Passionnée de littérature jeunesse, dévoreuse de livres, jeune maman !

Sortie du livre le Symbole perdu de Dan Brown [Livre de Poche]

Un véritable évènement que la sortie au Livre de Poche du Symbole perdu de Dan Brown.

Le Symbole perdu-Dan Brown

Dan Brown vous ne pouvez pas ne pas connaître, c’est l’auteur du Da Vinci
Code
, best seller mondial, adapté au cinéma, mais aussi Deception Point et la Forteresse
digitale
, tous deux parus au Livre de Poche.

Pour cette sortie Le Livre de Poche lance un grand concours sur un site inédit.

Vous aurez du 2 février, jour de sortie du livre, au 15 mars pour jouer et tenter de gagner 2 billets Aller/Retour
Paris-Washington sur les traces du Symbole perdu

(mais aussi de nombreux autres lots – voir le règlement complet sur le site)

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Mais vous aurez aussi la possibilité de gagner des livres grâce à un jeu concours sur la page Facebook (du 7 février au 7 mars) et sur ce blog dans les jours qui viennent!

Samien : le voyage vers l’outremonde de Colin Thibert

Samien

Le voyage vers l’outremonde

de Colin Thibert

roman fantastique pour adolescent

Editions Thierry Magnier

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9782844208880, 432p.,  15,80€

Parution le 02/02/2011

Thèmes : Adolescence, amitié, amour, aventure, liberté, voyage, esclavage, Heroic Fantasy


Présentation de l’éditeur :

Dans ce monde-là, huit lunes scintillent la nuit à tour de rôle. Samien, petit paysan des Kraspills est maltraité par son maître, il fuit. Sous son bonnet rouge, niche Yonka l’araignée, ils communiquent par télépathie. Autoritaire, elle a de grandes ambitions pour Samien, tout d’abord partir vers Iskhion, capitale du monde du Sarancol, lieu de résidence du Sarchonte. Là, ils feront fortune et ensuite ils fileront vers l’Outremonde, au-delà des huit lunes. La route est longue, semée d’embûches, de traquenards, de brigands et de cohortes de pèlerins qui se dirigent pour célébrer le Walche.
Mais aussi d’animaux étranges : prapators, chenilles géantes… Kidnappé, asservi, en fuite, emprisonné, évadé, mousse sur des bateaux intersidéraux, Samien court d’aventure en aventure. Il découvre bien des mondes, les trafics humains, la traite des femmes indigos le révolte, et aussi bien sûr il découvre l’amour, l’amitié, la trahison… Inutile de prétendre réussir à résumer un roman aussi touffu qui évoque par son humour permanent le monde de Terry Pratchett.
Belle quête initiatique, matinée de considérations politiques (les opprimeurs et les opprimés existent partout, même dans l’Outremonde), ces considérations ajoutent un supplément d’âme à ce roman de fantasy dans la droite ligne de classiques du genre.

Mon avis :

400 pages qui passent comme de rien, pour un roman captivant!

Samien est un jeune garçon, pas aidé par la vie, qui fuit à travers les montagnes d’un monde bien différent du notre. Première rencontre, premier ami, Yonka, une araignée qui malgré son aspect d’arachnides dont je me serais bien passée est rapidement devenue mon personnage favoris. Plus que Samien, car beaucoup plus intelligente selon moi, fine, et elle permet des situations cocasses qui m’ont fait sourire! L’aventure est le maître mot de ce roman dynamique qui ne s’arrête pas une seconde.

Tout au long de ce roman les situations d’aventures se succèdent, à un rythme impressionnant. Trop pour que je le raconte, mais juste assez pour que ce roman soit lu très vite, sans pause ou presque, pour connaître enfin le dénouement du livre. J’ai apprécié que l’auteur ne fasse pas traîner en 4 ou 5 tomes son histoire, mais enchaîne les évènements et les situations de tout type. Sauf que du coup on ressort du livre avec quelques questions sur ce monde,
ces mondes même, l’Outremonde et tout ce qu’il y autour ! Samien découvre le monde, mais pas vraiment en profondeur et j’aurais tellement en savoir un peu plus, m’imaginer un peu mieux chaque détails de l’histoire.

Un passage, trop court, nous parle de l’esclavage sexuel de tout un peuple, un peuple totalement fantastique et qui m’intéresse beaucoup mais qu’on ne fait que survoler!

Bref vous allez croire que je ne sais pas ce que je veux, je râle toujours que les séries mettent trop longtemps à démarrer, qu’on aurait pu faire l’économie d’un tome pour rentrer dans l’intrigue, et là c’est tout le contraire, il m’aurait fallu 2 tomes, voire plus, pour avoir le temps de vraiment me plonger dans ce monde, pour en connaître tous les détails, tous les secrets…

Un très bon roman initiatique, fantastique à souhait, avec des personnages originaux, mené tambour
battant!

