Les Dolce 1&2 – Frédéric Petitjean

Roman fantastique – adolescents / adultes

Les Dolce

1- La Route des magiciens

2- Les Cinq Secrets

de Frédéric Petitjean

Don Quichotte, 2011 / 2012
20,20€ / 19,90€

Il y a régulièrement des livres que je ne chronique pas, parce que sur le lot il reste de côté, se perde sous le lit ou parte au CDI ou à la bibliothèque avant que j’ai eu le temps d’en parler. Ma mémoire étant ce qu’elle est, j’oublie. C’est assez souvent en fait. Je parle d’un livre sur 3 ou 4 que je lis… Toujours est-il que j’avais adoré le premier tome des Dolce et que j’ai donc lu la suite… J’en profite donc pour réparer mon erreur et vous parler des deux tomes, car c’est une série à découvrir!

Un bus magique, de la sorcellerie… impossible de ne pas penser à Harry Potter et pourtant c’est une histoire bien loin de Poudlard que l’on découvre en lisant les aventures des Dolce. Éloignées mais presque aussi savoureuses!

New York, 2011. Les Dolce sont une famille de magiciens : le grand-père Melkaridion, les parents Melidiane et Rodolpherus, et les deux enfants, Antonius et Léamédia :

Le grand-père est à la retraite, le père et la mère exercent des professions passe-partout et les adolescents vont à l’école. C‘est la fin d’un monde : ne restent, du savoir et de la sagesse séculaires dont la famille était dépositaire, qu’une identité et un roman familiaux problématiques – les enfants préféraient en effet avoir une vie comme les autres –, et des bribes lacunaires, vu que l’aïeul, véritable bible des âges passés, n’a plus toute sa tête.

Comme ils vieillissent beaucoup moins vites que les autres, ils doivent régulièrement déménager, difficile à vivre pour des adolescents… D’autant plus qu’il faut faire attention à ne pas se faire repérer, ce qui n’est pas évident quand les pouvoirs commencent juste à se développer.

L’exposition d’un livre étrange déclenche leurs aventures et leur rencontre avec un groupe de sorciers qui tente de s’approprier la planète en réduisant l’humanité à l’esclavage. Une course poursuite s’engage qui permet de découvrir l’étendu des pouvoirs des magiciens mais aussi l’amitié et l’amour qui les lient aux humains. 

Les personnages sont attachants (sauf Leamédia assez exaspérante, mais c’est voulu) et la narration alternée nous permet de mieux les comprendre, notamment les deux adolescents Antonius et Léamédia ainsi Virginie, l’amie du jeune magicien qui va se retrouver elle aussi au prise avec leurs histoires. C’est d’ailleurs ce personnage externe qui nous permet de vraiment comprendre le monde des magiciens et leurs histoires, grâce aux informations qu’elle trouve tout d’abord en fouinant, puis qu’on lui donne.

Deux tomes passionnants qui mettent en scène de nombreux personnages et rebondissements mais proposent aussi voyages dans le temps et l’espace, des histoires d’amour, d’amitié, des combats, des trahisons… Les surprises et révélations sont nombreuses, et les pages filent… Si le deuxième tome est plus sombre il entre aussi beaucoup plus dans l’histoire qui lie bons et “mauvais” magiciens et propose plus d’actions! Les nombreux personnages continuent de se développer et d’avancer. L’inquiétude augmente au fil des pages et nous laisse dans un suspense terrible…

Le troisième tome des Dolce : 3 Le dernier puits sortira en novembre 2013. L’auteur nous propose les premières phrases sur son blog  ainsi que plusieurs extraits! il s’agira normalement du dernier tome de cette trilogie des Dolce!

Et si on jouait à chercher ? [livres d’énigmes]

Chaque semaine je propose aux élèves une nouvelle énigme au collège. Et je finis après 4 ans à tourner un peu rond avec mon livre d’énigmes. J’ai donc chercher de nouvelles alternatives, et j’ai trouvé des coffrets sympathiques, de 8 ans à … très vieux!

Ma boite à énigmes

François Aulas

illustré par Benoît Perroud

Cette boite à énigmes propose 84 fiches. En ouvrant la boite, c’est à dire en tirant la bobinette, on découvre des fiches cartonnées très colorées. Elles sont classées en 6 thématiques, avec des intercalaires : * illusions d’optique * calcul mental * problèmes logiques * formes impossibles * énigmes, paradoxes et jeux de mots * atelier, pour créer soi-même des casse-tête

Le petit plus c’est que les fiches illustrées proposent en haut un classement par niveau, ce qui permet d’avancer progressivement dans les énigmes.  La partie illusions d’optique est intéressante pour les enfants mais elle ne propose pas réellement des énigmes, juste des pièges visuels, certains très connus d’autres plus inattendus. Les problèmes logiques m’ont beaucoup plus parlés puisqu’ils proposent des énigmes assez mathématiques, souvent liées à la géométrie… avec un peu de logique rien d’impossible donc! Dans formes impossibles on joue beaucoup avec les allumettes, le calcul mental offre de nouveaux problèmes mathématiques et les énigmes reprennent, avec parfois plusieurs questions sur une même carte, des énigmes classiques ou novatrices.

