropolitaine, Règlement. 

Edit : Bravo à Dam57 (mail envoyé avec demande des coordonnées)

 

 

Bilan 2016 et challenges 2017 – Nathalie

Ceux que j’ai réussi

*****

logoalbums2016.jpg

Le challenge albums de Sophie : inscrite en catégorie rose, soit 40 albums effectivement lus et chroniqués (il y en a certainement eu plus, mais je n’ai pas donné tous les liens !)


La bd de la semaine

La BD de la semaine : lire et chroniquer une bande dessinée chaque semaine. Les liens sont rassemblés sur 4 blogs, 1 différent chaque mercredi : Chez Noukette, Stephie, Moka et Mo‘     Je pense que je n’ai raté aucun rendez-vous… (même s’il n’y a aucune obligation ni minimum !!)


Le challenge des “RE” chez Blandine : Inscrite sur le niveau “Curiosité“, il fallait relire au moins un livre, j’en ai relu 2


Le challenge Petit Bac chez Enna : J’ai terminé 2 lignes !


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Pour le challenge de Blandine sur la première guerre mondiale, il suffisait d’en lire un sur ce sujet, c’est fait !


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rentrée littéraire 2016

Et pour le challenge Rentrée Littéraire 2016 de Sophie, je m’étais inscrite dans la catégorie “Touche à tout” soit 3% de la rentrée littéraire (18 livres tous genres confondus) Je l’ai terminé il y a quelques jours avec la lecture de “Une bouche sans personne”…


Finalement, il n’y en a qu’un que je n’ai pas réussi à terminer, c’est celui de Cajou “La coupe d’Europe des livres” ! Sur les 13 livres choisis, je n’en ai lu que…6 !


Finalement, j’avoue être assez contente de ce bilan et de ces challenges qui me poussent souvent à sortir de ma “zone de confort” et me font parfois faire, ma foi, de belles découvertes ! Du coup, en 2017 je refais les mêmes (mis à part la coupe d’Europe des livres !) et j’ajoute celui sur l’Amérique du sud et latine de Ma petite médiathèque

challenge-amerique-latine-2

♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Et vous ? Vous en êtes où ?

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7 : Entre ciel et Terre #Lilou

 Entre ciel et TerreRoman pour adolescents

Sept : Entre ciel et Terre

 Walters Eric

Fleurus, 13/01/2017
9782215133025 – 15.90€

 

4ème de couv :

“Je veux qu’une partie de mes cendres retourne là où toute l’aventure humaine a commencé, mais aussi là où ma vie a recommencé : en Afrique, dans la vallée du Rift. Je veux que tu te rendes en Tanzanie et que tu escalades le Kilimandjaro.”
DJ a dix-sept ans. Il est l’aîné de sept cousins. Dans son testament, son grand-père le charge de gravir le Kilimandjaro et de répandre ses cendres au sommet de la montagne. DJ est fier de pouvoir accomplir cette dernière volonté de son grand-père. Jeune et sportif, il ne doute pas de réussir.
Mais les ennuis commencent dès la sortie de l’aéroport. Et la Tanzanie réserve bien des surprises à DJ… Avec l’impétueuse Sarah, qui lui sert de guide et de porteur, parviendra-t-il à remplir sa mission ?

 

Avis de Lilou :

La série Sept (The Seven Series) est écrite par sept auteurs américains et composée de 21 romans répartis en trois vagues : les 7 romans d’origine, 7 suites, puis 7 préquels. Chacun des sept romans commence par la même scène : la lecture du testament de David McLean. Il est le grand-père de nos 7 héros. C’est lors de cette rencontre avec le notaire que les cousins découvrent que leur grand-père a confié une mission à chacun d’eux.

Dans ce premier tome (même si on peut les lire dans l’ordre de notre choix), on suit les aventures de DJ, 17 ans, l’aîné des cousins, à qui son grand-père à confié la mission de monter en haut du Kilimandjaro et d’y répandre ses cendres. Il entreprend alors son voyage de Toronto à la Tanzanie en pensant que ce sera facile pour un sportif comme lui. Il n’a qu’une idée en tête, monter et redescendre de cette montagne le plus rapidement possible pour rentrer au plus vite chez lui. Mais il va vite apprendre qu’il faut prendre son temps si on veut espérer arriver au sommet.

Durant ce voyage préparé par son grand-père, il est confronté à diverses difficultés – physiques et psychologiques – et ce dès son atterrissage en Tanzanie. Mais il fait également de nombreuses rencontres qui lui apportent beaucoup, le font évoluer et découvrir des choses sur lui-même, mais aussi sur ce grand-père qu’il ne connaissait peut-être pas si bien.

Même si la personnalité des personnages n’est pas un point très développé, j’ai trouvé ce récit touchant et j’ai particulièrement aimé le personnage de Doris avec son côté sage et raisonné, mais également sa touche de folie. Elle aide énormément DJ dans son ascension, mais aussi dans sa découverte sur lui-même.
Ce roman Entre ciel et Terre est un récit d’aventures, mais sans avoir énormément de rebondissements ou une fin surprenante comme dans beaucoup de roman d’aventures. Le côté récit de voyage est beaucoup plus présent dans les descriptions des paysages et des rencontres qui ponctuent son trajet.

