L’île au trésor de Robert Louis Stevenson, ill. par Vincent Dutrait

L’île au trésor



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Auteur : Robert Louis Stevenson

 Traducteur : Déodat Serval

Adaptateur : Thomas Leclere
Editeur : Tourbillon
Date : mai 2010
Pages : 215 p.
Prix : 13,95€
ISBN
9782848015293

 
 
Album – Roman d’aventure (jeunesse)

Thèmes : trésor, île, pirate, aventure

Présentation de l’éditeur :
“Un vieux marin à l’air louche a pris une chambre à l’Amiral Benbow. Pour Jim Hawkins, le fils des aubergistes, la grande aventure
commence. Le voici parti sur la piste d’un trésor caché sur une île lointaine, à la rencontre de Long John Silver, pirate fabuleux autant que terrifiant. “

Avis :

L’île au trésor est un très bon roman d’aventure, mais qui en prenant de l’âge devient difficilement accessible pour les jeunes.
Bien difficile en CDI d’en vanter les mérites et d’être écouté. Cette nouvelle adaptation est parfaite pour cela.

Une couverture attrayante, un texte aéré, des illustrations, et même un format près de l’album qui attirera les plus jeunes
!

L’adaptation m’a semblée cohérente, elle laisse ressortir les idées essentielles de l’histoire, tel que je m’en souvenais.
L’histoire est toujours trépidante, un vrai bon roman de piraterie, qui plaira tant aux garçons qu’aux filles.

Une version qui me semble idéale pour permettre à tous de découvrir cette belle histoire.

 


Extraits :
“Tout laconique qu’il était, ce document remplit de joie le chevalier et le docteur Livesey.

– Livesey, s’exclama le chevalier, vous allez nous lâcher tout de suite votre stupide
clientèle. Demain je pars pour Bristol. Dans quinze jours, que dis-je…, dans huit jours, nous aurons le meilleur bateau d’Angleterre et la fleur des équipages. Hawkins nous accompagnera comme
garçon de cabine. Vous, vous êtes le médecin de bord, et moi, je suis l’amiral. Nous emmènerons Redruth, Joyce et Hunter. Nous aurons de bons vents, pas la moindre difficulté à trouver l’endroit
et de l’argent à gogo !”

 

en image :

 

L’avis d’Edelwe : “Une très belle adaptation
permettant à tous de découvrir ce chef d’oeuvre de la littérature. Un véritable plaisir de lecture.”

et celui de Karine :) : J’ai été totalement
embarquée dans l’aventure!”

 

Une très belle collection aux éditions Tourbillon, qui comprend de nombreux titres :

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Mais aussi : L’appel de la fôret, Robinson Crusöe, La case de l’oncle Tom, Sans famille, Les malheurs de Sophie, Les Trois
mousquetaires, Sinbad le marin.

 

Je vous conseille particulièrement le magnifique Alice aux pays des merveilles, illustré par Arthur Rackham :

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Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Etranger à Berlin de Paul Dowswell

Etranger à Berlin


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Auteur : Paul Dowswell

Traducteur : Nathalie Peronny
Editeur : Naïve (Merci Camille!)

Collection : Naïveland
Date : aout 2009
Pages : 429 p.
Prix : 18 €
ISBN
9782350211923
 

 
 
Roman  (jeunesse)

Thèmes : Aventure, Histoire, 2nde guerre mondiale, nazi, engagement

Présentation de l’éditeur :
Le garçon sortit une boîte d’allumettes pour en craquer une.
A la lueur vacillante de la flamme, une porte fermée apparut. La clé était suspendue à côté à un clou, au bout d’un ruban rouge. Il trifouilla quelques secondes dans la serrure, et la porte
s’ouvrit. Un courant d’air glacé envahit la contre-allée. Les jeunes franchirent l’ouverture pour se retrouver dans ce qui se révéla être une petite cour sordide baignée par le clair de lune. Des
herbes folles poussaient entre les pavés fendus et dans les craquelures des murs en brique.
Il y avait des latrines en plein air, plusieurs caisses, trois poubelles remplies à ras bord et une minuscule porte en bois. Quelqu’un actionna la poignée frénétiquement – fermé à clé. Dans leur
dos explosaient des cris, des bruits de tables et de chaises fracassées. Les jeunes qui s’étaient laissé piéger au moment de la ruée vers la sortie résistaient en se battant. Des filles
hurlaient. ” C’est le mur ou rien “, déclara Peter.

