L’ogre de barbarie de Martine Guillet et Sophie Lebot

Un conte délicat et moderne rendant hommage à l’imaginaire.

L'ogre de Barbarie

Album pour la jeunesse dès 6 ans

L’ogre de barbarie

de Martine Guillet

et Sophie Lebot

Ed. Cipango, mai 2022,

ill. de Sophie Lebot,

32 pages, 18 euros

 

Présentation de l’éditeur: “Il faut dire qu’un ogre qui ne se goinfre pas de chair fraîche, ça n’est pas très sérieux…

Un conte décalé, plein d’humour, pour parler lectures, contes… et écologie!”

 

Dans L’ogre de barbarie, il est question d’un jeune prince féru d’histoires et de contes de fées. Il passe d’ailleurs tout son temps le nez plongé dans ses bouquins. Aussi, lorsque survient un ogre dévoreur d’arbres, la source même de ses précieux volumes, la vie d’Igor est chamboulée. Ce dernier finira par aller trouver l’ogre avec une idée derrière la tête (je vous laisse découvrir laquelle ;) ).

C’est frais, délicat; L’ogre de barbarie est un bel hommage aux contes de notre enfance. Le texte de Martine Guillet est très agréable à lire grâce aux figures de style qui apportent une certaine dynamique au récit. Et l’idée d’un ogre mangeur d’arbres est peu banale!

Quant aux illustrations de Sophie Lebot, elles sont tout simplement sublimes! Grâce aux perspectives, on a l’impression que les personnages ont une vie propre; qu’ils évoluent à travers les différents décors. Le stons sont doux, les couleurs se mélangent harmonieusement. C’est un vrai régal pour les yeux!!!

 

ogre de barbarie

 

Petit clin d’œil: à la fin, on aperçoit l’instrument de musique sans doute à l’origine de cet album.

 

L’ogre de barbarie est une pépite que je vous recommande chaleureusement!

 

~Melissande~

 

+ Un autre album ayant pour sujet la déforestation, présenté par Hérisson: Une forêt de Marc Martin

+ Un petit conte aux belles illustrations, présenté par Nathalie: Pi, Po, Pierrot de Chun-Liang Yeh et Samuel Riberon

Antigone peut-être – Album poétique ♥

AntigoneAntigone peut-être ♥

Martine Delerme

éd. Cipango (2022)

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Ouvrage paru dans une première édition en 2007 chez Panama

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Présentation éditeur : Elles s’appellent… Tatiana, Fatia, Juliette, Dolma, Keïko, Émilie, Antigone peut-être…

Martine Delerm livre avec cet ouvrage un témoignage fort et poétique sur l’enfance sacrifiée, particulièrement celle des filles, éternelles prisonnières des barbelés que leur tisse le monde, auxquelles est donnée ici une voix multiple.

Avec une postface inédite et le texte intégral en fin d’ouvrage.

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Une couverture aux dessins très doux. Un titre un peu intrigant. Voilà ce qui m’a tenté dans cet album. Je l’ai lu plusieurs fois depuis qu’il est arrivé chez moi. Et puis, je ne savais pas. Comment le présenter, comment en parler.

Parce qu’il m’a donné la chair de poule, qu’il m’a fait pleurer. Il est terrible ce poème (car c’en est un). En quelques phrases, on voit tout, on ressent tout. La guerre, la misère, l’enfermement.

Je mentirais si je disais que c’est amusant. C’est une sorte de constat implacable. Et presque sans espoir. Sauf, peut-être…

A lire, relire et faire lire.
Sans hésiter.

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Découvrir d’autres beaux albums aux éditions Cipango.

Le mythe d’Antigone, j’en avais entendu parler depuis longtemps, sans vraiment savoir de quoi il s’agissait. C’est un autre album qui m’a renseigné et donné envie de lire la pièce.

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