Ounga Pouliche des steppes de Nathalie Pilley Mirande

Roman jeunesse

Ounga Pouliche des steppes

de  Nathalie Pilley Mirande


Zulma Jeunesse, février 2009
Prix : 5,50 €

Thèmes : Cheval, steppes, Mongolie, amitié

“Ah ! Vivre au plus près des chevaux qui galopent librement dans la steppe, monter à cru à la manière des Mongols… “


Alice est une jeune fille actuelle, parisienne qui vit aux Etats Unis et parle russe… Sans qu’on ne sache trop pourquoi ni comment, on la trouve sur un camp de nomades mongoles où elle semble attendue… Bref passons, par la suite ça n’a pas grande importance… On voit bien qu’elle n’est pas de là, mais c’est l’occasion de tout nous décrire de tout nous expliquer sur cette vie en pleine nature, où les chevaux sont ultra présents. Une histoire sympathique, pleine de paysages et de personnes inconnues…

Je suis très partagée par ce livre. D’un coté l’histoire est très classique, mais en même temps je ne connaissais pas du tout la Mongolie… et j’ai appris pas mal de choses! Partagée cependant parce que ce roman jeunesse n’est pas raconté à la première personne… Ainsi à part quelques dialogues, ce roman ne permet pas vraiment de se sentir proche des personnages et toute l’histoire ne semble finalement qu’un pretexte à la découverte de la Mongolie.

Beaucoup de descriptions,  on sent bien que l’auteur veut faire passer son amour pour la Mongolie, nous faire vivre sa découverte…

Vous connaissez? 

Extraits :
“Tout l’après midi Alice s’initia aux gestes ancestraux que les femmes mongoles effectuaient dans la steppe depuis la nuit des temps : racommoder une paroi de feutre déchirée, doubler une veste de fourrure, tanner une peau de marmotte, battre l’aïrak, faire provision de bouses de yaks pour le feu…. Pendant ce temps l’aïeule Iénissa confectionnait des rubans de soie à franges dorées. Ils étaient destinés à décorer les chevaux qui participeraient au festival du Naadam le lendemain.”

Le petit plus :
A la fin, un carnet ethiologique permet d’en apprendre encore un peu plus, et même de faire un test (vraiment nian nian “Peux tu faire le bonheur d’un cheval?”) réalisé par l’auteur.

Mini-Biographie (source : le livre)
Nathalie Pilley Mirande est une passionnée de chevaux. Cavalière depuis l’enfance, propriétaire de pur-sang arabes, elle est également journaliste à 30 Millions d’Amis. On lui doit un premier roman pour la jeunesse, Coeur de mustang, ainsi que des cahiers éthiologiques dans la série Ranch de la Pleine Lune.

Eon et le douzième dragon d’Alison Goodman

Eon et le douzième dragon

Auteur : Alison Goodman
Traducteur :
Philippe Giraudon (de l’anglais)
Editeur :
La table Ronde 

Date : septembre 2009
Prix : 19 €
Nb de pages : 530

Premier Tome d’une série de ? tomes.

Thèmes : Chine impériale, Fantastique, Homme/Femme, Dragons

Présentation de l’éditeur :
“Eon et le douzième dragon commence à la veille de l’extraordinaire cérémonie au cours de laquelle
le dragon Rat désignera son apprenti. Chaque année, en effet, l’un des douze dragons énergétiques protégeant le pays choisit celui qu’il initiera à la magie du dragon.

Eona, seize ans, s’est durement entraînée pour devenir cet apprenti. Or, seuls les garçons sont élus. Au risque de sa vie, la jeune fille se fait passer pour un adolescent. Confronté à la haine du redoutable seigneur Ido, Eon doit s’engager dans un combat sans merci pour défendre son secret.

Un récit haletant, au coeur d’une Chine impériale mythique, où se mêlent amitiés et trahisons, pratiques et puissances magiques. Un grand roman d’aventures, qui se lit d’une seule traite.”

Résumé :
La présentation de l’éditeur dit déjà beaucoup de chose… Trop peut être même ai-je pensé en commençant ce récit… Que rajouter sans trop en dire… Sans doute que Eona va se retrouver
entraînéedans des combats bien plus grands qu’elle n’imagine, dans un monde où la politique et le luxe sont maîtres… Quand aux dragons, s’ils sont l’âme du livre, ne vous attendez pas à les voir
cracher du feu! Je m’arrête là, de peur d’en dire trop!

Avis :
C’est un véritable coup de coeur que Eon et le douzième dragon, qui m’a entrainé dans une aventure palpitante, au coeur d’une Chine impériale, mi réelle mi imaginée par l’auteur. Des descriptions savemment
placée, qui n’arrête pas l’action, des secrets en pagaille…
Le personnage principal, Eon, Eona donc, est attachant(e), empêtrée comme elle est dans ses mensonges, pleine de courage et si fragile à la fois. Cette double facette du personnage la rend même
parfois exaspérante… j’ai eu envie de la pousser en avant… Les autres personnages aussi sont hauts en couleur, il y a de tout… des Hommes Lune (eunuques), des travestis (même si ce n’est
pas dit comme ça)… Ce monde fantastique dans lequel ils nous entraînent est un monde charmant, charmeur même, mais dangereux ! Les dragons, invoqués par la pensée, semble avoir des pouvoirs immense et insoupçonné… Le seul point négatif, c’est peut être que ces secrets sont souvent facilement devinables à l’avance, et si j’ai été captivée, j’ai rarement été
surprise !
Ah non, il y a un deuxième point négatif… Je me suis lancée dans la lecture sans réfléchir dans Eon et le douzième dragon, et captivée que j’étais, j’ai bien senti qu’il allait y avoir un problème quand j’ai senti qu’il ne me
restait que peu de pages à lire, et que l’histoire était loin d’être close… Et en effet, ô désespoir, ô attente infinie, ô PAL qui ne descendra jamais… il y a un deuxième tome prévu pour 2010 !

