La petite boutique des sortilèges de Sarah Beth Durst

Une plongée fantastique dans un univers hors du commun!

Roman fantasy pour adultes

La petite boutique des sortilèges

de Sarah Beth Durst

Ed. Bragelonne, coll. Fantasy,

416 p., avril 2025, 22 euros

Thèmes: magie, créatures, bibliothèque, plantes, confitures, fantasy

 

Présentation de l’éditeur: “(…) Une comédie romantique peuplée de créatures mythiques et saupoudrée de roulés à la cannelle et de magie, qui met du baume au cœur et nourrit l’âme.”

 

La petite boutique des sortilèges est ce que j’appelle un ovni littéraire. Bien que ce roman s’inscrive parfaitement dans le genre fantasy, c’est plutôt dans sa manière de traiter divers thèmes que cela diffère.

Amoureux des créatures mythologiques en tout genre, vous en aurez pour votre argent! L’autrice met en scène de nombreuses espèces et ce pour notre plus grand plaisir!

L’intrigue, bien que classique, a cette petite touche de magie qui séduira les amateurs du genre.

La petite boutique des sortilèges c’est une ode à la diversité et à la résilience. Grâce à des personnages d’une grande humanité, l’autrice a créé un univers magique intéressant.

Pour un premier roman c’est donc une réussite même si certains événements arrivent un peu trop rapidement. L’autrice a décidé d’intégrer dans La petite boutique des sortilèges pas mal de codes actuels et ce de façon très naturelle. je vous les laisse découvrir car trop en dire serait gâcher votre lecture…

En conclusion, c’est un roman à découvrir.

De quoi passer un bon moment!

 

~Melissande~

 

+ Un autre univers fantasy fascinant que je vous ai présenté récemment:  La petite confiserie de l’allée nocturne de Hiyoko Kurisu

+Pour en savoir plus sur les autres romans de cette autrice, c’est ici

+ L’avis de Sophie Hérisson : 

J’ai dévoré ce roman et je rejoins complètement l’avis de Melissande, quel univers décalé, on est dans du cosy, un petit univers de magie, des personnages attachants et beaucoup d’émotions, de douceur, d’entraide… C’est un magnifique récit, bien que les scènes d’action ne soient pas les plus abouties à mon goût. A dévorer sous un plaid cet automne !

Aux soirs de grande ardeur

soirsA partir de 15/16 ans

Aux soirs de grande ardeur

Nicolas Puzenat

Le Lombard (2025)

*****

Un été, il y a fort fort longtemps, juste avant l’âge du Bronze. Les humains commencent à se sédentariser. Au cœur de la forêt, il y a une cité : Miril. Ses habitants élèvent des bêtes pour le lait, la viande et les peaux. Ils prennent soin des arbres fruitiers, mangent les fruits, font de l’alcool. Ils ont une autre particularité, ils entendent des voix, qu’ils appellent “les chuchoteurs”.

Manakor est la servante de Kaal, le cuisinier du Chef et elle est amoureuse de son maître. Sa voix, sa chuchoteuse, c’est celle de sa grand-mère. Celle-ci lui apprend quelles herbes ramasser, comment faire des philtres et des potions et la pousse à aguicher son maître.

Une vie bien réglée, jusqu’au jour où le feu arrive et où il faut quitter la cité…

*****

C’est une bien agréable découverte que cet album. Je ne connaissais pas du tout cet auteur, qui a déjà écrit “Mégafauna” que je n’avais pas vu passer à l’époque (2021).

Déjà, des bd qui se passe dans les temps préhistoriques, il n’y en a pas tant que ça…

Et l’histoire, avec ses “chuchoteurs” est plutôt originale. On se demande si les gens inventent les voix dans leur tête, ou si c’est une sorte de “magie”… Les personnages évoluent au fil de ce conte et apprennent, pour certains, à devenir libre, autonome.

J’ai bien aimé le dessin, notamment la façon de dessiner la nature et les maisons et j’ai beaucoup aimé les couleurs sont utilisées.

Un auteur dont j’ai hâte de découvrir les autres albums !

*****

Lire quelques pages (site éditeur)

L’instagram de l’auteur

C’est le retour de la BD de la semaine !

