Mamie Gâteau s’emmêle le tricot

Mamie

Alzheimer, une maladie qui peut toucher toutes les familles…

A partir de 8/9 ans

Mamie Gâteau s’emmêle le tricot

Gwladys Constant & Gilles Freluche

Éditions Oskar (2018)

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Côme aime bien aller chez sa Mamie Madeleine. Mais depuis quelques temps, il s’y passe de drôles de choses ! Des objets qui disparaissent, qui changent de place… Mamie Madeleine a dit à Côme que c’était un fantôme qui lui faisait des blagues. Mais on ne peut pas dire que ça rassure le petit garçon, bien au contraire…

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Une très jolie histoire sur une maladie que chacun peut malheureusement avoir à côtoyer un jour : Alzheimer. C’est raconté avec beaucoup d’humour, et j’ai vraiment aimé la fin de l’histoire, pleine de tendresse et très touchante.

De cette auteure, nous vous avions déjà présenté “La crocheuse d’enfant” et Khadim le petit Lord

Sur Ricochet, la bibliographie de Gwladys Constant

Son site ici

Elle a également une page FB

Le site de Gilles Freluche

Les avis de Noukette et Jérôme

Blaise Cyrano : le raté magnifique ❤

Blaise Cyrano le raté magnifique est un roman pour adolescents bourré d’humour, de poésie, mais aussi d’amour.

Blaise CyranoRoman à partir de 11 ans

Blaise Cyrano
le raté magnifique

d’Arthur Ténor

Oskar, Septembre 2017
9791021405912, 14,95
Collection La vie, 192 pages

Thèmes : amour, adolescence, poésie, adaptation, écriture

***

Derrière cette couverture étrange -je ne suis pas fan des couvertures Oskar en général- se cache un roman truculent, et surtout un personnage magnifique : Blaise Cyrano !

Blaise Cyrano est un élève de 3ème un peu à part. Non seulement il maîtrise la langue française comme un pro, jouant avec les mots et parlant en rime, mais en plus, physiquement, il se démarque par un menton proéminent, qui fait beaucoup parler.

“Miroir, mon beau miroir, qui est le plus laid du royaume de Rostand ? […] il se répond d’une voix nasillarde :
– Mais c’est toi, Prince Cyrano. Puisque nul n’est affublé de plus disgracieuse difformité”

Blaise Cyrano n’est pas vraiment à l’écart pour autant, car sa langue aiguisée et son côté combatif en font un bon allié, il est tout de même complexé… alors avouer son amour à Roxane ? Impossible ! Encore moins quand Christian lui demande de l’aide pour écrire un mot doux à la même Roxane… Voilà notre Cyrano qui se transforme en poète de l’ombre… Les prénoms vous semblent familiers ? Ajouter Ragueneau et vous comprendrez qu’il s’agit véritablement ici d’une version moderne du Cyrano de Rostand !

Ce roman, qui met en scène un Cyrano moderne, est à la fois drôle et touchant. Outre les références à Cyrano de Bergerac, qui sont nombreuses, la prose en rime et les situations cocasses construisent une accumulation humoristique. Cet adolescent complexé dans la sa tête et complètement décomplexé dans ses mots cerne bien la personnalité de nombreux jeunes, et il oscille entre héros parfait et anti-héros que l’on aimerait secouer… Grâce à cet humour toujours sous-jacent, et cette verve attendrissante, qui en fait un chevalier un peu particulier, le lecteur s’attache à Cyrano.

Puisque ce jeune polisson ne sait comment décrire cet appendice qui me sert de menton, proposons-lui quelques formules sur différents… tons.
Il fait mine de réfléchir, en se caressant le menton. Puis soudain, il paraît trouver :
* Façon slameur : « Accepte-le tel qu’il est, accepte-toi comme t’es né. Faut pas croire que t’es seul, parce que t’as une drôle de gueule. Ton menton, c’est qu’un accident de naissance, pour les cons rien qu’une drôle de protubérance »…
* Façon patriote : « Il est sur tous les fronts, ce menton volontaire, car il ne laisse passer aucun affront. C’est un héros hors pair. »

Arthur Ténor réussi avec brio à conjuguer modernité et classique, dans une version résolument drôle, accessible, qui ne manque pourtant pas de poésie avec des tournures ampoulées et des rimes à gogo!

Une histoire d’amour, mais surtout d’adolescence, pleine d’humour, avec un héros inoubliable !