Extraits :
“En poussant un profond soupir, je m’enfonçai dans l’eau jusqu’au menton. La chaleur gagnait progressivement mon corps. Je jetais un coup d’oeil autour du bassin
: les dragons étaient invisibles. La vapeur d’eau laissait sur ma langue un arrière-goût de gingembre contrastant avec l’amertume persistante de l’infusion de la faiseus de fantômes. Les yeux
fixés sur le mur du fond, couvert d’une mosaïque représentant Brin, le dieu du Fleuve, je comptai mes respirations. A la dixième expiration, je sentis ma vue se troubler tandis que mon regard
intérieur se tournait vers le hua s’écoulant dans la pièce. Un frémissement léger d’énergie effleura ma peau. Autour de moi, d’énormes silhouettes fantomatiques bougeaient et des yeux sombres
m’observaient. Je m’enfonçai plus avant dans l’énergie. Comme une ombre où chemine un rayon de soleil, le cercle des créatures indistinctes s’illuminé peu à peu et distinguai les coprs des
dragons brillant des couleurs de l’arc-en-ciel. Tous, sauf un.”

En image (clic pour agrandir) Différentes couvertures selon les éditions :

L’auteur : Alison Goodman
Née en 1966 à Melbourne en Australie, Alison Goodman a publié trois romans
couronnés de nombreux prix et traduits en plusieurs langues : Singing the dogstar blues, Killing the Rabbit et Eon et le douzième dragon (vendu dans 13 pays, Prix :2008 Aurealis Award for Best Fantasy Novel)

Source : l’éditeur et le site officiel de l’auteur

A noter que ce livre est sorti simultanément chez Gallimard Jeunesse
D’autres avis sur la blogosphère :

Un coup de coeur pour le théorème de l’escapin

Un livre attachant selon Esmeraldae

Une déception pour Clarabel

 

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

L’envolée sauvage de Galandon et Monin

L’envolée sauvage
Auteur : Laurent Galandon
Illustrateur : Arno Monin
Editeur : Bamboo
Collection : Angle de Vue
Date : spetembre 2006 – novembre 2007
Prix : 12,90 €
 
Bande Dessinée, en 2 tomes.
(jeunesse)
Tome 1 : La Dame Blanche
Tome 2 : Les Autours des palombes

Thèmes : Seconde Guerre Mondiale, Juif, Déportation, Camps, Oiseaux.


Présentation de l’éditeur :
“France, 1941. Jeune orphelin fasciné par les oiseaux, Simon vit dans sa campagne, loin de la tourmente. Pourtant, l’antisémitisme s’insinue progressivement jusque dans son quotidien pour lui
rappeler qu’il est juif.

Confronté à la bêtise humaine, Simon va devoir fuir. Pourtant, où qu’il se trouve, la Dame Blanche apparaît : prédateur de mauvais augure ou ange gardien nocturne ? Sa fuite l’emmènera jusque dans
les montagnes où il pensera trouver un nouveau temps de paix. Mais la gangrène se propage et sa descente aux enfers ne fait que commencer…

Tout au long de sa fuite, Simon apprendra que vivre dans un monde libre s’avère plus difficile que de vivre enchaîné.”

Résumé :
Simon vit avec d’autres enfants dans une maison de campagne, gérée par un curé. Rapidement l’antisémitisme s’insinue dans le village, et oblige Simon à fuir. Un institut pour jeune délinquant, un
wagon à bestiaux, une vieille grange qui appartient à une aveugle et son fils, simple d’esprit, la cabane de montagne d’un résistant, et puis un autre wagon, vers un camp… Tout au long de cette
histoire, beaucoup de sensibilité, des personnages très humains, d’autres beaucoup moins, et surtout des oiseaux…. beaucoup… Gédéon, un pigeon résistant, Adolph et Eva, des aigles allemands, et
puis la Dame blanche, sensée porter malheur, et qui apparait et parle à Simon, avant chaque évenements…

Avis :
Une très belle bande dessinnée, un coup de coeur, malgré ce thème assez classique de la déportation des juifs. Beaucoup de sensibilité, mais rien de trop, on passe outre les clichés, même dans le
camp, la vie est abrégé pour laisser plus de place aux oiseaux….
Complété par des dessins très sympathiques, un vrai bon moment!

Extraits :
“Allez Simon debout, sinon c’est une balle dans la nuque!
Tant pis, je peux plus… j’y arrive plus Marek.
J’ai peut être quelque chose pour toi, moins dur que ce que tu fais…. Le Lagerführer, il a des oiseaux de chasse, tu vois?
Oui … des rapaces… j’ai vu.
Oui c’est ça, plusieurs, il faut quelqu’un pour nettoyer la cage, les nourrir… “

En image (clic pour agrandir):

L’illustrateur : Arno Monin (lien vers son blog)

Une nuit de Christine Féret-Fleury

Une nuit, de Christine Féret-Fleury.- Motus, 2007.- 16p., 4,50€

Présentation de l’éditeur :

Une nuit sur la ville.

Il neige.

Entre les immeubles,
une voiture est garée.
Une voiture rouge.



Mon avis :

Un livre qui commence tout doux, comme la neige qui tombe, avec les sourires d’un enfant… Et puis peu à peu, on passe d’appartement en appartement, on découvre les pensées des habitants, devant
cette neige, et cette voiture rouge, en bas, devant l’immeuble…
Au matin, des sirènes, et du monde autour de la voiture rouge…
Je ne vous raconte pas la fin, mais j’ai aimé la façon de traiter ce thème  !

Un tout petit livre, intéressant!