Je vous parlerai à l’occasion du recueil de nouvelles du même auteur : Le bâtard de l’espace, plus science fiction

pure.

Fedeylins : les rives du monde de Nadia Coste

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Fedeylins

Les rives du monde

Nadia Coste

Gründ Romans,

440p., 18€

parution le 3 mars 2011

Site internet : www.fedeylins.fr


Une série en 4 tomes
tome 2 Aux bords du mal (octobre 2011)
tome 3 A travers la surface (mars 2012)
tome 4 L’Ombre des Pères (octobre 2012)

Présentation du site :

Les fedeylins, petits êtres ailés d’une quinzaine de centimètres de haut, vivent heureux au bord de la mare qui constitue leur Monde. C’est un peuple fragile qui craint essentiellement les gorderives, les batraciens armés de l’autre rivage. Depuis près de trois cent ans, un pacte de non-agression maintient la paix entre fedeylins et gorderives.

Les cinq Pères Fondateurs fedeylins, seuls mâles fécondants, apposent à chaque petit une marque derrière l’oreille gauche avant son éclosion. Cette marque permet une répartition équitable de la société entre les castes (récolteurs, bâtisseurs, prieurs, transmetteurs et créateurs). Croire au destin est fondamental pour accepter la mort qui ravage quotidiennement le village. Pour tous, la marque et le destin sont liés et chacun est persuadé d’avoir une place déterminée.


et la présentation complémentaire du livre :

Comme tous les fedeylins, petits êtres ailés vivant au bord d’une mare qui constitue leur Monde, Cahyl éclot sur un nénuphar.
Comme tous les fedeylins, il doit braver la noyade et de dangereux poissons avant d’atteindre le rivage. Comme tous les survivants de cette première épreuve, Cahyl se présente devant les Pères Fondateurs, avide de connaître la caste choisie pour lui et l’avenir tout tracé qui l’attend.

Mais Cahyl est différent : il lui manque la marque qui le lierait à ce destin. Son existence même fait trembler les bases de sa société et cela, tout le monde n’est pas prêt à l’accepter.

“Être fedeylin, c’est accepter”

Mon avis :

Lire ce livre aussi c’est
accepter!
Accepter de rentrer un monde minuscule, de s’attacher à Cahyl, d’avoir l’impression de vivre à ces cotés, et ne plus en sortir vraiment…

Je me suis plongée dans ce livre par une froide soirée, et l’ai poursuivi sur quelques jours, et j’ai eu un mal fou à le refermer à la fin, je ne voulais pas sortir déjà de ce monde qui m’a totalement enchantée!

Cahyl est un fedeylin, un de ces êtres qui vivent au bord des mares, d’une quinzaine de centimètres, ailé, tout jeune à peine sorti de la bulle, mais pourtant déjà bien différent des autres. L’absence de marque, la présence
d’un don, tout ce qui devrait faire de lui un être exceptionnel et qui dans ce premier tome l’éloigne peu à peu des siens. Dans un monde dirigé par les pères fondateurs, et ou seul le destin peut choisir de la destinée des fedeylins, comment tracer sa propre route ?

Seul Glark, un étrange animal de la mare, lui permet de se sentir un peu moins seul. Sauf que les gorderives, peuple dont fait parti Glark est ennemi à celui des Fedeylins. Une paix relative existe, mais tout de même, ils ne sont pas sensés fraterniser!

Grâce à Glark on découvre un peu mieux Cahyl, qui se livre et devient vraiment lui même, mais on apprend aussi à connaître le peuple guerrier des gorderives. Ce peuple n’est pas le seul à être ennemi avec les Fedeylins, il y a
aussi les migrateurs, c’est grands volants qui mangent les fedeylins lors de leur passage régulier au dessus de la mare. Pour moi les migrateurs ce sont des oiseaux. Est-ce moi qui ai eu envie de tout rationaliser ou l’auteur qui ouvre habillement cette porte sur notre monde qui nous permet d’y croire vraiment. J’ai eu envie tout au long de ce roman de croire que les fedeylins existent, qu’ils vivent à côté d’une mare, qu’ils se nourrissent de vers… C’est sans doute une des plus grande force de ce roman, m’avoir fait entrer à 100% dans son univers, m’avoir donné envie
d’y rester!


