Tipi, curry et bon appétit !

CurryRoman humoristique
A partir de 6 ans

Tipi, curry et bon appétit !

N. Zimmermann & V. Deiss (Ill.)

Nathan Poche (2007)

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Ce petit livre (41 pages) compte 7 chapitres, un par jour de la semaine. Car à l’école, c’est la semaine du goût.

Le lundi, menu spécial : sardines aux kiwis, pâtes noires (à l’encre de sèche) et un gâteau à la patate douce.

Mardi, on lutte contre la malbouffe ! D’accord, mais comment on la reconnaît ?

Mercredi, pas d’école. On attend le jeudi avec impatience. Car un grand chef Sioux doit venir à l’école… Jeudi, un monsieur arrive mais il n’a ni arc ni flèches pour lutter contre la malbouffe…

Je vous laisse découvrir tout seul les autres jours qui sont tout aussi drôles !

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Un petit roman très amusant pour apprendre qu’on peut manger des choses qui soient à la fois bonnes au goût et pour le corps !

Moi, d’avoir lu tous ces noms de plats indiens (curry, tandoori, chapatis, biryani…) ça m’a donné envie de manger indien. A la fin, une petite fille raconte que sa maman est marocaine et qu’elle fait du tajine aux amandes, des brochettes, des boulettes, de la pastilla et des gâteaux au miel… Miam !

Mais c’est pas malin parce que maintenant, j’ai faim !!

Un petit roman bourré d’humour qui donne envie de manger plein de bonnes choses !

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D’autres livres “premières lectures” chez Nathan, ici, et

Un livre lu dans le cadre du RAT (Read-A-Thon ou marathon de lecture)

organisé par

Les participantes à ce week-end : Bidib (Insta), Blandine, Jojo en Herbe (Insta), Hilde

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On a tué Bisou ! Roman policier turc

BisouRoman policier Turc

On a tué Bisou !

Mehmet Murat Somer

Traduit du Turc par Gökmen Yilmaz

Actes noirs

Actes Sud (2007)

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Éditeur : “J’étais confronté à deux meurtres : Bisou d’abord, une de mes filles à la belle poitrine siliconée, puis la vieille voisine d’au-dessus de chez elle. Et ces meurtres impliquaient leur lot de suspects : un réseau de maîtres chanteurs, Sureyya Eronat, chef du parti ultraconservateur dont le seul nom fait frémir, des journalistes qui jouaient l’autocensure et un grand nombre de célébrités aux mœurs légères couvant leurs petits secrets d’alcôve. Pour agrémenter cette brochette, il y avait également Sofya, elle qui autrefois m’avait vendu aux hommes, qui mettait tout en œuvre pour assouvir son pouvoir sur moi. Je commençais à en avoir ras les bigoudis ! Et j’allais oublier Hassan, avec son pantalon tombant sur les fesses, et dont on connaissait le goût pour les ragots, mais là, il dépassait les bornes. Croyez-moi. c’était toute une histoire !”

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C’est une histoire que j’ai trouvé plutôt originale. Déjà parce que ça se passe dans le monde de la nuit et des travestis et que je n’ai pas souvent lu de romans sur ce thème. L’enquête en elle-même n’est pas extraordinaire, mais les personnages sont amusants. Surtout le narrateur/trice (du coup, je ne sais pas si on dit il ou elle ?) homosexuel travesti en femme (style Audrey Hepburn, la classe !). Bref, ça ne se prend pas au sérieux, c’est plutôt léger et humoristique. Et ça m’a bien plu.