J’ai trouvé parfois le classement un peu aberrant, voir sans grand intérêt, je préfère finalement que tout soit mélangé pour piocher un peu hasard, et ce problème est principalement visible dans la partie atelier qui propose des choses très différentes. Certaines cartes expliquent comment créer une charade ou créer un puzzle, mais d’autres sont en fait de nouvelles énigmes mais qui nécessite d’écrire, découper…

Bien que connaissant déjà la plupart des énigmes j’ai apprécié de piocher au hasard dans cette boite, les problèmes logiques ayant ma préférence.

 Les élèves eux adorent, notamment les illusions d’optique, seul le format carte n’est pas très pratique pour prêter l’ouvrage. Il est dons sur mon bureau, et les élèves me demandent à chaque mois… du coup je me rend compte qu’il est très demandé!

Tourbillon, novembre 2012 – 15,95€ – 9782848017464

***

Usborne a aussi choisi ce format carte pour ses boites à énigmes. Trois boites séparées, toutes sur le même principe : de fiches nettoyables  accompagnées d’un feutre.

                            

Jeux de logique * Casse-tête * Jeux de maths

Ces trois boites s’adressent à un public un peu plus jeune, avec des illustrations et couleurs plus enfantines, mais aussi cette possibilité d’écrire sur les cartes. Les questions sont formulées plus simplement, avec plus de personnalisation. Les jeux tiennent sur une fiche et permettent de résoudre des petites énigmes de logique ou de maths.  De nombreux jeux permettent d’appliquer des notions apprises en cours ou de faire travailler sa mémoire, un outil pédagogique intéressant, à conseiller aux enfants dès 8 ans, idéal en primaire donc.

Pas de classement par niveau à l’intérieur des fiches et un ordre aléatoire, à chacun donc de piocher au hasard et de chercher un peu.  Certaines énigmes nécessitent plus de connaissances que d’autres, ou plus de temps, mais elles pourront permettre d’instaurer un dialogue avec l’adulte autour d’un point plus compliqué par exemple.

De 70 à 90 énigmes par boite (50 fiches), de quoi tenir de longues heures en s’amusant, en essayant aussi grâce au brouillon, mais surtout pas en regardant la réponse. Heureusement elles sont sur des fiches séparées, il suffit donc de bien les cacher :)

 J’aime beaucoup ce principe d’écriture sur les cartes c’est très ludique et cela permet de faire finalement comme un cahier d’activités logiques, mais qu’on peut recommencer autant de fois qu’on le souhaite, ou le prêter! Je n’ai pas encore testé avec les élèves, c’est un peu plus compliqué à gérer avec les feutres…

Usborne, 2012 – 9,10€ par titre – parution le 14/02/2013

Difficile de terminer cet article sans quelques questions ;)

1- Par quel tour de magie, 2036 divisé par 4 peut-il être égal à dix? 2- Quelle est la suite ? L – M – M – J – ? 3- Le jour de l’anniversaire de sa tante Amandine, Louis lui demande son âge. Elle lui répond : “j’ai 44 ans si on ne compte ni les samedis, ni les dimanches, ni les lundis. Je hais les lundis.” Quel âge a-t-elle ?

A vous de jouer ?

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Zombie Business de Jesse Petersen

Zombie Business

de Jesse Petersen

roman fantastique , action/humour

Bragelonne, septembre 2011
Milady, 280 pages
9782811205843, 6€

 

 Thèmes : Zombie, survie, combat, couple, mutant

 

 

Présentation de l’éditeur :
Leur mariage se porte mieux que jamais, ils ont même monté leur petite entreprise d’extermination.
Le marché est florissant : plein de zombies et donc plein de clients désireux de s’en débarrasser ! Sauf que… le cours du zombie s’affole quand certains s’avèrent plus difficiles à zigouiller. Une mutation ? Ce serait le début de la crise pour Sarah et David.

Mon avis :

Ah… les zombies attaquent! Bon oui c’est régulier sur mon blog en ce moment, mais quand même, restez, on ne sait jamais, vous pourriez apprendre quelques règles indispensables pour votre survie!

