Clarence Flûte et le secret de Sybille de Sandrine Bonini

Clarence Flûte

et le secret de Sybille

de Sandrine Bonini

Petit roman jeunesse illustré

Autrement, 2011
9782746715165, 12€

Clarence, éminent scientifique de 8 ans passés, est le roi des expérimentations farfelues.
Si certaines se révèlent parfois peu fructueuses, il ne désespère pas de faire un jour une découverte de la plus haute importance, et de démontrer son talent à la classe entière. Ce matin, c’est le grand jour. Clarence est sur le point d’achever son très élaboré “Système solaire n° 2”, moyen infaillible et révolutionnaire de comprendre les individus même les plus secrets, tels Sybille Espelette, sa jolie camarade de classe.
Mais pour achever son prodigieux plan, il doit d’abord lui dérober un objet très personnel… L’expérience sera-t-elle un succès ? Clarence se couvrira-t-il de gloire ? Et surtout, parviendra-t-il enfin à adresser la parole à Sybille ? Vous le saurez en lisant ce premier volume des mésaventures scientifiques de Clarence Flûte !

Clarence est un petit scientifique en herbe de 8 ans. J’aime beaucoup les science c’est donc avec beaucoup d’envie que j’ai commencé ce court roman illustré. Et cela commence vraiment bien. Clarence est drôle, attachant et il fait des expériences hors du commun. Comme son Système solaire pour comprendre les relations entre les hommes, notamment les membres de sa famille, ses amis… et Sybille qui est dans sa classe.

Malheureusement cette partie avec Sybille, si elle commence très sympathiquement, devient vite très étrange, sans rapport ou presque avec le côté scientifique de Clarence. Il s’agit alors d’un béguin d’enfant et Clarence, bien que touchant dans son rôle d’amoureux timide m’a beaucoup moins plu.

Pourtant l’ensemble a su me plaire, avec des très jolis passages et d’autres vraiment trop enfantins mais je pense que ce petit roman saura touché les enfants, qui rencontrent ce type de problématique (l’amour mais aussi les expériences). La lecture est plaisante, accompagnée d’illustrations qui jouent avec le texte, des croquis parfois, et un très joli objet livre.

Au final un avis plutôt positif, avec quelques réserves concernant le manque d’expérience scientifique dans certains passages, puisque c’était pour moi l’originalité du livre.

 

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Passion [Damnés, tome 3] de Lauren Kate

Passion

Damnés, tome 3

de Lauren Kate

roman YA jeunes adultes, fantastique

Bayard, décembre 2011
9782747033688, 16€90
395 pages

Dès que Luce et Daniel se retrouvent, leur histoire d’amour s’achève brutalement.
Luce meurt et Daniel reste seul, anéanti par le chagrin. Cherchant désespérément à savoir comment déjouer la malédiction qui les condamne, Luce plonge dans un Annonciateur, une ombre, pour revisiter ses différentes réincarnations passées. Où la conduira-t-il, et à quelle époque ? Elle l’ignore. Sa seule certitude est qu’elle doit le faire. Petit à petit, elle parvient à recueillir des éléments qui l’éclairent sur leur terrible destin.
Mais chaque fois, Daniel l’empêche de réécrire leur histoire, de peur que leur passion ne finisse à jamais dans les flammes. Lancé dans une course-poursuite flamboyante et romantique, le couple s’escrime à découvrir le moyen de vivre enfin pleinement son amour.

Alors que le tome 1 m’avait captivé et que le tome 2 nous donnait beaucoup de réponses, j’ai trouvé ce 3ème tome de la série Damnés long et guère utile à l’intrigue.

On démarre pourtant très bien, retrouvant Luce où on l’a laissé à la fin du tome 2 (mais si rappelez-vous, l’Annonciateur!) et on va donc voyager dans le temps pour découvrir les Luce et Daniel du passé. Sympathique donc de retrouver nos amants maudits, de découvrir leurs rencontres, leurs amours. Sauf que voilà, ce qui est intéressant pendant une centaine de page devient vraiment lassant après 370 pages!

Dans ce tome je pense que l’absence quasi complète des personnages secondaires -comme Cam que j’appréciais particulièrement dans le tome 1 – rend le récit moins captivant. Moins d’action aussi. Le seul point positif est qu’on parcourt l’histoire, grapillant à droite à gauche quelques informations historiques ou culturelles intéressantes.

C’est d’autant plus dommage que les 20 dernières pages nous apporte enfin les informations tant attendues avant de relancer l’intrigue… et de nous donner envie de lire le tome 4. Du coup alors que j’ai bien failli abandonner ma lecture je crois que je ma curiosité me poussera à lire le 4ème (et dernier ?) tome, afin de retrouver Luce et Daniel, toujours aussi amoureux !

