Harry Potter… et moi !

          Je vous en parle souvent dans des tags, sur les réseaux sociaux, à droite à gauche, mais je n’ai encore jamais fait réellement un article sur Harry Potter sur mon blog. Pourquoi ? Parce que je pense que tout le monde connait déjà notre petit magicien, parce c’est difficile de parler d’une telle saga, parce que les films aussi il faudrait en parler, parce que… La liste est longue, et ces arguments sont toujours valables, mais voilà, j’ai décidé de relire les 7 tomes d’Harry Potter. Encore. Certains tomes pour la 10ème fois, les derniers un peu moins.

J’ai découvert Harry Potter en 1999, pour la sortie du deuxième tome. J’ai accroché directement, et complètement à cet univers, et j’ai ensuite attendu, avec beaucoup d’impatience, la sortie des tomes suivants. A partir du 4ème je me suis d’ailleurs lancé en VO, pour savourer plus tôt de nouvelles aventures. Sans tout comprendre parfois, mais avec suffisamment de passion pour m’accrocher. Lu en français aussi à chaque sortie… et relecture de toute la saga pour chaque nouveau tome. Bref, Harry Potter et moi c’est une grande histoire. J’ai d’ailleurs un thème consacré pour quand je relis ou regarde un film… Je pot’pot’. Et quand je pot’pot’, on ne me dérange pas !

        Harry Potter c’est donc l’histoire d’un jeune garçon comme les autres, orphelin, qui découvre qu’il est issu d’une famille de sorcier, et donc sorcier lui-même. Il part alors étudié à Poudlard, l’école de sorcier, et découvre un nouvel univers, une nouvelle vie. Adolescence, famille, aventure, fantastique, tout est réuni pour captiver le lecteur, qui entre entièrement dans ce monde. Un monde qui coexiste avec le notre et qui permet de le rendre presque réel.

Un récit fluide, dont la complexité évolue avec l’âge du héros. Le lecteur enfant peut grandir avec Harry, évoluer en même temps que lui. Les tomes passent, Harry grandit, il est confronté à des aventures plus dures, des évènements plus choquants. Une réelle évolution qui fait la force de cet univers.

Les personnages, les adolescents, les adultes, les méchants, tous sont attachants car ils ont une histoire complète et complexe. Le lecteur en fait sa famille, ses amis, et pleure avec les héros les disparitions marquantes…

Les livres restent ce que je préfère dans l’univers Harry Potter, la plume de JK Rowling, mais aussi tous les détails, et le rythme du récit sont uniques.

Les films ont pourtant été vus et revus aussi, car ils proposent une mise en image très intéressante. Incomplets, avec des manques étonnants parfois, mais un bon complément aux livres, notamment pour tout ce qui concerne Voldemort, car les effets sont très bien réalisés. Mes livres préférés sont d’ailleurs les premiers, alors qu’en film je trouve la fin réellement éblouissante.

Jeux de société, jeux vidéos, j’ai testé beaucoup de chose autour de l’univers d’Harry Potter, même un swap très sympathique avec Bladelor. Il ne me reste plus qu’à visiter l’exposition parisienne et d’aller à la rencontre du Warner Bros Studio Tour Harry Potter, à côté de Londres. L’occasion de se promener dans les coulisses du film, de faire un tour à Poudlard (dans le bureau de Dumbledore), de boire de la bière au beurre, de jouer de la baguette ou du balais… Mini hérissonne est trop petite cette année, mais pourquoi pas l’été prochain ?

Et vous, avec Harry Potter, une histoire d’amour ?

Le grand livre des petits trésors

TrésorsLe grand livre des petits trésors

Nadine Robert & Aki (ill.)

Éditions Gallimard Jeunesse (2015)

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Tatsuo adore ramasser toutes sortes de petits objets qu’il trouve dans la nature. Sa grand-mère le sait bien, c’est pourquoi elle lui offre un beau sac rouge pour y mettre ses trésors.
Ensemble, ils parcourent six lieux différents : le bord de la rivière, la ville, la forêt, la campagne, le parc, la plage. Les deux promeneurs contemplent ce qui les entoure, s’émerveillent des beautés de la nature et des petites traces laissées par l’Homme.

Mon avis : A mi-chemin entre album, documentaire et livre-jeu, ce livre me semble intéressant pour initier les plus jeunes à l‘écologie. Il n’en parle pas directement, mais quand on regarde les “trésors” trouvés par Tatsuo (qui peuvent être une coquille d’escargot vide, des pétales de fleur ou encore une vis ou un bouton) on voit bien qu’il y a des choses qui n’auraient rien à faire dans la nature… Je dis qu’il s’agit aussi d’un album dans le sens où il y a une petite histoire et des dialogues entre Tatsuo et sa grand-mère.

GrandLivrePetitsTrésors*****

Et pourquoi livre-jeu ? Parce que toutes les deux pages le lieu de promenade change (bord de rivière, ville, parc, plage…) et qu’il y a à chaque fois à la suite, une double page qui récapitule les trésors trouvés et demande à l’enfant de rattacher le “trésor” à la chose à laquelle il appartient. Par exemple : Relier le bouton au pull ou les pétales de magnolia au magnolia…) De quoi apprendre quelques mots de vocabulaire au passage (un plectre, vous savez ce que c’est ? Moi je ne savais pas ! C’est un petit bout de plastique qui sert à jouer de la guitare, appelé aussi médiator).