Une lecture assez rapide, mais qui vous emmène dans une aventure humaine passionnante !

+ L’éditeur français, Fleurus, commence la publication de cette série le 13 janvier 2017 avec deux tomes : Cause perdue, de John Wilson et Entre ciel et terre, d’Eric Walters. Et j’ai vraiment hâte de lire les autres tomes, de savoir quelles sont les missions des autres cousins, et aussi d’en apprendre plus sur leur grand père !

+ Feuilleter

Quelques minutes après minuit #Cinéma Critique

Critique et Avis sur Quelques minutes après minuit, film adapté d’un roman de Patrick Ness

quelques minutes après minuitQuelques minutes après minuit

4 janvier 2017
Durée : 1h48
De Juan Antonio Bayona
Avec Lewis MacDougall, Sigourney Weaver, Felicity Jones

Synopsis :

Conor a de plus en plus de difficultés à faire face à la maladie de sa mère, à l’intimidation de ses camarades et à la fermeté de sa grand-mère. Chaque nuit, pour fuir son quotidien, il s’échappe dans un monde imaginaire, peuplé de créatures extraordinaires. Mais c’est pourtant là qu’il va apprendre le courage, la valeur du chagrin et surtout affronter la vérité…

L’avis de Lilou

Ce film est adapté du livre éponyme de Patrick Ness. J’avais adoré ce livre lors de sa sortie et appréhendais beaucoup le film. Mais j’ai vraiment été agréablement surprise par cette adaptation. La participation de Patrick Ness à l’écriture du scénario a sûrement permis de conserver l’âme du livre, et son objectif d’accompagner les enfants dans la compréhension des émotions survenant lors de la maladie ou la perte d’un proche.
L’acteur qui interprète Conor, Lewis MacDougall, a donné une prestation fantastique. On s’attache tout de suite et on voit toutes les émotions se dessiner sur son visage même si elles ne sont pas clairement exprimées : prévoyez les mouchoirs !
Tous les personnages sont bien travaillés, chacun avec sa psychologie et sa façon de faire face à la vie. Les adultes délaissent Conor en ne parlant pas avec lui de ce qui se passe, voir en lui mentant ouvertement, et en le laissant se refermer sur lui-même. Mais ils ne deviennent pas pour autant antipathiques, ils sont simplement eux aussi bouleversés par la situation.

Le géant, un arbre ancestral, va permettre à Conor de comprendre les réactions de ceux qui l’entourent, mais aussi les siennes et aussi de comment les exprimer. J’ai beaucoup aimé l’utilisation d’illustration pour ces passages liés au monde imaginaire de Connor. Ces illustrations réalisées par Jim Kay, illustrateur également du livre, donnent un côté encore plus onirique à ces récits.

C’est un magnifique film que je recommande aussi bien aux adultes qu’aux adolescents !

L’avis d’Olivia

Pour échapper à la maladie de sa mère et à sa solitude à l’école, Connor rencontre, quelques minutes après minuit, un “monstre”. Il lui propose de lui raconter des histoires afin de le divertir et en échange, le petit garçon devra lui raconter à son tour une histoire, son histoire. Les récits de ce “monstre” sont magnifiquement retranscrits à l’écran, avec des dessins et des transitions à l’aquarelle. Les personnages n’ont pas de visages ce qui permet au spectateur de projeter son imaginaire et de s’approprier les histoires. Bien que très simples, les morales qui s’en détachent sont magnifiques et profondes. Elles font réfléchir aussi bien petits et grands et ont un impact émotionnel très fort sur le spectateur. La limite entre le réel et l’imaginaire est très ténue, tout comme celle entre le bien et le mal.

L’acteur jouant Connor est excellent, on s’y attache tout de suite et on ressent et comprend les émotions qui transparaissent sur son visage même si lui n’arrive pas à les exprimer. Certaines scènes sont tournées à vif, c’est donc la réaction authentique de l’enfant qui transparaît à l’écran.

Connor réagit comme un adulte et sa mère comme un enfant, ne lui disant pas la vérité, elle lui fait encore plus de mal. Le film s’adresse aussi bien aux enfants qu’aux adultes avec des buts différents. Les enfants ressentent déjà toutes les émotions du film, mais ce sont les parents qui n’osent pas parler des sujets de la maladie, préférant tenir les enfants à l’écart de la vérité pour ne pas les attrister, mais c’est l’effet inverse qui se passe. Les adultes apprendront à parler aux enfants et ces derniers comprendront les émotions de la perte, le tout dans une grande douceur.

Un film à voir absolument (avec un paquet de mouchoirs) 

***

+ le roman de Patrick Ness, Quelques minutes après minuit, est édité chez Gallimard jeunesse. Nathalie vous en a parlé en janvier dernier, un coup de coeur pour elle aussi. Si vous la trouvez, préférez la première version, avec les illustrations, plutôt que la version poche ou l’édition du film !

+ Jim Kay, l’illustrateur, ça vous dit quelque chose ? Normal c’est aussi lui qui a réalisé les illustrations des nouvelles versions en album d’Harry Potter (toujours chez Gallimard!)

+ Retrouvez le film sur Facebook

 

 

Avez-vous lu ce roman ? Comptez-vous aller voir le film ? 

 

La bande annonce :