Quand ses parents meurent, en 1941, Piotr, jeune garçon polonais, est placé dans un orphelinat à Varsovie. Il est rapidement repéré : sa grande taille, ses cheveux blonds et ses yeux bleus font
de lui un modèle accompli du type aryen prôné par Hitler… Un haut dignitaire nazi souhaite l’adopter : Piotr, rebaptisé Peter, est accueilli dans sa nouvelle famille à Berlin. Mais Peter sent
bien que pour les autres, il reste un étranger.
Tous ses efforts tendent à convaincre son entourage du contraire, quitte à faire parfois quelques compromis … C’est alors qu’il rencontre Lena… et qu’il découvre grâce à elle le vrai visage
du nazisme. Il est temps pour lui de choisir son camp. Et de prendre des risques … Un roman d’aventures qui pose la délicate question de l’engagement.

Avis :

Une période historique qui m’intéresse, un roman jeunesse entre histoire et aventure… il ne m’aura pas fallu
longtemps pour dévorer, allongée au soleil, l’histoire de Piotr, polonais orphelin devenu Peter Bruck dans une famille allemande très “cent-pour-cent”.

Entre histoire et aventure, ce roman montre un côté assez peu traité en littérature jeunesse, la seconde guerre
mondiale du côté allemand. De grandes familles extrémistes, des jeunes prêts à tout pour faire plaisir à leur famille, et pourtant quelques rébellions, discrètes, organisées.

Un thème donc très intéressant, qui nous fera d’ailleurs parfois regretté de ne pas avoir quelques références
historiques supplémentaires (elles y sont, mais souvent de façon assez implicite, voire légèrement décalé, arrangé). Un roman prenant, tant par son histoire que par son Histoire donc, qu’il
convient de mettre entre toutes les mains. Outre les thèmes liés à la seconde guerre mondiale, c’est principalement la tolérance qui est mise en avant, ainsi que les dangers liés à la passivité,
tant politique que sociale.

J’ai particulièrement été sensible à cette belle histoire d’amour qui s’immisce dans la vie de ces jeunes
allemands, chamboulant les idées reçues, leur faisant prendre tous les risques. Des personnages très justes, de jolis portraits comme le soulignait Emmyne !

 

L’écriture est elle aussi à la hauteur, coulante et pourtant prenante, facile mais agrémentée de référence
allemande que j’ai aimé traduire, en un mot pertinente.

 

 

J’ai parfois pensé pendant ce roman à Le garçon qui détestait le chocolat de Yael Hassan, pourtant très différent
dans le niveau (plus jeune) et l’écriture. Pourtant c’est aussi cet autre côté de la seconde guerre mondiale que nous découvrons, à l’inverse de ce que mes élèves ont adoré dans Des étoiles dans
le coeur d’Agnès de Lestrade (Prix des Incorruptibles de cette année niveau CM2 6ème) ou du film La Rafle.


Un très beau roman, que j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir, et qu’il me tarde de faire à mon tour découvrir
!

 


Extraits :
“Le lendemain de son quatorzième anniversaire, Peter s’était vu approcher au club-house par son chef de section de la Deutsches Jungvolk, qui l’avait officiellement convié à un grand défilé
le 13 octobre prochain en l’honneur de son accession à la Hilterjugend. Lorsqu’il l’avait annoncé aux Kaltenbach, le professeur l’avait observé avec fierté en disant : “C’est le moment le plus
sacré de la vie d’un jeune Allemand.

Ce jour était enfin arrivé. Peter et ses camarades chantaient à pleins poumons
:

Le Reich dirigé par notre Fürhrer suprême

Poursuit sans peine son inlassable croisade

Rejoins-nous, compagnon, tu es allemand et tu es fier

Les tambours résonnent, les drapeaux flottent”

Le site de l’éditeur :
http://www.naive.fr/ qui fourmille de livres, mais pas seulement !


