Le noël de Rita et Machin

Le Noël de Rita et Machin,

de Jean Philippe Arrou Vignod

et Olivier Tallec,


Gallimard
Jeunesse 6,90e

 

Rita et Machin sont deux compagnons inséparables, qui apparaissent dans de petits albums toujours magnifiques…

Dans celui ci, le Noel de Rita et Machin on les retrouve à la veille de Noel, en train de s’occuper des derniers préparatifs : lettre au père Noel, décoration du sapin, préparation de la bûche, sans oublier une petite surprise pour le père Noel et ses rennes… Duo infatiguable quand il s’agit de faire des bétises, ils ne manqueront pas cette occasion…

Des dessins comme des gribouillages parfois, mais très sensibles et touchants…J’aime beaucoup la plume d’Arrou Vignod, et je suis fan des dessin de Tallec… mon avis n’est donc sans doute pas le mieux éclairé !

Album dès 4ans

Vous trouverez une panoplie d’autres titres (peut être trop?) comme Rita et Machin à l’école, Rita et Machin à la piscine, Rita et Machin à la plage, Les courses de Rita et Machin, Le dimanche de Rita et Machin…

A lire ou offrir!  

 

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Les blagues de Toto

Les Blagues de Toto

Thierry Coppée

Quand j’étais petite j’adorais les blagues de Toto (j’aime toujours d’ailleurs) alors quand une élève m’a fait découvrir les blagues de Toto LA bd, j’ai sauté sur l’occasion!

Thierry Coppée est un instit, qui se sert tant des blagues de Toto qui circulent, que de son expérience personnelle, pour raconter en planche BD la vie de Toto…

A chaque page son histoire, aucun risque de se lasser, des copains qui reviennent sans cesse… On est pas loin des “classiques” du genre… un savant mélange de Titeuf, Cédric et l’élève Ducobu… Le tout servi par des illustrations très claires, et un Toto avec un petit nez adorable…

Je craque complètement pour ce personnage, qui permet aisément de décompresser entre deux dossiers et trois cafés (je suis fonctionnaire tout de même) au boulot!

Il existe actuellement 7 tomes, aux titres révélateurs :
L’école des vannes
La rentrée des crasses
Sous les cahiers la plage
Tueur à gags
Le maître blagueur
L’as des pitres
La classe qui rit

Je n’ai pas encore lu les deux derniers, peut être Thierry Coppée s’essouffle t’il…?

Et juste pour vous :

 

L’homme de cinq heures de Gilles Heuré

9782253089810FS-copie-1.gifL’homme de cinq heures

 de Gilles Heuré

Viviane Hamy,  19/08/2009
 978-2-87858-298-7, 19,00 €
285 p.

   Thèmes : Quête d’identité, cinq heures dans la littérature

Présentation de l’éditeur :
” Encore très jeune lecteur, Gilles Heuré s’était étonné de lire dans le premier Manifeste du surréalisme d’André Breton que Paul Valéry aurait confié à celui-ci qu’il devenait impossible de commencer un roman par : « La marquise sortit à cinq heures… » Cette phrase devenue LA référence à Valéry, qui (paraît-il) la citait comme topique du roman
balzacien qu’il jugeait dépassé, a inspiré ce premier roman.

 L’auteur, intrigué par ces cinq heures du soir, en a découvert à tous les coins de page (Stendhal, Zola, Hugo, Maupassant, Flaubert, Colette, Marina Tsvetaieva, Garcia Lorca, Jules Verne, Thomas Hardy, Herman Melville…). Au fil des lectures et convaincu que cette heure n’était pas insignifiante, un projet s’est dessiné : un ouvrage qui tenterait d’élucider son importance – le temps de la mélancolie, du doute, de la volupté, de l’errance, de la création, du basculement – dans la littérature, puis, peu à peu, dans tous les arts, de la peinture à la photographie.
Comment éviter la triste anthologie, la liste non exhaustive de livres où interviendraient ces cinq heures du soir entêtantes ? L’auteur a réalisé le tour de force d’imaginer une fiction avec intrigue et personnages. La langue, l’érudition, la culture mais aussi le climat fantastique, la loufoquerie
et l’humour insufflés dans ces pages impressionnent.
 
Ainsi commence l’étrange affaire de L’Homme de cinq heures :
 Où notre héros est abordé par un curieux personnage qui dit se nommer Paul Valéry et supplie : « Surtout ne les écoutez pas, ceux qui le disent et le répètent ! »
 Paul Béhaine, obligé de quitter la Bibliothèque Nationale (rue de Richelieu) qui ferme ses portes à cinq heures du
soir, décide de marcher plutôt que de prendre l’autobus comme il en a l’habitude. Sur le Pont des Arts, il est abordé par un drôle d’individu qui prétend être Paul Valéry (mort depuis 1945 !), ce Monsieur V défend alors la fameuse phrase « La marquise sortit à cinq heures ». Il prétend ne l’avoir jamais écrite ni même dite. André Breton, qu’il aurait fréquenté, l’en aurait affublé comme d’un vêtement mal taillé. Monsieur V, personnage énigmatique aux réactions imprévisibles, va s’acharner à démontrer l’importance de cette heure dans les arts.
Nous voilà invités à déambuler dans les cinq heures du soir et leur monde parallèle : un musée souterrain, une confrérie des cinq-heuristes et des rêves qui emportent le lecteur au cœur de la Première guerre mondiale ou de l’insurrection de Budapest en 1956.
 
