LD#26 Editions Créer

Pour ce 26ème rendez vous du Lundi Découverte, je vous invite à découvrir une maison d’édition auvergnate, comme moi! Vous ne connaissez pas ? Et pourtant cette petite maison d’édition n’a rien de nouveau, et tous les auvergnats l’ont au moins déjà croisé!

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34 ans d’existence, près de 200 titres et des thèmes de prédilection : L’Auvergne bien sûr mais aussi l’Architecture traditionnelle, l‘Ethnologie, l’Archéologie industrielle, l’Histoire et l’Histoire de l’Art. Une maison d’édition variée, ancienne, mais moderne aussi puisque la plupart des titres sont disponibles en version numérique !

“Faites partager votre amour de la connaissance et de la lecture!”

Voici leur devise !

Sur leur site Internet vous pouvez trouver toutes leurs publications ! Mais je vais tout de suite vous en présenter quelques unes ! 4 livres que j’ai eu l’occasion de lire, et qui ont tous un petit quelque chose de particulier! 2 aujourd’hui, 2 demain, de quoi séduire tout le monde!

 

Montluçon 1940-1944 d’André Touret

 

Un livre brillamment documenté qui nous présente une période sombre à Montluçon, ville de l’Allier.

Lié à l’histoire nationale, l’histoire de Montluçon nous permet de mieux comprendre cette période historique. Pour moi c’est réellement un livre poignant, parce que mes grands parents y étaient, dans ces années là, à Montluçon…
Un livre qui intéressera bien sûr plus particulièrement les habitants de la région, mais que je vous invite tout de même à découvrir!

 

 

Le train de Paris de Christian Izalguier

Ce livre retrace l’histoire d’une famille, au XIXème siècle, qui participe au développement du chemin de fer entre l’Auvergne et Paris.

Une fois de plus c’est richement documenté, le ton est très juste mais il permet à ce livre documentaire de ce lire comme un roman illustré. Je l’ai lu avec plaisir, sans pour autant que ce soit mon monde. J’ai apprécié le ton employé, j’ai trouvé les illustrations magnifiques et bien dans le ton, et l’ensemble m’a paru convaincant.

Mais ce qui me permet de recommander vraiment ce livre, c’est la réaction de mon grand père! Il lit peu, préfère les mots croisés, et pourtant il a dévoré ce livre ! Il l’a feuilleté pendant des heures, heureux de retrouver des choses connues, plus proches de son époque que de la mienne… Et puis les trains c’étaient son travail, ces lignes il les connaît par cœur, alors ça lui a fait plaisir d’en apprendre un peu plus, de remonter un peu le temps…

Un livre qui a su séduire deux publics totalement différents, d’âge et d’intérêt, d’habitude de lecture aussi…! Un livre intemporel, vraiment un bel objet en plus !