J’ai bien aimé les couleurs, le dessin des décors et des animaux par contre je n’aime pas du tout la tête des personnages ! J’ai bien aimé aussi la page des “petits trésors vivants” (les animaux !). Une bonne idée d’activité à faire avec les enfants (qui parfois râlent quand on veut aller se promener…) que cette “chasse au trésor” !

SignatureNat

♥ Le soleil est pour toi ♥

le-soleil-est-pour-toiRoman pour adolescents – Coup de cœur

Le soleil est pour toi

 de Jandy Nelson

traduit par Nathalie Peronny

Gallimard Jeunesse, 2015
Scripto – 470 pages
9782070663576 – 15,90€
Existe en epub 11.99€

 

Jude et Noah sont jumeaux, et depuis leur enfance ils se partagent le monde. Le soleil est pour toi est leur histoire, celle de leur adolescence, de ce qui les a séparé au point qu’ils ne s’adressent plus la parole.

Noah raconte son été, à 14 ans, alors qu’il découvre son homosexualité. Peintre jusque dans ses pensées, il dessine le monde et imagine sans cesse des tableaux.
Jude, elle ,nous raconte sa vie deux ans plus tard. Elle qui aimait sortir, surfer, est maintenant attifée d’un grand pull et a coupé ses longs cheveux blonds. Suite au décès de sa mère, elle n’est plus vraiment la même…

L’un et l’autre sont rongés par leur propre vision d’une même histoire, par leur culpabilité, par leur rêves envolés. Et l’on assiste, inexorablement, dans l’avant et l’après, à ce qui mène à cette rupture entre eux, à la perte d’eux-mêmes.

L’intrigue en deux périodes est bien menée, mais ce sont les personnages et la narration qui m’ont particulièrement plu. Ces deux personnages, forts et faibles à la fois, et ceux qui les entourent, font partie de notre famille le temps de ces pages, on s’attache immédiatement, durablement, et même une fois la dernière page tournée ils restent dans un coin de notre esprit… Quant à la narration, elle est menée par une écriture profonde et légère à la fois mais surtout par un rapport à l’art très fort, qui, notamment dans la partie de Noah, permet de voir l’histoire et le monde autrement.

Ce rapport fort à l’art est particulièrement vibrant tout au long de ce roman, et il permet de créer un fil rouge au delà de la narration et au delà du temps. La mode, les supertisions, les fantômes, l’homosexualité, la famille, la drogue, les thèmes ne manquent pas dans ce roman, et tous sont abordés avec brio, sans s’appesantir…

Un magnifique roman vibrant d’émotions, dont on ne ressort pas indemne !

 

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

RDL#Septembre 2014

Ces livres que j’ai lus dont je n’ai pas eu le temps de parler en septembre 2014 (oui je sais, on est déjà mi-octobre!)

#Albums :

L’école d’Eliott de Françoise de Guibert et Olivier Latyk

Dans l’école d’Eliott, chaque page est un tableau qui permet de découvrir l’école. Dès l’entrée, avec Eliott et ses amis, chaque détails est expliqué pour les enfants, afin de leur présenter ce monde et les rassurer pour la rentrée.

Le livre joue sur sa forme et à l’intérieur sur les rabats pour offrir de nouvelles situations. Un grand livre cartonné aux pages épaisses, pour résister aux assauts des petites mains curieuses ! Si les amis d’Eliott sont présents et que les situations sont adaptées à ces enfants animaux, l’ensemble est avant tout documentaire, et ne raconte pas vraiment une histoire.

Un petit album très documentaire, idéal pour apprendre aux futurs élèves de maternelle à se repérer dans l’école et dans la journée d’école !

Gallimard jeunesse, 2014

Mes premières activités d’école maternelle

Sur le même principe, afin de préparer les enfants à l’école maternelle, Nathan propose un petit livre d’activités avec des magnets et un tableau magnétique : Apprendre les formes, les couleurs, les chiffres et les lettres, peu à peu.

Grâce à des exercices simples, l’enfant va pouvoir apprendre, accompagné par ses parents. Les activités proposent des apprentissages progressifs pour les enfants, avec des illustrations colorées et naïves, qu’il faut réaliser à l’aide des magnets notamment.

Un album d’activités ludiques et pédagogiques.

Nathan, 2014 – Haut comme trois pommes

Mon premier livre horloge

Dans la même collection, et sur le même principe d’apprentissage pour les enfants, ce livre horloge permet aux enfants d’apprendre à se repérer dans le temps : la journée, la semaine, les mois, les saisons et l’année, mais aussi et surtout l’heure. L’album est documentaire et s’il apprend des choses il propose surtout des activités pour que les parents puissent réviser avec l’enfant.

L’ensemble est simple, mais les petits encadrés, en bas, destinés aux parents, permettent d’avoir des idées d’activités à réaliser, grâce aux illustrations des livres.

Nathan, 2014, Haut comme trois pommes, 15,90€

 

Il y en a d’autres, plein, pas mal de BD et de Romans, mais si j’attends d’écrire mes avis, cet article ne paraîtra jamais, il a déjà bien trainé… Peut- être fin octobre ;)