Passionnée de lecture depuis que je sais lire. J'ai rarement passé une journée sans lire au moins quelques lignes ! J'aime la littérature jeunesse, les bandes dessinées, les romans (y compris polars et SFFF), les docs...

La tour sans fin – Roman SF Enfant/Ado

 finUn roman haletant pour découvrir la SF !

La tour sans fin
Pascal Brissy

Scrineo (2019)

*****

Titus Prime a 13 ans. La journée a bien commencé, il vient d’être nommé ambassadeur et à ce titre, il a droit à un logement pour lui seul. Cette nomination, il la doit à sa grande soif de réussite tout d’abord, ainsi qu’à la protection du Consul Jasper. Pour le remercier, Titus lui apporte une pomme (car les fruits sont rares et donc chers). Mais les choses se gâtent quand le Consul Jasper est empoisonné et que Titus est déclaré coupable. Sa vie d’ambassadeur aura duré moins d’une demi-journée…

Mais dans sa fuite, il va rencontrer Rukia, une jeune fille de son âge pleine de ressources ainsi que Flip et son rat Slime… Tous les trois vont aider Titus dans sa cavale, mais aussi dans sa quête de la vérité.

*****

Cette histoire se déroule dans un monde terrible. Les sols terriens contaminés par la radioactivité sont inhabitables. Des tours géantes reliées entre elles par des passerelles (les tours-planètes) ont donc été construites pour mettre l’humanité à l’abri. Plus on habite haut et plus on est quelqu’un d’important (et plus on est à l’abri…)

Ce qui va sembler sans fin à Titus, c’est cette journée. Il va vivre une étonnante course poursuite à travers les étages d’un immeuble !

Ce roman est relativement court (126 pages) mais il est très prenant et sans temps mort. Il est très bien pour une première approche de la science-fiction, car il est plutôt facile à lire et c’est une aventure pleine de rebondissements.

A partir de 10/11 ans.

Extrait (p.14) :

“Il ne fait aucun doute que mon mentor a été assassiné. Mais par qui ? Dans quel but ? Je grimace en comprenant que je suis dans de sales draps. Je fais un coupable tout désigné. Mon statut d’ambassadeur semble définitivement envolé, et à cause de mon âge on ne m’accorde plus aucun crédit. Je proteste, ordonne, défie ou même insulte, mais en vain.”

*****

Le blog de l’auteur

D’autres romans de SF pour ados : Ne ramenez jamais une fille du futur chez vous / Théa pour l’éternité / Sigrid et les mondes perdus

Soldat Peaceful – Roman jeunesse ♥

peaceful

Soldat Peaceful
Michael Morpurgo

Gallimard Jeunesse (2004)

*****

Tout au long de cette nuit, au cours de laquelle il ne veut pas dormir, Tommo Peaceful va se souvenir. Il se souvient de son premier jour d’école et de son grand frère Charlie qui s’occupait de lui et le défendait. Mais aussi de Big Joe, leur frère plus âgé qui n’est jamais allé à l’école et qui chante tout le temps “Oranges et citrons” (une comptine anglaise). De leur mère aussi, si heureuse avant la mort de leur père. Il se souvient aussi du trio qu’il formait avec Charlie et Molly, dont ils étaient tous deux amoureux… Il veut oublier où il se trouve, oublier ce qu’il va se passer demain. Oublier le futur, le présent. Se laisser bercer par le passé et les jours heureux.

*****

Pffouu… Qu’il est beau ce livre !

Mais qu’il est dur aussi !! On sent tellement l’amour qu’il y a dans cette famille, on partage leurs moments de joie et de tristesse. Et puis il y a la première guerre mondiale. Et le départ des frères pour cet enfer. L’entraînement d’abord, difficile, fatigant, pénible, mais qui n’est rien par rapport à ce qu’ils vont vivre ensuite dans la boue des tranchées. On visualise bien leur quotidien, fait d’un mélange de proximité, de fatigue, de peur, de stress, le tout dans le froid et la boue… J’ai toujours beaucoup de mal à comprendre comment ces hommes ne sont pas devenus fous !

Le livre en lui-même est très beau. Il ressemble à un vieux journal tâché, fermé avec une ficelle, un *bleuet glissé dessous.

*Bleuet : Le surnom de bleuet fut donné par les poilus de la Première Guerre mondiale aux soldats de la classe 1915, qui n’avaient pas connu les pantalons garances des uniformes de l’armée française porté par les soldats dès 1870 et qui fut remplacé cette année-là par le nouvel uniforme bleu horizon. (Merci Wikipédia)

C’est devenu un symbole commémoratif de la première guerre mondiale.

A lire !

*****

Du même auteur, également présentés sur ce blog : Le plus grand peintre du monde, Notre Jack et Cheval de guerre

*****

Ce roman participe au Mois Anglais, organisé par Lou et Titine.

https://thecanniballecteur.files.wordpress.com/2019/05/union_jack-9.jpg?w=584&h=365

Merci à Belette pour les logos !