Les cinq heures du soir, véritable obsession de ce soi-disant Paul Valéry, vont déferler et hanter à son tour Paul Béhaine. Et quand Monsieur V disparaîtra sans prévenir, notre héros partira à sa recherche pour lever le voile sur sa véritable identité. Mais qui est-il ? D’où vient-il ? Pourquoi cette obsession ? Les réponses se découvrent dans le parcours mouvementé de Monsieur V.
Réflexion sur l’érudition et les multiples formes de l’écriture, l’auteur de L’Homme de cinq heures nous entraine dans une promenade littéraire au suspense inattendu. Le lecteur deviendra-t-il à son tour obsédé par ces cinq heures du soir fatidiques ?”


Avis :

Un premier roman qui sonne souvent comme un essai, tant il est bourré de références littéraires ou culturelles. Une histoire suréaliste, avec les pieds bien ancrés, brillante, écrite de main de maître.

Malheureusement ce texte est resté assez loin de moi, j’ai eu du mal à y entrer, ma faible connaissance de Paul Valéry n’ayant sans doute pas aidé au début. J’ai trouvé les personnages impersonnels, je ne me suis pas attachée à l’histoire qui pourtant n’est pas qu’un ensemble de références culturelles, mais bien une histoire à part entière, avec même un peu de suspense. Je pense que ce livre est trop littéraire pour la scientifique de coeur que je suis, et je n’ai pas réussi à y trouver mon compte, malgré de nombreuses qualités, dont l’humour !


Extraits :
en PDF sur le site de l’éditeur juste ici

Merci à http://www.ulike.net/img/SelectionUlike.jpg

 

Les avis de Keisha , l’éditeur singulier, Leiloona et pleins d’autres qui se signaleront :)

 challenge-du-1-litteraire-20092.jpg

Défi 1% littéraire 2009 :

je ne sais pas du tout à combien j’en suis, avec ceux qui comptent, et ceux qui ne comptent pas… :)

 

La maison aux souvenirs de Nora Roberts

9782749911236FS.gifLa maison aux souvenirs

Nora Roberts


traduit par Joëlle Touati

 Michel Lafon, 05/11/2009
 978-2-7499-1123-6, 17,90€
328 p.

Thèmes : Secrets de famille, Souvenirs, Monde du spectacle, Rénovation / Décoration


D’habitude, Cilla McGowan revend toujours les propriétés qu’elle rénove. Mais cette fois-ci, il s’agit de la maison de sa grand-mère, une célèbre actrice hollywoodienne, qui s’est donné la mort il y a près de trente ans. Cilla commence la restauration avec nostalgie ; elle a d’ailleurs l’intention de s’installer dans la magnifique villa que son aïeule aimait tant… Mais lorsqu’elle découvre un paquet de lettres jaunies au fond du grenier, lorsque sa voiture, puis sa maison sont saccagées et ses proches agressés brutalement, elle comprend que dans cette petite ville paisible, certains sont prêts à tout pour protéger les secrets du passé…

Cilla McGowan fait partie d’une famille de célébrité. Sa grand mère était une actrice, sa mère s’est essayée aussi au monde du spectacle, et a un succès bien moindre. Elle même a été entrainé par sa mère dès toute petite et a tenu un rôle à succès étant enfant. Tout un passé familial lourd, suivi par la presse. Cilla a pourtant renoncé complètement à cela, pour se lancer dans la restauration de maisons anciennes.

Est-ce par défi, pour apprendre à connaître sa grand mère (qui se serait suicidée dans cette même maison il y a bien longtemps, bien avant sa naissance) ou pour prendre enfin le temps de se connaître elle-même ? Car cette jeune fille m’a semblé complètement perdue. Perdue dans sa relation avec sa mère, dans sa relation avec son père et sa nouvelle famille, perdue dans ses relations avec les hommes. Cilla n’est pas très attachante comme personnage, elle est pourtant agréable à suivre. J’ai beaucoup plus apprécié son voisin d’en face, un auteur de roman graphique, qui va rapidement prendre une place importante dans l’histoire.

L’écriture est très simple, le livre se lit très rapidement, sans même y réfléchir. Peut être est il même un peu trop simple par beaucoup d’aspect, mais je comprends que ce livre puisse être un best seller ! Tous les ingrédients sont réunis pour plaire aux femmes, de l’ex super sexy, motard et attachant, à l’animal de compagnie “so cute”… et puis bien sûr ce suspense, pas foudroyant, mais qui nous tient tout de même en haleine… Des attaques, des dégradations, une accélération qui laisse présager le pire, une histoire qui se répète, entrecoupée par les pseudos souvenirs de sa grand mère.

Une réflexion intéressante sur la difficulté d’être enfant de personne célèbre, sur les secrets de famille. Quand une famille est touchée de près par un terrible accident, que la mort les entoure, rien n’est plus vraiment pareil, on le ressent bien dans ce livre.

Un peu d’action, quelques bagarres, un peu d’amour, un peu de sexe, pas mal de réflexion, du suspense… un bon mélange, très agréable à lire, et qui ne donne pas envie de reposer le livre une fois commencé.