Nous sommes accueillis par Blandine

Liv Maria

LivLiv Maria

Julia Kerninon

L’iconoclaste (2020)

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Une Lecture Commune avec Enna

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Éditeur : Son nom est Liv Maria Christensen. Enfant solitaire née sur une île bretonne, entre une mère tenancière de café et un père marin norvégien. Envoyée subitement à Berlin à l’âge de 17 ans, elle tombe amoureuse de son professeur d’anglais. Le temps d’un été, elle apprend tout. Le plaisir des corps, l’intensité des échanges. Mais, à peine sortie de l’adolescence, elle a déjà perdu tous ses repères. Ses parents décèdent dans un accident, la voilà orpheline. Et le professeur d’été n’était peut-être qu’un mirage. Alors, Liv Maria s’invente pendant des années une existence libre en Amérique latine. Puis, par la grâce d’un nouvel amour, elle s’ancre dans une histoire de famille paisible, en Irlande. Deux fils viennent au monde. Mais Liv Maria reste une femme insaisissable, même pour ses proches. Comment se tenir là, dans cette vie, avec le souvenir de toutes celles d’avant ?

*****

Wow !! Quelle vie ! Et quel personnage incroyable…

Je n’ai pas toujours compris ses interrogations qui mènent à tellement d’errances. Mais j’ai beaucoup aimé ce portrait de femme. Elle se pose des questions sans arrêt, mais elle avance toujours, quitte à partir. Des départs qui ressemblent souvent à des fuites d’ailleurs.

Lorsqu’enfin elle semble se poser, trouver un peu de calme, un peu de répit et l’amour, c’est le souvenir d’une ancienne vie qui se rappelle à elle. Et de quelle manière ! Comment vivre alors ? Ne pas avoir envie de mentir, mais ne rien pouvoir dire. Que faire ? Fuir encore et toujours ?

J’ai trouvé l’écriture très belle, presque poétique.

Une lecture qui m’a emportée et que j’ai adorée !
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J’étais persuadée que c’était mon premier roman de cette autrice. En fait, pas du tout, j’avais déjà lu “Ma dévotion” que j’avais à l’époque moyennement apprécié, et dont je ne garde, à vrai dire, aucun souvenir !

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Un roman qui participe au Challenge ABC (lettre K)

Chez Enna

 

ABC

OXYMORT de Franck Bouysse

oxymortOXYMORT

Franck Bouysse

J’ai Lu (2020)

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Quand Louis se réveille, il a mal à la tête et il est dans le noir. En se levant pour essayer de comprendre où il est, il s’aperçoit qu’il est attaché. Pendant des jours, quelqu’un va le nourrir sommairement, matin et soir, via une petite trappe dans la porte. Et pendant des jours, Louis va crier, pleurer, supplier, appeler à l’aide… Mais surtout, chercher à comprendre.

Qui et pourquoi ? Pourquoi l’a-t-on enlevé ? Et pourquoi le séquestrer ? Pour ne pas devenir fou, seul dans le noir, il va se concentrer sur ses souvenirs, remonter le temps…

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Le début de ce roman m’a rappelé une autre histoire avec un homme enfermé dans une cave : “Des nœuds d’acier” de Sandrine Collette. Mais les deux histoires, si elles ont quelques points communs, ne se déroulent pas de la même façon.

J’ai bien aimé ce roman, mais, autant le dire tout de suite, je l’ai trouvé nettement inférieur à “Né d’aucune femme”. Malgré tout, c’est glaçant. Que d’espoirs déçus ! Que d’histoires d’amours vécues ou rêvées…

Dans ma pal, j’ai encore “Buveurs de vent” et “Plateau“.

Et pour ceux qui se poseraient la question, un oxymort, ce sont deux termes qui se contredisent, “une obscure clarté” ou “un silence assourdissant” par exemple…

Je suis peut-être passée à côté de quelque chose, ça arrive. C’est bien écrit, ça se lit bien, mais… Rien à voir avec le magnifique Né d’aucune femme que j’ai adoré !

L’avez-vous lu ? Aimé ? N’hésitez pas à me dire dans les commentaires ce que vous en avez pensé.

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sortir

C’est le 5ème roman à sortir de mon panier pour “en sortir 25 pour 2025

Il participe aussi au Challenge ABC chez Enna

ABC