D’autres avis :

Clarabel, Esmeraldae, Stéphie,Tinusia, Emmyne…

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Aesculapius de Andréa H. Japp

Aesculapius
– Les Mystères de Druon de Brévaux


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Auteur : Andréa H. Japp

Editeur : Flammarion
Date : 10/02/2010
Pages : 446 pages
Prix : 21 €
ISBN
978-2-08-122544-2

 
Roman historique (policier)

Thèmes :

Présentation de l’éditeur :

“Un comté de France, en ce début du XIVe siècle, où l’Inquisition fait rage.
Un médecin condamné à la ” Question pour avoir pratiqué des accouchements sans douleur. Une pierre rouge qui a fait couler beaucoup de sang et dont il faut percer le mystère. Des menaces sourdes.
Une peur tenace. Et si les ennemis du mire s’en prenaient à Héluise, sa fille, son élève et sa confidente ? Et puis la cabale, et puis l’exil intérieur, et puis la fuite. Héluise contrainte de
courir le pays. Druon de Brévaux, lui-aussi mire itinérant, obligé de battre la campagne pour proposer ses services.
Sans oublier Huguelin, garçonnet enlevé des mains sadiques d’une tavernière sans scrupules; la comtesse Béatrice en proie à un complot; une bête monstrueuse qui sème la terreur. Des traîtrises,
des revirements, des puissants qui se jouent des humbles, des innocents sacrifiés sur l’autel du pouvoir et tant de pièges à déjouer, d’énigmes à élucider. La Science arrivera-t-elle à déchirer
les voiles du mensonge et de l’obscurantisme? Aesculapius est la première aventure de Druon de Brévaux, médecin expert” du Moyen Âge pris dans les mâchoires d’une incroyable machination et en
proie à de nombreuses énigmes historiques et mortelles.


Avis :

Ce roman nous plonge rapidement au coeur de l’action, avec Jehan Fauvel, mire (médecin) réputé. On commence donc
peu à peu à saisir les personnages, l’intrigue (une mystèrieuse pierre rouge, dont personne ne semble connaître les pouvoirs, mais que tout le monde tente de s’approprier) et l’époque, avec la
présence parfois opprésante de l’inquisition.

Pourtant après quelques chapitres, on bascule vers un autre personnage, sa fille, et commence là la véritable
histoire de Druon de Brévaux… pour notre plus grand plaisir, car ce personnage est attachant, intelligent, rusé, et bien accompagné, par Huguelin, petit bonhomme qui a tout à apprendre
!

L’écriture est à saluer, même si elle nécessite un temps d’adaptation, car elle plonge en plein dans cette époque
médiévale qui touche à sa fin. Cependant les notes de bas de page et le vocabulaire récurrent aide à se sentir rapidement à l’aise.

Druon de Brévaux c’est un peu le Sherlock Holmes du Moyen Age, car ce roman histoire est aussi un roman policier.
Des meurtres, des mensonges, des complots, des enherbements (empoisonnements) de quoi faire réfléchir notre héros (qui n’est d’ailleurs lui même pas toujours bien franc, mais c’est aussi ce qui
fait qu’on s’y attache… je ne peux pas vous en dire plus, même si on apprend tout cela rapidement!!)

Un roman historico-policier très réussi, que j’ai pris beaucoup de plaisir à dévorer, et auquel je n’ai qu’un seul
reproche à faire : il aura une suite, parce que de la pierre rouge, on n’en sait toujours pas plus !

Un très bon Andréa H Japp, auteur découverte au lycée, et que je prend plaisir à suivre depuis !


Eon et le douzième dragon d’Alison Goodman

Eon et le douzième dragon

Auteur : Alison Goodman
Traducteur :
Philippe Giraudon (de l’anglais)
Editeur :
La table Ronde 

Date : septembre 2009
Prix : 19 €
Nb de pages : 530

Premier Tome d’une série de ? tomes.

Thèmes : Chine impériale, Fantastique, Homme/Femme, Dragons

Présentation de l’éditeur :
“Eon et le douzième dragon commence à la veille de l’extraordinaire cérémonie au cours de laquelle
le dragon Rat désignera son apprenti. Chaque année, en effet, l’un des douze dragons énergétiques protégeant le pays choisit celui qu’il initiera à la magie du dragon.