Extrait :
Dans la fraîcheur matinale de ce mois d’août 1925, le sifflet strident de Paris-Saint-Flour-Béziers déchire la brume qui s’attarde dans la vallée de l’Allanche.
Le panache de fumée craché par la locomotive mêle ses volutes aux bancs de brouillard qui dissuadent le soleil de venir réchauffer ces vallons retirés qui ourlent le Cézallier cantalien. Tout au long du parcours, depuis Bort-les-Orgues, s’égrène le chapelet des noms composés de ces petites gares de campagne qui desservent souvent deux bourgades. Des noms tellement évocateurs d’horizons si convoités qu’ils viendront des années après chatouiller sa mémoire : Antignac-Vebret, Condat-Saint-Amandin, Saint-Saturnin-Saint-Bonnet, Landeyrat Marcenat.
Lové dans un recoin du compartiment, Henri surnommé alors « Bouboule » en raison de l’aspect joufflu de son visage, scrute du regard le paysage qui défile sous ses yeux encore embrumés par le long voyage qu’il vient d’effectuer depuis Paris-Austerlitz.
Derrière les vitres, le décor s’anime soudainement ; les remous de la rivière sauvageonne, les montagnes aux flancs couverts de résineux, les gras troupeaux qu’accompagne le tintement des clochettes ; tout cela jaillit comme une bouffée d’air frais où se mêlent des senteurs, des saveurs si reconnaissables.
Cela fait un an qu’il attend cet instant, un an passé dans cet appartement exigu et sans âme de l’est parisien, à deux pas des boulevards des maréchaux, un an gâché par la grisaille et la vie déjà trépidante de la capitale. Comme tant d’autres auvergnats exilés à Paris, son père alors employé dans les bureaux de la Compagnie des Chemins de Fer du Paris-Orléans, n’aurait pour rien au monde laissé passer ce sacro-saint rendez-vous annuel avec les montagnes cantaliennes. Oh certes, il ne dansait certainement pas la bourrée sur les quais de départ de Paris comme le faisait dès le début du siècle les premiers voyageurs des fameux trains Bonnet, lancés par le fondateur de l’Auvergnat de Paris et qui permettaient à ses compatriotes de revenir régulièrement et à bon marché au pays. Mais ces échappées vers le Cantal, Ferrière et la vallée de l’Alagnon étaient vécues comme le culte d’un lien presque charnel unissant la famille à la terre.
Dans quelques instants, le long convoi parti la veille au soir de la gare d’Austerlitz arrivera en gare de Neussargues. La correspondance à sept heures vingt et une en direction d’Arvant sera prétexte à un étrange affairement de la part des hommes du rail. En un temps record, on y verra tout à la fois les « atteleurs » se charger d’accrocher les wagons, « l’acrobate » éteindre de l’extérieur les lampes des compartiments, d’autres cheminots vérifier et donner les ultimes soins à ce cheval monstrueux appelé locomotive, enfin « l’aboyeur » donner le signal du départ.

Demain je vous présente une BD et un livre de recettes… un peu particulier! Cette maison d’édition vraiment variée propose de nombreuses belles surprises!

Daddy est mort… retour à Sarcelles d’Insa Sané

 

 

Daddy est mort… retour à Sarcelles

d’Insa Sané

 

Roman adolescent

 

Editions Sarbacane (Roman), 2010

978-2-84865-422-, 15€

 

Daddy est mort… est le 4ème volet de la “Comédie Urbaine” d’Insa Sané.

 

Mots Clés : Paris, Banlieue, Violence, Famille, Slam

 

Présentation de l’éditeur :

“1995, Sarcelles.
Tandis que Djiraël s’envole pour Dakar, son pote Daddy a du pain sur le bitume : à 20 ans, il va être père. Alors faut qu’il
assure, et pour ça il a un plan… et un mystère à percer : l’identité de son géniteur. Un mystère qui va lui coûter la vie. Sa mort provoque une impitoyable guerre de quartiers entre Parisiens
et banlieusards, où Djiraêl, à peine rentré de Dakar, est entraîné, avec toute sa bande de potes.

Dans le clash se croisent histoires d’amour et serments d’amitié, cris de rage et larmes de joie… Tout ce qui nous tient
vivants quand le quotidien nous fait la gueule.”

 

Mon avis :

Daddy est mort… retour à Sarcelles est le 4ème tome d’une série et bien qu’il puisse se lire indépendamment il existe
de nombreux liens avec les trois autres romans, qui sont mis en avant. Peut-être est-il donc préférable de commencer par Sarcelles-Dakar. Tant pis, jai commencé directement par Daddy est
mort… retour à Sarcelles et ce qui m’a tout de suite sauter aux yeux, c’est l’écriture. J’avais présenté il y a quelques temps les éditions Sarbacane, ainsi qu’un autre roman de cette
collection. L’écriture est vraiment le mot d’ordre de cette collection, avec des écritures variées, différentes de ce qu’on a l’habitude de trouver dans des romans pour adolescents. La démarche
est intéressante, et l’écriture de ce roman aussi. Insa Sané est slameur et son écriture est clairement emprunte de sa musique. Trop peut être, car bien que j’aime le slam j’ai eu un peu de mal à
entrer dans l’histoire. Ensuite ce qui m’a dérangé c’est le vocabulaire. Ah c’est sûr ça fait jeune, ça fait branché, ça fait banlieue… sauf que bon, je n’ai pas tout compris, et ça c’est assez
rageant. Peut être suis-je trop vieille, ou bien est-ce parce que j’habite la campagne, mais des jeunes j’en côtoie tous les jours, je les entends parler entre eux et je les comprends sans
problème…

C’est dommage, vraiment, parce que passer ces petits problèmes, j’ai apprécié cette histoire. Ce roman est plein de vie, de
violence aussi, beaucoup, mais l’amour n’est jamais loin, et l’ensemble des personnages sont très intéressants. Des personnalités complexes, bien décrites, certains charismatiques, d’autres
moins, mais tous nous entraîne dans un tourbillon d’évènements dont on ne ressort pas indemne.