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Un roman qui participe à plusieurs challenges

Le Printemps de la littérature turque proposé par Emmanuelle

(Encore un challenge découvert grâce à PatiVore)

Bisou

Le tour du Monde en 80 livres proposé par Bidib

monde

Chaleur du sang – Roman

ChaleurRoman

Chaleur du sang

Irène Némirovsky

Denoël (2007) / France Loisirs (2008)

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Résumé éditeur : Dans un hameau du centre de la France, au début des années 1930, un vieil homme se souvient. Après avoir beaucoup voyagé dans sa jeunesse, Silvio se tient à l’écart, observant la comédie humaine des campagnes, le cours tranquille des vies paysannes brusquement secoué par la mort et les passions amoureuses.
Devant lui, François et Hélène Érard racontent leur première et fugitive rencontre, le mariage d’Hélène avec un vieux et riche propriétaire, son veuvage, son attente, leurs retrouvailles. Lorsque leur fille Colette épouse Jean Dorin, la voie d’un bonheur tranquille semble tracée. Mais quelques mois plus tard, c’est le drame. La noyade de Jean vient détruire la fausse quiétude de ce milieu provincial. L’un après l’autre, les lourds secrets qui unissent malgré eux les protagonistes de cette intrigue vont resurgir dans le récit de Silvio, jusqu’à une ultime et troublante révélation…

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Lu il y a quelques jours (une dizaine ?) j’ai mis le résumé de l’éditeur car j’ai tout oublié de cette histoire ou presque ! C’est un peu surprenant et assez rare que j’oublie aussi vite une histoire. Pourtant, après un départ un peu difficile lié à quelques tournures de phrases que j’ai trouvé surprenantes, j’en garde le souvenir d’une lecture plutôt agréable. Mais difficile d’en dire plus…

Sur le site de l’éditeur, vous pourrez lire la préface d’Olivier Philipponnat et Patrick Lienhardt.

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Un roman qui participe à 3 challenges

Le tour du monde en 80 jours livres (Ukraine) chez Bidib

monde

à l’Objectif PAL chez Antigone

et au challenge 2022 en classiques

(Publié en 2007 mais écrit avant 1942)

2022

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Le gardien du phare – Roman

gardien

Roman

Le gardien du phare

Catherine Hermary-Vieille

Albin Michel (2007)

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Novembre 1897. Sur l’île aux chiens, le prêtre et le médecin discutent.

– “Inutile de s’acharner, elles sont perdues. (…)

– Qui aurait pu penser que ces malheureuses sombreraient ensemble !” Soupire le père Leblanc.

Ces trois malheureuses, ces trois femmes, ce sont Camille, Anne et Mathilde. Elles se sont échouées sur une île sauvage et probablement déserte. Sauf si le phare qu’elles aperçoivent a un gardien.

Camille est aveugle de naissance. Dans cet endroit désolé, elle n’a plus besoin de canne. Pour elle, cet îlot est un refuge.

Anne, c’est l’étrangère qui, en 4 ans, n’a jamais réussi à s’intégrer à la communauté malgré tous ses efforts. Et puis il y a Mathilde. Mathilde, avec son fichu caractère, fait peur. Passant d’un homme à l’autre, semblant ne jamais s’attacher, elle est considérée comme une traînée par les îliens. Toutes trois dissimulent de lourds secrets.

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Un quasi huis-clos réunit ces femmes que l’on apprend à connaître page après page. Aucune n’a eu une existence facile. Toutes ont des choses à “se reprocher” ou le pense.

Même si je me suis assez rapidement doutée du sort qui attendait ces trois femmes, j’ai beaucoup aimé ce roman. C’est dur, âpre et poétique à la fois. Trois beaux portraits de femmes dans un milieu rude et plein de secrets. L’écriture est belle, fluide et rythmée. Et il y a une atmosphère très particulière ! Je l’ai dévoré en moins de 2 jours (parce que j’avais d’autres choses à faire, sinon je l’aurai lu d’une traite !)

Je vous conseille de vous jeter à l’eau sans lire trop d’avis ou de critiques avant, certains dévoilant beaucoup trop de choses !

Une belle découverte.
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Extrait : 2 novembre 1897

– Où avons-nous échoué, Camille, Anne et moi ? L’îlot est singulier et, sans la lumière du phare qui semblait nous guider, nous aurions été toutes trois englouties. Combien d’heures avons-nous dérivé ? Le brouillard est épais et je ne peux me faire une idée précise de ce qui nous entoure : des rocs je présume, du sable, des arbustes rabougris, une lande aride, un chenal où s’engouffre la mer qui nous sépare du phare.