Ce roman, qui n’est que le tome 1 d’une aventure qu’on imagine déjà comme fabuleuse, est très bien construit car il permet de découvrir tout l’univers des Fedeylins, et de croiser toute sorte de caractère. La mère Delyndha, protectrice, les soeurs qui accompagnent, les frères prêts à tromper, les voisins qui évoluent, et puis les différents maîtres, qui permettent de faire le plein de connaissance sur le monde des fedeylins… mais pas sur le monde extérieur. Il y a même, grâce à Naï, une fedeylin, un embryon d’histoire d’amour impossible… En effet l’amour est en apparence absent du monde des fedeylin, les femmes “pondent” des oeufs, qui sont fécondés par les pères fondateurs. Les enfants vivent avec leur mère. Point, ai-je envie de dire… et il nous faudra attendre les prochains tomes…!

Cahyl nous entraîne avec lui dans ce monde, sous la direction de Nadia Coste qui maîtrise ici d’une plume légère et agréable un monde complexe et plein de détails. Chaque chapitre s’ouvre sur un extrait d’un livre fedeylin ce qui
permet d’apporter des connaissances aux lecteurs et d’éclairer l’ensemble de l’ouvrage d’un aspect plus poétique. Avec Cahyl on passe surtout de grands moment de réflexions et de découverte du monde fedeylin, et l’action est assez rare finalement dans ce premier tome, presque trop rare, et c’est peut être mon seul reproche à ce roman. Je ne me suis pas ennuyée, mais j’avais parfois envie que cela bouge un peu plus, avance un peu plus vite. 4 tomes sont prévus (et écrits) et l’univers crée par Nadia Coste est très complet, ce premier tome prend donc vraiment le temps de nous poser le contexte de l’aventure, de nous plonger dans ce monde, de nous faire aimer Cahyl, et comme dit si bien Acr0 :
“On s’attache irrémédiablement à lui.”

Un roman fantastique qui nous plonge dans un monde superbement construit, aux personnages attachants. J’ai beaucoup aimé et lirai sans aucun doute les tomes suivants! A conseiller autant aux adolescents qu’aux adultes!

Merci pour ce très beau partenariat à Cécilia (pour les éditions Gründ) ainsi que pour les graines de lotus, une superbe idée qui permet de poursuivre la lecture…

Lundi découverte 22 – Kana (Manga) – Bakuma et Tokyo Home

Kana est une maison d’édition manga qui existe depuis 1996 en France et en Belgique. Elle est affiliée à Dargaud, et a été crée par Yves Schlirf C’est à peut près à cette époque que les manga sont réellement arrivés en France, même s’il on trouvait depuis des années certains mangas cultes comme Dragon Ball, l’offre était assez réduite, et les lecteurs aussi.

        Depuis les mangas sont devenus un parallèle à la bande dessinée, avec presque autant de titres et de lecteurs, surtout chez les jeunes. J’étais au collège quand j’ai commencé à compter des fans dans mes amis, qui m’ont fait découvrir, mais à l’époque pas de manga en CDI ou bibliothèque! Les temps ont bien changé, et même si je lis pas mal de manga, je ne suis pas une aussi grande fan que ma petite soeur ou certains amis et élèves.

Du coup pour alimenter le CDI en séries sympa j’écume les catalogues, et j’attends les conseils… Le titre qui revient le plus souvent ? Naruto bien sûr! Vous connaissez? Et bien voilà, vous connaissez la maison d’édition Kana ! Une incontournable en manga, qu’on aime un peu, beaucoup ou passionnément!

     Kana c’est aussi l’éditeur français de Death Note, Yu gi ohDetective Konan, et pleins d’autres, plus ou moins connus!

     
Kana développe de nombreuses collections, Kana, Dark Kana, Pink Kana, Made In, qui correspondent aux différents types de manga et leur public. Je ne rentre pas plus dans les détails, je risque de m’embrouiller, mais il faut savoir qu’il y a des manga typé garçon, fille, sport, bataille, relations, histoire… La maison d’édition Kana réuni tous les styles pour un catalogue très varié, que je vous laisse découvrir.

Bien que je sois fan de La rose de Versailles (version d’origine du manga Lady Oscar, qui vient juste d’être rééditée) et de Paradise Kiss [je conseille d’ailleurs en collège, mes élèves filles aiment beaucoup!], c’est vers deux autres manga que mon choix c’est tourné aujourd’hui! – manga ou mangas au pluriel? – Pour un peu j’allais dire, un pour garçon, un pour fille, mais en fait ça serait un peu faux, car mes élèves filles ont lu les deux – et les ont aimés-

 

Le premier est de fait facile à conseiller à tous, filles, garçons, fans de manga ou non! Il s’agit de Bakuman de Tsugumi Ohba et Takeshi Obata. Les noms ne vous disent peut être rien -surtout si vous avez autant de mal que moi à
retenir les noms étrangers- mais il s’agit des auteurs de Death Note… pas vraiment des débutants donc, et pourtant ils traitent un thème qui pourrait le laisser croire : comment devenir mangaka!