De beaux moments, une lecture qui laisse des traces, voilà qui font de ce roman pour adolescent intéressant, mais l’écriture ne
m’a pas permis d’adhérer complètement, bien qu’elle soit tout à fait maîtrisée.

 

 

Extraits :

quelques passages représentatifs de ce que je n’ai pas aimé :

“Pris sur le vif, youba eut un instant d’hésitation assez long pour que son complice risque de
piger qu’il y avait anguille sous roche… alors pour le prendre de vitesse, il se mit en devoir de réagir. Chassez le naturel du ghetto-boy, il revient avec son scaphanfre de gosse des rues sans
peur et sans reproche; notre amoureux malheureux redressa le menton :

-QUOI, je fous quoi? J’ai pas le droit de faire ma vie, enfoirée ? Et puis, je t’ai déjà dit
de pas m’appeler “négro” ! Putain espèce d’Antillais, t’as le cerveau flingué ou quoi ?! Trois cent ans d’esclavage, et tu causes comme si t’avais des chaînes aux pieds!

– Ouais… au moins, moi, j’fais pas genre j’suis libre sans maître. Hein négro
?

– Tu racontes que de la merde, mon pote.”

 

“-Tout à l’heure, j’étais avec à Farid à la Goutte-d’Or, au gred de Foued. V’là pas qu’y a un
enculé qu’essaye de me griller la politesse ! Alors moi, poliment, j’le tire par le col et j’lui dis de faire queue avant que je lui défonce sa race, t’as vu ? Putain, tu d’vinerais
jamais…”

 

“C’était fini. Fini. Daddy ne souffrirait plus. Fini. Il avait assez souffert… Tu sais quoi,
mon soce ? Au cas où t’aurais pas compris, à l’heure où tu me lis, Daddy est mort.”

 

La carte et le territoire de Michel Houellebecq

lacarteetleterritoire.gifLa carte et le territoire  
Auteur : Michel Houellebecq

Editeur : Flammarion

  Date :03/09/2010
Pages : 428 p.
Prix : 22 €
ISBN
   978-2-08-124633-1

Roman – Littérature française  – Rentrée Littéraire

Thèmes : Société, Média, Milieu artistique

 

 

Présentation de l’éditeur :

“Si Jed Martin, le personnage principal de ce roman, devait vous en raconter l’histoire, il commencerait peut-être par vous parler d’une panne de chauffe-eau, un certain 15 décembre. Ou de son père, architecte connu et engagé, avec qui il passa seul de nombreux réveillons de Noël. Il évoquerait certainement Olga, une très jolie Russe rencontrée au début de sa carrière, lors d’une première exposition de son travail photographique à partir des cartes routières Michelin. C’était avant que le succès mondial n’arrive avec la série des “métiers”, ces portraits de personnalités de tous milieux (dont l’écrivain Michel Houellebecq), saisis dans l’exercice de leur profession. Il devrait dire aussi
comment il aida le commissaire Jasselin à élucider une atroce affaire criminelle, dont la terrifiante mise en scène marqua durablement les équipes de police. Sur la fin de sa vie il accédera à une certaine sérénité, et n’émettra plus que des murmures.

L’art, l’argent, l’amour, le rapport au père, la mort et le travail, la France devenue un paradis touristique sont
quelques-uns des thèmes de ce roman résolument classique et ouvertement moderne.”

