Une petite fille veut dessiner la nuit. Entre rêve et réalité, elle redevient poisson, voyage au fond des océans, fait de drôles de rencontres, voit des trésors cachés. Puis, sortant de l’eau, elle respire…
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Ça commence comme ça :
“Je dessine la nuit,
je plie et je déplie,
rubans et origamis,
sans bruit, à l’infini.”
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Un album qui parle des rêves, de l’imagination, de la création. Cela m’a fait penser à ce moment où l’on s’éveille à peine, plus tout à fait dans son rêve, mais pas encore éveillé. Et j’ai adoré les illustrations ! Originales et très colorées selon les pages (sur fond noir, c’est beau !!) J’ai cru voir aussi un clin d’œil à Paul Klee, mais c’est peut-être mon imagination ?
Un texte poétique et délicat par lequel je me suis laissée porter, j’allais dire bercer…
Depuis bientôt 5 ans, Coyote 13 ans, vit avec son père Rodéo, dans un bus. Un gros bus scolaire jaune aménagé, avec une chambre pour elle, une cuisine, un salon, bref, tout le confort ou presque. Et depuis peu, il y a aussi Ivan. C’est un chaton tigré gris et blanc, très mignon, que Coyote a récupéré lors d’un arrêt dans une station service. Ensemble, ils sillonnent les États-Unis, au gré de leurs envies. On apprend assez rapidement que la mère et les deux sœurs de Coyote sont mortes dans un accident, cinq ans auparavant.
Tout se passe bien jusqu’au jour où Coyote, en appelant sa grand-mère comme tous les samedis, apprend que le petit parc de son enfance va être détruit. Et là, c’est la panique. Elle doit absolument trouver une solution pour y retourner avant qu’il ne soit rasé…
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C’est une histoire qui parle de la famille et du deuil. Du “déni” qui peut durer longtemps (je ne suis pas sûre que ça s’appelle toujours comme ça quand ça dure aussi longtemps d’ailleurs !) Surtout si l’on prend bien garde à éviter de parler des choses qui rendent triste.
Mais c’est également une histoire qui parle de relations humaines, des apprentissages que l’on fait au contact des autres. De qui on est et des choix que l’on fait aussi. Et puis d’amour et d’amitié !
Un très chouette roman qui m’a beaucoup plu !
Mais qu’est-ce que j’ai pleuré… Une vraie fontaine !!
Ça commence comme ça : Septembre 2068, l’Europe est devenue un vaste désert agricole. Les pâturages, les forêts et les villes ont été presque intégralement rasés et remplacés par d’innombrables champs de céréales transgéniques. Les frontières ont été dissoutes, un gouvernement unique réside désormais dans la capitale surpeuplée, et des “cités agricoles” ont été implantées dans chaque région.
C’est DIOSYNTA une puissante multinationale qui exploite 90% des terres et fait respecter ses droits de propriété à l’aide de la nouvelle armée européenne : les F.S.I. (Forces de Sécurité Intérieure). Rongée par la malnutrition et les maladies génétiques, la population vit dans des camps misérables au bord des champs. Elle a perdu tout contrôle sur son alimentation et s’en remet aux aides humanitaires.
Pour lutter contre la famine et reconquérir le droit de se nourrir dignement, un réseau clandestin qui s’est baptisé LA RESILIENCE organise un trafic de semences et tente de soigner les sols à l’agonie. (Texte des deux premières pages de la BD)
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Au début de cette histoire, nous rencontrons Adam et Agnès, deux jeunes gens en train de s’occuper du potager des parents d’Adam, deux résilients acquis à la cause. Mais les choses se gâtent vite. Les parents d’Adam ont été arrosés de pesticide et meurent devant la maison. Adam et Agnès doivent fuir…
Le plus triste dans cette histoire, c’est que c’est de la fiction en train de devenir réalité…
Mon seul bémol : La fin, que j’ai trouvé un peu trop rapide et un peu trop “facile”… Mais c’est une série qui m’a bien plu, tant pour les illustrations que l’histoire.
Lire ce documentaire vous apprendra qui était Patrice Lumumba et quel a été son combat. Mais aussi comment les grands espaces intérieurs de l’Afrique ont été découverts et par qui (David Livingstone, Pierre Savorgnan de Brazza, Mary Kingsley ou encore Richard Burton (non, pas l’acteur !)
Puis vous verrez comment les grandes puissances Européennes, sous prétexte d’apporter la “civilisation”, vont coloniser le continent africain. En 1880, plus de 80% de l’Afrique est gouverné par des rois, reines ou chefs de clans. En 1914, elle est entièrement colonisée, à l’exception du Libéria et de l’Éthiopie.
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Je dois bien l’avouer, ma connaissance de l’histoire, de la géographie et de la politique africaine est assez réduite. L’histoire de Patrice Lumumba, assassiné en 1961, n’était pas parvenue jusqu’à moi avant que ce petit documentaire jeunesse ne m’éclaire quelque peu.
Ce livre m’a beaucoup plu. D’une part parce qu’il m’a appris plein de choses et d’autre part, parce qu’il m’a donné envie d’en savoir davantage sur l’histoire du Congo et de l’Afrique ainsi que sur la colonisation. Il est, de plus, facile à lire, vraiment instructif et très vivant.
L’ouvrage se termine par un dossier sur la décolonisation en Afrique et une interview de l’auteur, amoureux de ce continent. Suite à cette lecture, j’ai noté de lire “Au cœur des ténèbres” de Joseph Conrad.
Indépendance Cha Cha est une chanson créée le 20 janvier 1960 par Joseph Kabasele, alias Grand Kallé et l’African Jazz. Elle célèbre l’indépendance de la République démocratique duCongo, ancien Congo belge, le 30 juin 1960. La chanson fut créée alors que le groupe se trouvait à Bruxelles en janvier et février 1960 en marge de la table ronde devant décider de l’avenir du Congo belge. L’auteur de cette chanson, Roger Izeidi, y intègre notamment des paroles en lingala, tshiluba et kikongo, en commentant ladite table ronde. Enregistrée rapidement dans la capitale belge, elle devint instantanément un grand succès, via notamment Radio Congo Belge, qui disposait de l’émetteur radio le plus puissant d’Afrique.
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