Elvis – album grand format

elvis elvis

Taï-Marc Le Thanh & Rébecca Dautremer

Ed. Gautier Languereau (2008)

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C’est l’histoire d’un petit garçon, Elvis, à qui son père offrit une guitare pour ses 10 ans. Elvis qui découvre vite le pouvoir de la musique : pouvoir de sécher les larmes, pouvoir de faire danser, d’hypnotiser…

Un pouvoir qui le conduira bien loin de chez lui.

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Une histoire qui est aussi une réflexion sur la vie : on peut parfois “réussir” sans avoir trouvé ce que l’on cherchait au départ… Mais dans ce cas, est-ce vraiment une réussite ?

J’ai eu un gros coup de cœur pour les magnifiques illustrations de Rebecca Dautremer. Elvis est un album géant (37 cm de hauteur !) dans lequel on peut plonger ; ses illustrations aux couleurs chaudes sont très douces, les personnages ont parfois des traits un peu flous, comme rendus brumeux par la chaleur… Les paysages sont immenses et m’ont fait penser au film “Bagdad Café”. Une grande douceur se dégage des ces illustrations.

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Une histoire qui emprunte certaines choses à la vie du chanteur Elvis Presley, mais pas vraiment un hommage si l’on en croit cette interview de l’auteur (3ème paragraphe).

Ci-dessous, vous allez pouvoir feuilleter ce très bel album : C’est beau, c’est doux, et puis c’est tout !

De Taï-Marc Le Thanh, je vous avais déjà présenté brièvement un album qui m’avait bien fait rire “A fond la caisse avec Steve McKouin” (4ème et dernier album de l’article)

De Rebecca Dautremer, nous vous avons déjà présenté : Le livre qui vole, Les Riches Heures de Jacominus Gainsborough et Swing Café

En faisant quelques recherches pour cet article, j’ai appris que Rebecca Dautremer travaillait essentiellement à la gouache et à grande échelle. De cette illustratrice, je croyais vous avoir présenté un petit album amusant (et avec un thème pas si courant, les poissons d’avril !) “Une lettre pour Lily la licorne“, mais je n’ai jamais retrouvé l’article ! Du coup, j’ai mis un lien vers Ricochet…

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Nick’s Blues

Aujourd’hui et demain, deux romans autour de l’adolescence, avec deux jeunes héros qui vont mal… Un garçon, une fille. Un anglais, une italienne. Deux orphelins. Des thèmes universels. Deux romans qui se font écho.

nicksbluesNick’s Blues

de John Harvey

traduit de l’anglais par Benjamin Guérif

Syros, 2005, 2015 (reéd.)
9782748503619, 14,50€

Nick vit avec sa mère dans un des quartiers Nord de Londres. Son père s’est suicidé, il y a déjà quelques années. Nick a du mal à lui pardonner, et en même temps, avec l’adolescence, il cherche ce lien. C’est dans les chansons de son père qu’il va puiser, peu à peu, sa force. Tenter de sortir de ce blues qui l’accapare, qui lui tombe dessus. D’autant plus que la police le garde à l’oeil, car il était au mauvais endroit au mauvais moment, mais n’a pas voulu dénoncer ceux de sa cité.

L’histoire de Nick est sombre, et seule la musique va alléger sa peine. Sur les trace de son père il va découvrir un peu plus sa propre histoire, mais il va surtout grandir, apprendre à choisir lui-même, à s’affirmer.

Les thèmes traités dans Nick’s Blues sont nombreux, entremêlés, voir totalement noués. On sombre, à travers les mots de John Harvey, nous aussi dans un spleen obscure. Certaines histoires, certains personnages marquent, touchent, et puis d’autres pas vraiment. Nick’s Blues, dans tous les cas, est un récit difficile. Des thèmes durs, des mots durs, un spleen général qui n’incite pas vraiment à la lecture… et pourtant on veut savoir ce que va devenir Nick, comment il va se sortir de cette mauvaise passe, s’il fera les bons choix.

