Les grandes années – Premiers romans

grandes Les grandes années

Gaël Aymon & Élodie Durand
Nathan (2017)
*****

Voici une nouvelle série de premiers romans pour les jeunes lecteurs à partir de 7 ans. Comme souvent dans les romans pour les lecteurs en herbe, la police de caractère est assez grosse, les chapitres sont courts (4/5 pages grand max) et il y a encore beaucoup d’illustrations. Le petit plus dans ceux-là, c’est une double page en début de roman qui présente les personnages. Il y a également une table des matières et une présentation de l’auteur et de l’illustratrice.

*****

Le philtre d’amour : Ysée est amoureuse. Mais elle est amoureuse d’un “grand”. Ses copains, d’abord un peu interloqués, décident de l’aider. Tous ensemble, ils entreprennent la fabrication d’un philtre d’amour…

*****

Le vide-grenier : Ness est un peu jalouse. Certains de ses copains ont des baskets lumineuses, d’autres de grandes télé et elle, elle trouve toutes ses affaires nulles ! grandes

Sa mère lui propose donc de trier ses affaires et de donner ce dont elle ne veut plus à des enfants qui ont encore moins qu’elle. Mais en triant ses affaires, elle s’aperçoit que finalement, elle n’a pas très envie de s’en débarrasser.

*****

De petites histoires qui parlent de façon simple des choses de la vie : la jalousie, l’amitié, l’amour, la solidarité, les copains… le tout avec beaucoup d’humour !

D’Élodie Durand, l’illustratrice, nous vous avons récemment présenté le très intéressant roman graphique “la parenthèse

Son blog

Celui de Gaël Aymon

Le site de l’éditeur

Les petites gens – bd ado/adulte

petites Les petites gens

Campi & Zabus

Le Lombard (2012)
*****

Dès la première page, on nous présente les différents personnages : Paul, Mr Armand, Lucie, Louis et son papa et enfin Irina. Mr Armand tient une bibliothèque chez lui, il donne des conseils de lecture et prête gratuitement ses livres à tous les habitants du quartier. Mr Paul fait des cauchemars et les livres de Mr Armand l’aide à mieux dormir. Lucie vit chichement, seule dans son petit appartement… Bref, on suit la vie des habitants du quartier, de petites gens, comme vous et moi (enfin vous, je ne sais pas !)

*****

gens

J’avoue que je ne sais plus pourquoi j’ai emprunté cette bande dessinée au départ parce que le dessin ne me plaisait pas plus que ça au premier abord.

Le macaron “coup de cœur” de la Médiathèque Départementale ? Ou encore un échange avec un lecteur ? En tous cas, une chose est sûre, je ne le regrette pas !

Chacun est pris par ses problèmes (d’argent, de travail, de deuil, de solitude…) et tout le monde essaie d’y faire face, seul. Puis, doucement, au fil des pages, des liens se nouent qui défont les nœuds qui ligotaient chacun…

Une très belle bande dessinée qui m’a tellement plu que je l’ai lu plusieurs fois ! ♥

Et je n’ai pas changé d’avis sur le dessin : si j’aime les couleurs employées, les perspectives,  je n’aime pas du tout le dessin des visages. Mais ils laissent transparaître tant d’émotions que je me suis laissée emporter sans insister…

*****

D’autres avis : Jérôme (pas convaincu), Moka (coup de cœur) et plein de liens vers d’autres avis dans le bas de leurs articles respectifs.

Le blog de l’illustrateur Thomas Campi

Thomas Campi aussi

De ces deux auteurs, nous vous avons déjà présenté : Macaroni !