+ le site de la série

+ l’avis de Mina, elle aussi déçue, et celui de GeishaNellie pas beaucoup plus captivée…

+ le site de Bayard

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Au pays des pierres de lune

Au pays des pierres de lune

de Tania Sollogoub

roman adolescent

Ecole des loisirs, 2011
Médium
9782211205610, 8€

Thèmes : Adolescence, Russie, Amour, Souvenir

Présentation de l’éditeur :

Quand il neigeait à Boulogne, tous les Russes de l’immeuble étaient heureux.
C’était la fête. Ma grand-mère débarquait dans ma chambre à sept heures du matin. “Debout là-dedans ! hurlait-elle. Regarde !” Elle ouvrait les volets d’un geste magistral pour me montrer le ciel blanc. “Il neige ! Habille-toi ! Vite !” Babou n’était pas une grand-mère ordinaire. Elle me racontait que les yeux des filles, en Russie, brillaient comme le reflet de mille pierres de lune dans la nuit. Les garçons les aimaient, ils les embrassaient, puis ils les oubliaient.
C’est l’hiver de mes treize ans qu’à mon tour j’allais découvrir l’amour. Il s’appelait Boris. Il avait les yeux bleus et quelque chose au milieu qui me donna envie d’y plonger.

Mon avis :

Un roman court, simple, qui retrace les vacances d’une jeune adolescente chez ses grands parents d’origine russe. Entre ses souvenirs de vacances et ceux de la russie que lui conte sa grand mère, le roman nous place dans une atmosphère très familiale, très intime. A tout cela s’ajoute une histoire d’amour très douce, et le roman s’adapte alors à merveille à un public d’adolescent. Rien ne mièvre cependant, tout y est agréablement dépeind, on se trouve nous aussi dans ces appartements surpeuplés qui sentent bon la russie, en haut de ses arbres…

La découverte d’un pays, d’une histoire, d’un jeune homme. La découverte de la vie, des promenades en forêt et du vol… Un roman qui nous berce, nous emmène vers le merveilleux… et nous laisse complétement désappointé!

Une écriture douce qui renforce l’atmosphère d’intimité de ce roman court mais puissant. Une belle lecture autour de l’adolescence et du premier amour.

L’avis de Sharon, Marie, Cathulu et Malice.

RDL#3 Ces livres dont je n’ai pas parlé…

3ème édition déjà de mes rondes des livres consacrées aux livre dont je n’ai pas eu le temps de parlé sur mon blog.
Ceux que je vous présente aujourd’hui ont été lu cet été…

Longtemps j’ai rêvé d’elle de Thierry Cohen

Voici un roman léger mais qui a un charme fou, car il tourne autour du monde des livres. Un auteur, une lectrice, un libraire… trois personnages dont les vies vont se croiser, en rêve et dans la réalité. Un roman qui se lit avec plaisir, sans trop d’attente, mais qui coule doucement, nous permettant de rêver…
Le vieux libraire est incontestablement mon personnage préféré, avec sa lourde histoire, sa vision du monde et ses belles références. Parce qu’il nous raconte l’histoire, l’introduit, parce qu’il en est le pilier sans en être le personnage principal. Nos personnages principaux sont deux solitaires en mal d’amour. Qui se tourne autour, mais que la vérité ne rassemble pas… Un livre étrange par ce côté fantastique qu’il incorpore, mais surtout un roman d’amour… Amour qu’on espère, qu’on imagine, qu’on lit nous aussi…

Pas un coup de coeur pour autant, mais ce rapport au livre et ce rapprochement auteur / lecteur est vraiment agréable à découvrir.

Cohen, Thierry – Longtemps j’ai rêvé d’elle.- Flammarion, 2011, 9782081255593, 19€90

Mes morts de compagnie d’Isa Yann

J’ai abandonné ce roman. Rapidement. Pourquoi en parler alors? Parce que je pense qu’il ne me convient pas, mais que le thème plaira sûrement à d’autres. Car ce n’est pas l’écriture qui m’a stoppé, mais bien l’histoire. Très vite, car je ne suis pas du tout rentrée dans l’hypothèse de départ de l’auteur : la communication avec les morts.

Isa Yann, l’auteur est ainsi la narratrice, puisqu’elle a senti dès son plus jeune âge qu’un autre univers l’entourait. Suite à un événement marquant elle décide de partager ses contacts avec les morts, de nous les raconter.

Je n’y ai pas cru, alors je n’ai pas eu envie de découvrir ces histoires, ces personnes, ces morts…

Yann, Isa – Mes morts de compagnie.- Bénévent, 9782756318936 13,50€

 

 Prochain rendez-vous le 3 novembre! Vous pouvez bien entendu vous joindre à moi.

Cette semaine :

 La 7ème vague et de S@cha à M@cha chez Somaja!