Avec Nick’s Blues, difficile de livrer un avis. J’ai failli abandonner la lecture, je l’ai continué pourtant et certains passages sont vraiment magnifiques. L’exemple typique du livre dont je ne sais pas parler, et je ne sais même pas à qui le conseiller….

+ John Harvey est plus connu pour ses romans policiers, pour adultes.

+ Challenge YA#5
Challenge Petit Bac Prénom

U – Solotareff

U de SolotareffU

Grégoire Solotareff

L’école des Loisirs (2006)

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Je vais me faire lyncher par les puristes, mais ça ne fait rien, je le dis quand même : je n’aime pas beaucoup les dessins (surtout les personnages en fait, j’aime bien ses décors !) de Grégoire Solotareff ! Par contre, j’aime beaucoup les couleurs qu’il emploie et je trouve ses histoires très belles ! Une de mes préférées : “Le diable des rochers” je ne sais pas combien de fois je l’ai racontée aux enfants celle-ci…

Bref, revenons à nos moutons, ou plutôt à notre licorne, U.

Mona, une jeune princesse dont les parents ont disparu, vit seule avec deux affreux. Un jour qu’elle est particulièrement triste, une jeune licorne, U, apparaît. Celle-ci lui propose de rester avec elle pour être son amie…

U la licorne

Une très jolie histoire qui parle d’amitié, d’amour et de la perte de certaines choses lorsque l’on grandit.

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Cet album est tiré d’un film d’animation réalisé par Grégoire Solotareff, Serge Elissalde et Sanseverino pour la partie musicale . Voir la présentation ici.

Et pour aller plus loin, un dossier de l’inspection académique de l’Yonne.

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Challenge Petit Bac 2016 chez Enna, 1ère ligne, catégorie LETTRE ISOLÉE

Sortilèges interdits – Roman ado

SortilègesSortilèges interdits

Alice Adenot-Meyer

Coll. Le Lamantin Aventurier (Ado)

Le Lamantin (2015)

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A partir de 11 / 12 ans

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Yodim, un jeune garçon de 16 ans, étudie le violon à la célèbre académie de Dardes. Avant la fin de sa dernière année, le directeur de l’école lui propose un travail que Yodim ne peut refuser, ayant été déshérité par son père.

Yodim a été choisi par le Comte de Vald, parce qu’en plus d’être un excellent musicien, c’est un musicomage…

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De la magie, des sortilèges, grâce à la musique

c’est plutôt original, et je ne crois pas avoir déjà rencontré ça à travers mes différentes lectures (quoi que, j’entends une petite voix au fond de mon crâne me dire que ça me rappelle vaguement quelque chose, mais quoi ??) Bref.

J’ai bien aimé le personnage de Yodim, ses questionnements, son sens du bien et du mal (difficile parfois de résister à la tentation…), son humilité et sa gentillesse. On le sent profondément humain. Les autres personnages sont moins “fouillés”, c’est un peu dommage, on aurait aimé en savoir plus sur ses amis par exemple.

La musique occupe une très grande place dans ce roman et c’est donc sans surprise que j’ai découvert que l’auteur était musicienne… Mais même si vous n’appréciez pas spécialement la musique vous pourrez le lire avec plaisir.

Ce roman se lit très facilement, l’écriture est fluide, seul hic, il se finit trop vite, on aurait bien aimé suivre les personnages un peu plus longtemps… Une seconde aventure peut-être ?

Un joli roman dont je dois dire que s’il avait eu 100 pages de plus, ça ne m’aurait vraiment pas gênée !!

Ayant terminé ma présentation, je suis allée voir ce que d’autres en disait, on est d’accord sur plusieurs choses, mais surtout une :

On en veut encore !!!

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Le blog de l’auteur Alice Adenot-Meyer

Elle a également écrit Nalki (en deux tomes) que je n’ai pas encore lu.

Sur le blog de Mélisande, Accrocdeslivres, il y a un concours pour gagner ce roman ! Dépêchez-vous c’est jusqu’au 14 mars (2016)…

Le site des éditions du Lamantin

Du même éditeur, présentés sur ce site, voir aussi :  Seconde nature et enquête d’identités