Un mangaka est un auteur de manga, qu’il ne fasse qu’écrire, que dessiner, ou qu’il fasse les deux!

En effet dans cette série (5 tomes actuellement parus, le 6ème pour bientôt) on va suivre Mashiro un élève japonais qui possède un véritable don pour le dessin. Une rencontre improbable avec Tagaki le meilleur élève de sa classe va transformer sa passion pour le dessin en obsession, puisqu’ils décident de réaliser un manga… un vrai manga qui pourrait être édité, pas juste un petit cahier pour s’amuser. En suivant ces deux garçons attachants dans leur vie de tous les jours et surtout dans leur rapport au dessin et à l’écriture, on sent toute la difficulté qu’il peut y avoir à faire d’une passion un travail ! Il ne suffit pas d’aimer griffonner dans un coin de cahier en classe pour devenir mangaka… et pourtant cela donne envie!

        Un ensemble très bien mené par des auteurs confirmés, mais qui savent très bien montré les difficultés et les interrogations des débuts ! Des dessins clairs, avec des traits précis et un découpage dynamique qui servent très bien des personnages expressifs, et un scénario qui accroche, grâce à des petits riens en plus, des à cotés à l’histoire principale qui font grandir les personnages et leur détermination…

Les relations entre les personnages sont traités de façon très adolescentes, parfois un peu “faciles” peut être d’un point de vue adulte, mais rien qui ne puisse gêner la lecture !

        Un manga idéal pour les adolescents qui permet de découvrir les coulisses du manga, sans être didactique ou lassant! Pour adolescents ? J’ai été emportée par l’histoire, et il m’est donc facile de le recommander aux adolescents… mais aux adultes aussi ! Pour le moment je n’ai que 3 tomes au CDI, et personne ne s’en lasse, ni les élèves… ni moi! La suite à la prochaine commande!

      Le deuxième titre est plus nettement pour fille, sa couverture annonce tout de suite la couleur.

Tokyo Home de Cyrielle et Thierry Gloris est un one-shot (bonne nouvelle pour les documentalistes ;) passionnant que j’ai dévoré! Dans un format un peu plus grand qu’un manga “de poche”, avec une couverture cartonnée et un sens de lecture “à la française” il permet de s’embarquer dans l’histoire sans presque se
rendre compte que l’on lit un manga (j’ai piégé une élève -shame on me- qui ne voulait pas lire de manga!) et c’est vrai que la différence n’existe pas vraiment entre BD et Manga puisque c’est surtout une question de format et de provenance me semble t-il. Ici nous avons donc affaire à un manga français, mais qui va nous mener tout droit à Tokyo!

La couverture rend moins bien qu’en vrai ici puisqu’elle est à petits points jaune ton sur ton brillants !

Julie Wallon, 17 ans, débarque au Japon afin de prendre un nouveau départ, loin de sa mère et de la France. Elle ne parle pas un mot de japonais, mais ne s’en inquiète pas, puisqu’elle va rejoindre son père qui vit là bas. Sauf que l’arrivée ne sera pas aussi idyllique qu’elle l’espère et sa nouvelle vie pas aussi facile que prévu… Elle va devoir partir à la découverte d’un pays inconnu, loin des idées reçues, et y trouver sa place! Un manga pétillant, plein de la passion et de l’énergie de Julie, de ses découvertes, ses larmes et ses joies, ses amitiés et ses amours… Un ensemble attachant, enrichissant, qui donne la pèche… et envie d’aller voir par soi même! La couverture est à l’image de l’histoire, adorable et dynamique – même si l’intérieur est en noir et blanc – Le dessin de Cyrielle apporte une
touche de candeur et de douceur très enfantine au scénario de Gloris, pour un ensemble qui est un véritable coup de coeur!

Les collégiennes sont aussi fan que moi semble t’il, puisqu’il n’est plus jamais disponible O_ô je n’ai donc pas pu le
relire avant d’écrire cet article :(

Et vous quels sont vos mangas préférés, qu’est ce que vous pourriez me conseiller pour des collégiens ? Je suis encore plus preneuse de One Shot ou de courtes séries, pour ne pas trop les frustrer avec des débuts de séries, car je n’ai pas assez de budget pour tout acheter!

Je ferais un article avec vos propositions s’il n’y en a pas trop, alors autant que possible donner moi les auteurs ou titre complet, indiquez moi quand il s’agit de série, si c’est pour collégiens ou non, et le résumé si vous avez ou le lien vers vos critiques ;)