Avis :

Lorsque ce livre m’a été proposé par Priceminister, j’avoue avoir été faible, j’ai dit oui. Un match Despentes / Houellebecq, bof… mais lire le nouveau Houellebecq dont on entend sans arrêt parler, et dont j’ai découvert un extrait grâce aux Inrock, ça me tentait bien. D’autant plus qu’il faut avouer en préambule que si je connais l’auteur de nom (et pas toujours en bien), je ne l’ai jamais lu… Et puis j’ai croisé la route de Lili Galipette et George, qui faisaient une lecture commune, et je me suis dit que c’était l’occasion de lire ce livre. Sauf que voilà en ce moment j’ai une tonne de boulot, et hier soir à 22h je me suis rendue compte que je ne l’avais toujours pas commencé. J’ai donc
hésité un peu et puis je l’ai commencé, en me disant qu’au moins, si ça ne me plaisait pas je pourrais faire l’article… Sauf que voilà, j’ai accroché ! Résultat quand j’ai éteint la lumière, chéri dormait depuis longtemps, et même Page (ma chatte) m’avait abandonnée (enfin presque elle dort sur mes pieds de toute façon…)… il était près de 2h du mat’… Arg!

Bon et mon avis dans tout ça ? {Parce que là je sais pas si vous avez remarqué, mais on se croirait dans le journal de George}

Et bien contre toute attente, j’ai aimé… preuve soit qu’il ne faut pas écouter les on dit, soit qu’il faut écouter les avis
des émissions littéraires, qui pourtant correspondent rarement à mes goûts. Bref, oubliez les préjugés, et tenter l’aventure. /!\ tout de même, ce livre n’est pas un coup de coeur, et n’est pas mon préféré de la rentrée littéraire, mais il m’a fait passer une bonne nuit :)

Jed Martin est le personnage principal de ce roman, pourtant la narration est souvent indirecte, le montrant justement comme le personnage d’une histoire dont il est parfois le narrateur. J’ai du mal à donner mon avis sur ce livre, pourtant je pense que c’est ce qui m’a le plus marqué, cette alternance qui donne du rythme au récit et permet de prendre de la distance avec Jed, un artiste parfois attachant, souvent exaspérant! Combien de fois ai-je eu envie de le bouger… Et puis il y a les autres, ces personnages autour de lui… Son père, Olga, et le milieu artistique et des médias en général, et puis des personnages de fiction, qui ne le sont pourtant pas tant que ça, Houellebecq himself
en tête !

C’est certainement ce qui m’a le moins charmé dans ce roman, cette façon de descendre son image médiatique, tout en se lancant des fleurs sur son travail d’écrivain… et en en lançant aussi à d’autres au passage… (Beigbeder par exemple). C’est un des leitmotiv de ce roman me semble t’il, bien plus que l’histoire de Jed Martin, que de mettre en scène le monde des médias et de l’art, dans ce qu’il a de plus “successful” mais aussi de plus torve… Je ne sais pas, c’est intéresant, il remplace régulièrement le nom d’un auteur par son oeuvre, comme si l’homme n’existait pas tout à fait autant que son oeuvre, mais j’ai souvent trouvé cela assez surfait…

L’image que l’on a des personnages est proche de leur image médiatique réelle, mais où est la vérité ? Il me semble que Michel Houellebecq joue avec cette réalité, justement pour se moquer des médias qui le descendent souvent en flèche. Loin des thématiques obsènes qui lui sont chères, Houellebecq nous livre ici un roman où l’art est le prétexte d’une réflexion sur la société actuelle, et même future puisque l’histoire se déroule autour des années 2010, mais continue au delà. Vous trouverez quand même un peu de stérilité, un cancer de l’anus et des prostituées, mais peu de scènes entièrement consacrées au sexe pur !

La troisième partie est une enquête policière, sur le meurtre sanglant de Houellebecq (quitte à se mettre en scène, je pense que mettre en scène la mort de ce personnage fictif qui correspond à l’image médiatique de lui même est jouissif pour un auteur). Cette partie m’a semblé de trop dans le roman, elle a un intéret bien sûr, mais c’est la partie du roman que j’ai le moins aimé…

Finalement c’est un roman agréable à lire, qui donne une vision de la société (surtout parisienne, culturelle et médiatique…) intéressante !

 Extrait :
“Houellebecq ? C’est un bon auteur, il me semble. C’est agréable à lire, et il a une vision juste de la société.”