La bd de la semaineCette semaine, c’est chez Noukette

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Petit Elliot dans la grande ville – Album

Elliot

Petit Elliot dans la grande ville

Mike Curato

Les Albums Casterman

Éditions Casterman (2016)

^ ^ ^ ^ ^

Petit Elliot est un éléphant. Un petit éléphant qui habite dans une grande ville, ce qui rend parfois sa vie un peu compliquée. Dans sa vie de tous les jours, il doit faire preuve de beaucoup d’astuce pour s’en sortir, mais malgré tout, petit Elliot est heureux. Jusqu’au jour où il veut s’acheter un gâteau. Personne ne le voit et il sort de la boulangerie le cœur lourd… Soudain, il aperçoit quelqu’un d’encore plus petit que lui et qui a un gros problème…

Un album qui est dédicacé “à tous ceux qui se sentent invisibles”

^ ^ ^ ^ ^

 Elliot

Une très jolie histoire d’amitié et de solidarité !

Et les illustrations dans un style années 30 sont splendides. Certaines me faisaient penser à un peintre que j’aime beaucoup Edward Hopper (lien vers un site qui propose plusieurs de ses oeuvres) et j’ai lu dans une interview de l’auteur (voir ci-dessous) qu’il s’en était inspiré…

Beaucoup de douceur dans cet album, tant par l’histoire que par les illustrations !

Et puis, franchement, un petit éléphant aussi gourmand, ça ne pouvait que me plaire !!

^ ^ ^ ^ ^

Petit Elliot dans la grande ville a obtenu en 2017 le prix des libraires jeunesse du Québec (Catégorie 0-5 ans / Hors Québec)

Sélection 2017 – 2018 du Prix des Incorruptibles – Maternelle

^ ^ ^ ^ ^

Elliot

Interview de Mike Curato dans laquelle il explique sa façon de travailler.

Voir d’autres illustrations sur le site de l’éditeur

^ ^ ^ ^ ^

challenge albums 2017

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Station sous-paradis – Coll. Rester Vivant

Station

STATION SOUS-PARADIS

Jean-Luc Luciani

Éditions Le Muscadier (2016)

$ $ $ $ $

Après une vie un peu mouvementée, Gorki s’est posé dans une vieille station service où il prend le temps de vivre en attendant de trouver une idée qui donnera un sens à sa vie. Tous les jours, il boit un café en compagnie de Gus, un ex-prof de maths dépressif. Un matin, un étrange van va venir faire le plein. En parallèle, on fait la connaissance des jumeaux Max et Eddy et de leur remuante copine, Miranda qui va les entraîner dans une drôle d’aventure…

Une histoire très réaliste, inspirée d’ailleurs de faits réels (en souvenir de Rémi Fraisse, un militant écologiste de 21 ans, tué par une grenade offensive lors de la manifestation contre le projet de barrage de Sivens).

C’est une histoire simple, mais plutôt dure et qui fait réfléchir.

C’est d’ailleurs le but de cette collection :

station

Présentation de l’éditeur : La collection Rester vivant est constituée de nouvelles et de romans qui parlent du monde d’aujourd’hui, en abordant sans détour les questions écologiques, sociales et éthiques qui émergent au sein de la société dans laquelle nous évoluons. Elle s’adresse en priorité aux pré-ados, aux ados… et plus généralement à tous les lecteurs qui résistent encore à l’asservissement des esprits, quel que soit leur âge. Ces livres ont pour ambition, en plus d’attiser l’imaginaire du lecteur, d’éveiller son sens critique et de poser un regard incisif sur nos comportements individuels et collectifs.

$ $ $ $ $

Les quelques romans des éditions Le Muscadier que j’ai pu lire jusqu’à présent ont un point commun : ils sont percutants (et ne laissent pas indifférents !)

Avec celui-ci, on s’interroge sur plusieurs sujets (environnement, politique…) mais surtout, on a les points de vue de toutes les personnes concernées, et ça, j’ai trouvé ça intéressant. Sans excuser le comportement de certaines personnes, on peut se demander pour quelle raison telle personne commet tel acte ou a tel comportement. Et je pense qu’on ne peut changer les comportements des gens que si on les comprend !

Pour lire les premières pages, c’est ici

Blog de l’auteur

Éditions Le Muscadier

De cette maison d’édition, nous vous avons déjà présenté plusieurs titres : Bêtes de pensée et Badalona, Jours de neige (un recueil de nouvelles), 40 jours d’automne

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer