Brune et Jules
de Nathalie Le Gendre
Roman adolescent, pas avant 12 ans…
Oskar Editions (Junior), 2010
9782350005515, 13,95€
Thèmes : Famille, Alcoolisme, SDF, Maladie, Fugue
Présentation de l’éditeur
Brune étouffe.
Vivant dans l’angoisse et la violence, elle tente de protéger ses jeunes demi-frère et soeur des colères de son beau-père. Mais qui la sauvera, elle, des agressions et de la souffrance quotidienne ? Quand Brune rencontre Jules, l’amitié naît aussitôt, inattendue, forte, solidaire, comme une bouffée d’oxygène dans un monde froid. Jules, ce vieil homme , au regard si doux, pourrait-il lui rendre sa joie de vivre ?
Mon avis
Pauvre Brune ! Cette adolescente que j’ai suivi tout au long de ce roman avec beaucoup d’appréhension m’a vraiment fait de la peine. C’est même presque trop! Une mère qui ne fait rien, un père parti loin, un beau père violent, une vie qui se disloque, et deux petits frères et sœurs à protéger, en plus des cours qui continuent… Ca fait beaucoup à porter, et Brune aurait pu tomber dans les bras de n’importe qui. Pourtant ici ce n’est pas une histoire d’amour entre adolescents qui nous attend, mais une histoire beaucoup plus touchante.
Je ne peux pas tout vous raconter, mais Brune va rencontrer Jules, un vieil homme, et s’y attacher. Elle va apprendre à regarder les choses différemment, mais est-ce que cela la sauvera ?
Bizarrement, et malgré certaines accumulations j’ai énormément apprécié ce roman, ces personnages. L‘ensemble est vraiment noir mais bien écrit et entrainant. Un très bon roman pour adolescents, loin des niaiseries et des clichés de certains, comme Le jour où je suis devenue mytho, à éviter absolument!
Un seul reproche, un détail, à la fin, qui ne sert à rien, vraiment à rien, et m’a même en partie gâcher le plaisir de cette belle lecture. Alors pour bien faire je crois qu’il ne faudrait pas aller jusqu’au bout… dur dur hein ?!
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EDIT du 31 mars : Suite à un commentaire de l’auteur je me permets d’ajouter cette information : “Ce roman est à 90% autobiographique et malheureusement les « accumulations » sont réelles… ainsi que la fin”