Allons vite lire l’avis de George et Lili Galipette, car j’ai le sentiment que ce roman ne plaira pas à tout le monde…

Ce livre fait parti des sélectionnés au Goncourt 2010, au coté d’Olivier Adam (Le coeur régulier), Thierry Beinstingel (Retour aux mots sauvages), Virginie Despentes(Apocalypse Bébé), Mathias Enard (Parle leur de batailles, de rois et d’éléphants), Maylis de Kerangal (Naissance d’un pont), Chantal Thomas (Les testament d’Olympe) et Karine Tuil (Six mois, six jours)

Cette sélection m’amène a une petite quesiton… un hasard qu’aucun éditeur n’ai deux livres sélectionnés, ou bien une répartition des honneurs, au détriment de certains ?

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Quatre articles sont prévus aujourd’hui, ce qui me semble difficilement réalisable… Cependant Lucie et les lucioles de Mayalen Goust, Elinor Jones (BD) et le résultat des concours devraient venir très vite !

Les Enchantements d’Ambremer de Pierre Pevel

Les enchantements d’Ambremer

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Auteur : Pierre
Pevel

Illustrateur (couverture) Johan Camou

Editeur : Livre de Poche (Le Pré au Clercs)
Date : 21/03/2007
Pages : 350 p.
Prix : 6 €
ISBN
978-2-253-11585-4

 
 
Roman
(aventure fantastique)


Thèmes : Monde féerique


Présentation de l’éditeur :
Paris, 1909.
La tour Eiffel est en bois blanc, les sirènes se baignent dans la Seine, des farfadets se promènent dans le bois de Vincennes… et une ligne de métro relie la ville à l’OutreMonde, le pays des
fées, et à sa capitale Ambremer Louis Denizart Hippolyte Griffont est mage du Cercle Cyan, un club de gentlemen-magiciens. Chargé d’enquête sur un trafic d’objets enchantés, il se retrouve impliqué
dans une série de meurtres.
L’affaire est épineuse et Griffont doit affronter bien des dangers un puissant sorcier, d’immortelles gargouilles et, par-dessus tout, l’association forcée avec Isabel de Saint-Gil, une fée
renégate que le mage ne connaît que trop bien…

Mon Avis :
Une couverture attirante, une tour Eiffel en bois, des fées, des magiciens… J’avoue ça commence déjà très bien. Et bien je vous rassure tout de suite, le reste du livre est
tout aussi bien!
Les personnages tout d’abord : Louis Denizart Hippolyte Griffont est le personnage principal. Ce mage vieux de quelques centaines d’année, est assez classique (pour un mage bien sûr) avec nombre de
caractéristiques totalement humaine. Il va mener cette aventure sans faire étalage de ces pouvoirs. Grâce à lui pourtant on va très rapidement se sentir à l’aise dans ce décor atypique, où le monde
entier et Paris principalement est pareil… et différent à la fois puisque peu à peu le monde féerique s’est rendu visible et connu. De nombreux autres personnages croisent Griffont, des femmes
surtout, fées, mages, reine maléfique… et puis un homme, un humain, un policier. Ce policier va en fait rendre cette histoire à notre portée, avec une enquête qui pousse Griffont à expliquer de
nombreuses choses. Chaque personnage a une place très importante, la plus attachante  étant sans nul doute Isabel…
Le roman est bien mené, avec des rebondissements, de nombreuses actions, et j’ai pris un grand plaisir à le lire. Pas un doute, pas un arrêt non plus dans cette aventure que j’ai lu d’une traite.
Un vrai petit bonheur, à conseiller (aussi) aux adolescents.

L’avis de mon Homme :
Un roman assez mignon, un peu long à mettre en place. Une ambiance et un monde bien construit, assez bien imaginé.

Extraits :
“Saisi d’un mauvais présentiment, Griffont se maudit de ne pas avoir ppris sa canne au passage, dans l entrée. Se tournant à demi il la vit en bas de l’escalier,
posée sur le guéridon. Il se concentra, fermales yeux une brève seconde et les rouvrit en prononçant à voix  basse :”El’hT !”
Le pommeau d’ot traversa les airs jusqu’au mage, qui l’attrapa au vol”