Les lectures prévues de Sophie pour ce mois anglais

Il participe également au Challenge Première guerre mondiale chez Blandine

Et à l’objectif PAL chez Antigone

La passe dangereuse – Somerset Maugham

passeLa passe dangereuse
Somerset Maugham

éd. 10/18 (2008)

*****
Édition originale 1925
*****

Kitty Garstin, 25 ans, ne s’est mariée avec Walter Lane que pour une seule raison : sa sœur Doris, de 7 ans sa cadette, risque d’être mariée avant elle ! Et aussi parce que sa mère la presse de quitter le nid familial…

Elle a donc épousé Walter et l’a suivi à Hong-Kong. C’est un médecin bactériologiste terne et timide. Très amoureux de sa femme, il est émotif et attentionné. Mais elle n’est pas amoureuse de lui et s’ennuie vite en sa compagnie. Lors d’une soirée, elle rencontre Charlie Townsend, dont elle va tomber follement amoureuse.

*****

Le roman s’ouvre sur les deux amants, Kitty et Charlie.

Ils viennent d’avoir une grosse frayeur, quelqu’un vient d’essayer de rentrer dans la chambre de Kitty, alors que personne n’est censée la déranger à cette heure-ci. Si au départ, tout tourne autour des affres de la passion vécue par Kitty, l’histoire se transforme habilement en autre chose au fur et à mesure du récit.

Somerset Maugham a une façon de raconter qui m’a beaucoup plu. Son héroïne, plus qu’agaçante au début, se transforme tout au long du roman au fil des coups que la vie lui assène. Elle finira par trouver ce qui est le plus important pour elle.

Une très belle histoire que j’ai lu d’une traite !

*****

Ce roman a été adapté plusieurs fois en film (merci Wikipédia)

*****

Il participe à 3 challenges : au Mois Anglais, chez Lou et Titine.

https://thecanniballecteur.files.wordpress.com/2019/05/union_jack-9.jpg?w=584&h=365  à l’objectif PAL d’Antigone :

et Classique au challenge Je (re)lis des classiques !

Et pour le plaisir…

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

L’enfant du lac – Kate Morton

Lac70 ans plus tard… l’enquête reprend !

L’enfant du lac
Kate Morton

Presses de la Cité (2016)

*****

L’enfant du lac débute en août 1933 en Cornouailles. Une femme enterre une boite assez lourde dans les bois. Retour en juin 1933. On fait connaissance avec la famille Edevane. La “Mère“, Eleanor, est très attachée aux convenances. Le père, Anthony, passe des heures à se promener dans les bois et à examiner des insectes dans son bureau, mais joue également beaucoup avec ses enfants. Deborah, la fille aîné, s’apprête à se marier. Alice, 16 ans, écrit des romans et est amoureuse du jardinier. La plus jeune des sœurs, Clemmie, parcourt la campagne et rêve de voler.

Et puis il y a le bébé de 11 mois, Théo qui va disparaître mystérieusement. Il y a aussi Mr Llewellyn, l’ami de Mère, qui a écrit un livre pour elle “Eleanor sur le seuil magique“. L’histoire se déroule entre 1911 et 2003 et se passe successivement en Cornouailles et à Londres.

Les vies d’Alice Edevane, devenue écrivain et de Sadie Sparrow, une jeune inspectrice en congé forcé, vont se croiser et changer à tout jamais.

*****

Eleanor sur le seuil magique

m’a tout de suite fait penser à  “Alice aux pays des merveilles“. Et un homme adulte qui fait de la barque sur un lac avec une petite fille et lui invente des histoires… A Lewis Carroll bien sûr.

Arrivée à la page 243 (sur 632) j’avais déjà deux suspects pour l’enlèvement du petit Théo. J’en ai eu encore bien d’autres ensuite, mais toutes mes théories se sont révélées fausses… (j’aurai fait un bien piètre détective !)

L’enfant du Lac” est à la fois un roman policier (il y a même 2 enquêtes en parallèle) et une saga familiale. Il y a beaucoup de choses dans ce livre. Des histoires d’amour, des histoires d’abandon, des secrets de famille, des révélations sur les guerres et leurs conséquences

600 pages qui se dévorent. Les membres de la famille Edevane, surtout Alice et Mère, sont très “réels”, de même que la jeune inspectrice Sadie. Et même si la fin peut sembler un peu facile, l’enquête est tout à fait réussie !

Et en plus, ça m’a donné drôlement envie de visiter la Cornouailles

*****

Extrait (p.9) : “Quand la chose s’était produite, elle avait pensé tout avouer -au début, c’était encore possible. Mais elle avait raté le coche ; maintenant, c’était trop tard. La machine s’était mise en marche : les battues, la police, les appels à témoignage publiés dans la presse. Elle ne pouvait plus en parler à personne, ne pouvait plus revenir en arrière. On ne lui pardonnerait jamais. Il n’y avait plus qu’une solution : enterrer la preuve.

*****

Ce roman participe au Mois Anglais, organisé cette année (la 8ème !) par Lou et Titine.

Pour les puristes : Effectivement, Kate Morton est australienne.

Mais ce roman se déroule pour partie en Angleterre et est donc accepté pour le Mois Anglais ! ;)

https://thecanniballecteur.files.wordpress.com/2019/05/union_jack-9.jpg?w=584&h=365

Et merci à Belette pour le choix de logos !!

Voir par ici l’article des lectures prévues de Sophie pour ce mois anglais

***

Il participe également à l’objectif PAL d’Antigone !

Ainsi qu’au Challenge Petit Bac catégorie Lieu