+ Le blog d’Arthur Ténor

+ Une participation hasardeuse au Challenge Je (re)lis des classiques – à ma façon ^^
+ Challenge Petit Bac – prénom

+ D’autres romans d’Arthur Ténor à découvrir sur Délivrer des Livres :
RomanDunNonMort
A mort l’innocent et Le roman d’un non-mort

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

La petite femme du Père Noël

petiteLa petite femme du Père Noël

Kochka
Éditions Oskar (2017)
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Rose d’hiver, auteure à succès solitaire, fait la connaissance, quelques jours avant Noël, de plusieurs enfants : Noëlle, une fillette en fauteuil roulant, Max, un jeune garçon plein de sombres pensées et son ami Gaspard ainsi que Pêche, une étonnante petite fille…

Ensemble, ils vont vivre une aventure qui changera leur façon de voir les choses, et par la même occasion, leur vie !

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Quand quelqu’un souhaite quelque chose qui semble impossible, on lui dit “tu crois au Père Noël” ! Et si c’était ça qui donne un sens à la vie ? La capacité à s’émerveiller, à rêver les yeux ouverts ?

Une très jolie histoire de Noël, sur le pouvoir de l’imaginaire et la force que donne une vision “positive” des choses…

Un petit roman résolument positif !! Facile à lire, mais plutôt à partir de fin CE1/Ce2, la police est grosse, les chapitres courts, mais il n’y a pas d’illustrations et il fait quand même 110 pages !

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Sur Ricochet, une petite biographie de l’auteure et une bibliographie qui à l’air assez complète !

Éditions Oskar

Chez cet éditeur, nous vous avons déjà présenté : La femme noire qui montra le chemin de la liberté, Grégoire le froussard (3ème livre présenté dans ce récap Halloween), Le secret de grand-oncle Arthur (4ème livre présenté), Mon frère a une tornade dans la tête, Banzaï Sakura, Même pas cap

*** Joyeuses fêtes de fin d’année ! ***

Harriet Tubman l’étonnante histoire

Harriet

La femme noire qui montra le chemin de la liberté

Ou l’étonnante histoire d’Harriet Tubman

Éric Simard & Yann Tisseron (ill.)

Collection Histoire & Société (Résistantes & Résistants)

Éditions Oskar (2016)

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Harriet Tubman (1822-1913) née Arraminta Ross, née esclave, de parents esclaves. Son année de naissance n’est pas sûre, ni son lieu de naissance, car on n’enregistrait pas la naissance des esclaves à cette époque. Quand elle était enfant, on lui a dit que sa grand-mère était arrivée d’Afrique par bateau négrier, en provenance du Ghana, mais de cela non plus, elle n’était pas sûre.

Après avoir vécu comme esclave de nombreuses années, après avoir été maltraitée, frappée par ses “propriétaires” (ça me hérisse le poil d’écrire ça, comment peut-on se considérer propriétaire de quelqu’un ????)

A l’âge de 27 ans, Harriet décide de s’évader pour aller vivre en femme libre dans les états du nord. Son premier essai échouera, la deuxième fois sera la bonne.

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Dans ce  roman documentaire

ou documentaire qui se lit comme un roman, c’est un personnage bien étrange qui nous raconte l’histoire. En effet, le narrateur n’est autre qu’une cicatrice, résultat de l’improbable rencontre entre la tête d’Harriett  et un poids de 2 livres lorsqu’elle avait 15 ans…

Harriet Tubman by Squyer, NPG, c1885.jpg

Elle souffrira des séquelles de cette blessure toute sa vie, mais ça ne l’empêchera d’être une “femme de tête” écoutée et respectée au point d’être surnommée “Général Tubman” !

A la fin du livre

une partie purement documentaire présente un glossaire, une frise chronologique (petit bémol, pourquoi commencer la frise en l’an 1346 av JC ?), une carte des États-Unis pendant la guerre de sécession et une succession de petits encadrés sur l’esclavage et la guerre de sécession, mais aussi sur l’art, la vie quotidienne, les sciences et techniques… à cette époque là !

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C’est un roman/documentaire que j’ai trouvé intéressant et bien fait (même si j’ai trouvé qu’il manquait quelque chose à la partie romancée, un peu de rythme peut-être ?), indiqué pour les enfants en fin de primaire et collège, mais qui pourra aussi intéresser les plus grands, la preuve, j’ai appris des choses !

La partie roman fait 50 pages et la partie documentaire -bien illustrée- à peine 20.

Dans la même collection, il existe “La femme noire qui refusa de se soumettre : Rosa Parks”.

Sur le site “Histoire d’en lire” ” vous trouverez d’autres romans de cette collection “Histoire et société”

D’autres avis : Blandine, Entre les pages, et celui de livrelibre, moins convaincue.

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Où se cache la bêtise humaine…

En 2016, le président Obama avait décidé d’honorer la mémoire de cette résistante, de cette femme courageuse qui a sauvé tant de gens et qui est une des figures majeures de l’abolition de l’esclavage aux États-Unis en mettant son portrait sur les billets de 20 dollars à partir de l’année 2020.

Mais il semblerait que l’administration de Mr Trump ne souhaite pas faire figurer une militante abolitionniste sur les billets américains…

Un joli conte sur l’esclavage : Coton Blues

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