Eona, seize ans, s’est durement entraînée pour devenir cet apprenti. Or, seuls les garçons sont élus. Au risque de sa vie, la jeune fille se fait passer pour un adolescent. Confronté à la haine du redoutable seigneur Ido, Eon doit s’engager dans un combat sans merci pour défendre son secret.

Un récit haletant, au coeur d’une Chine impériale mythique, où se mêlent amitiés et trahisons, pratiques et puissances magiques. Un grand roman d’aventures, qui se lit d’une seule traite.”

Résumé :
La présentation de l’éditeur dit déjà beaucoup de chose… Trop peut être même ai-je pensé en commençant ce récit… Que rajouter sans trop en dire… Sans doute que Eona va se retrouver
entraînéedans des combats bien plus grands qu’elle n’imagine, dans un monde où la politique et le luxe sont maîtres… Quand aux dragons, s’ils sont l’âme du livre, ne vous attendez pas à les voir
cracher du feu! Je m’arrête là, de peur d’en dire trop!

Avis :
C’est un véritable coup de coeur que Eon et le douzième dragon, qui m’a entrainé dans une aventure palpitante, au coeur d’une Chine impériale, mi réelle mi imaginée par l’auteur. Des descriptions savemment
placée, qui n’arrête pas l’action, des secrets en pagaille…
Le personnage principal, Eon, Eona donc, est attachant(e), empêtrée comme elle est dans ses mensonges, pleine de courage et si fragile à la fois. Cette double facette du personnage la rend même
parfois exaspérante… j’ai eu envie de la pousser en avant… Les autres personnages aussi sont hauts en couleur, il y a de tout… des Hommes Lune (eunuques), des travestis (même si ce n’est
pas dit comme ça)… Ce monde fantastique dans lequel ils nous entraînent est un monde charmant, charmeur même, mais dangereux ! Les dragons, invoqués par la pensée, semble avoir des pouvoirs immense et insoupçonné… Le seul point négatif, c’est peut être que ces secrets sont souvent facilement devinables à l’avance, et si j’ai été captivée, j’ai rarement été
surprise !
Ah non, il y a un deuxième point négatif… Je me suis lancée dans la lecture sans réfléchir dans Eon et le douzième dragon, et captivée que j’étais, j’ai bien senti qu’il allait y avoir un problème quand j’ai senti qu’il ne me
restait que peu de pages à lire, et que l’histoire était loin d’être close… Et en effet, ô désespoir, ô attente infinie, ô PAL qui ne descendra jamais… il y a un deuxième tome prévu pour 2010 !

Extraits :
“En poussant un profond soupir, je m’enfonçai dans l’eau jusqu’au menton. La chaleur gagnait progressivement mon corps. Je jetais un coup d’oeil autour du bassin
: les dragons étaient invisibles. La vapeur d’eau laissait sur ma langue un arrière-goût de gingembre contrastant avec l’amertume persistante de l’infusion de la faiseus de fantômes. Les yeux
fixés sur le mur du fond, couvert d’une mosaïque représentant Brin, le dieu du Fleuve, je comptai mes respirations. A la dixième expiration, je sentis ma vue se troubler tandis que mon regard
intérieur se tournait vers le hua s’écoulant dans la pièce. Un frémissement léger d’énergie effleura ma peau. Autour de moi, d’énormes silhouettes fantomatiques bougeaient et des yeux sombres
m’observaient. Je m’enfonçai plus avant dans l’énergie. Comme une ombre où chemine un rayon de soleil, le cercle des créatures indistinctes s’illuminé peu à peu et distinguai les coprs des
dragons brillant des couleurs de l’arc-en-ciel. Tous, sauf un.”

En image (clic pour agrandir) Différentes couvertures selon les éditions :

L’auteur : Alison Goodman
Née en 1966 à Melbourne en Australie, Alison Goodman a publié trois romans
couronnés de nombreux prix et traduits en plusieurs langues : Singing the dogstar blues, Killing the Rabbit et Eon et le douzième dragon (vendu dans 13 pays, Prix :2008 Aurealis Award for Best Fantasy Novel)

Source : l’éditeur et le site officiel de l’auteur

A noter que ce livre est sorti simultanément chez Gallimard Jeunesse
D’autres avis sur la blogosphère :

Un coup de coeur pour le théorème de l’escapin

Un livre attachant selon Esmeraldae

Une déception pour Clarabel

 

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