Règle n°1 : Toujours avoir une arme à portée de main (et plutôt une qui ne fait pas trop de bruit, genre batte de base ball trafiquée)

Règle n°2 : s’y connaitre en management, ou piller une librairie pour prendre tous les livres sur la gestion d’une petite entreprise…

Règle n°3 :  être ami avec David et Sarah…

Et oui, David et Sarah à peine traumatisés par la transformation de leur entourage en zombies décident de créer Zombiebuster Extermination Inc. Au milieu des villes dévastées, dans les camps de réfugiés, ils font leur pub, et le bouche à oreille (et la contamination…) aidant, ils ont de plus en plus de travail. En échange de nourriture, de médicaments ou d’armes ils exterminent les zombies comme d’autres avant eux les cafards… Et le pire là dedans c’est que ça fonctionne! A eux deux ils forment une chouette équipe, pourtant des zombies format XL se mettent à trainer en ville… et ça se complique!

Bon disons le clairement, j’ai passé un très chouette moment avec ce roman qui allie très bien aventure, action, fantastique et humour. Parfois, aux réflexions de Sarah on a l’impression de se trouver à la limite de la chick lit tellement c’est futile, et le mélange est savamment dosé car c’est sympa à lire. Bon après soyons clair ça ne révolutionne pas le genre non plus, et c’est loin d’être un bon roman de zombies, ça profite plutôt de ce qui existe pour surfer sur la vague… J’ai apprécié cette légerté de ton, car on frissonne pas ou très peu, car alliée à de l’action malgré tout, et une vraie intrigue, avec de vrais surprises – je n’ai rien vu venir!!-

Un roman agréable à lire, qui me laisse de bons souvenirs, mais pas impérissable…

Il me semble que c’est la suite de Zombie Therapy, que je n’ai pas encore lu, mais que j’ai noté, du coup!

Dôme de Stephen King 1&2

Dôme

de Stephen King

Tome 1 & 2

Roman de “science fiction”

Albin Michel, 2011
Tome 1 : 9782226220585, 22€, 630 pages
Tome 2 : 9782226220592, 22€, 565 pages

Présentation de l’éditeur :
Le dôme : personne n’y entre, personne n’en sort.

Mon avis :
2 énormes pavés sortis en même temps, plus de 1000 pages, même pas de police xxl… et voilà que je me lance à le lire en pleine rentrée littéraire quand ma PAL déborde comme jamais… je suis comme ça dans mes choix de lecture, illogique et desorganisée au possible (les auteurs et éditeurs qui me lisent comprennent maintenant pourquoi ils attendent si longtemps certains de mes articles, quand d’autres sont en ligne le lendemain … :) Heureusement pour moi je suis entrée totalement dans l’histoire de ce livre et si je ne l’ai pas lu d’une traite j’en ai presque eu l’impression… 5 jours, c’est tout ce qu’il m’a fallu pour engloutir ce millier de page!

Quelques mots sur l’histoire, que le titre et la couverture dévoile. Un dôme infranchissable où se retrouvent enfermés quelques 2000 personnes. Alors que l’on découvre les personnages principaux on sent les personnalités sous-jacente… et très rapidement la pression monte sous ce couvercle venu d’on ne sait où…

J’ai apprécié de nombreux personnages même si j’ai trouvé d’emblée la dichotomie entre le bien et le mal trop prononcée, trop évidente, dès les premières pages. Pas de doute, on sait en qui on doit avoir confiance, et les surprises sont faibles. Là où le suspense devrait s’installer on sait déjà beaucoup de chose et si l’on a envie de connaître la suite c’est plus parce qu’on a un rôle de voyeyr dans cette histoire. Nous sommes finalement comme à l’extérieur du Dôme et l’on ne peut rien faire d’autre qu’observer… et tourner les pages.

Ne vous trompez pas, j’ai beaucoup aimé cette lecture, mais j’ai trouvé l’ensemble un peu moins corrosif que les anciens Stephen King (du moins mes souvenirs). Etrange de dire cela quand on sait que dès les premières scènes les cadavres se multiplient, mais j’ai trouvé que l’ensemble voulu rythmé s’emballait parfois sans grand intérêt. J’ai passé un agréable moment dans ce livre même si j’ai trouvé cela un peu facile dans l’explication, avec pour moi un sentiment de déjà vu, même si c’est dans un autre contexte (cf notamment un livre que j’adore… mais je ne peux pas trop en dire pour ceux qui n’ont pas lu…)

Ce huis-clos est cependant rudement mené, n’épargnant rien ni personnes, gentils, enfants, animaux, tout le monde est (presque) traité pareil par l’auteur. Pourtant c’est tourné de telle façon que par une fois je n’ai eu envie de pleurer ou de m’apitoyer sur les personnages et leur situation. On ne s’y attarde pas, on continue notre route. C”est ce sentiment qui me fait penser que notre rôle ici n’est pas si différent des “têtes de cuir”, comprenne qui pourra… et lira!

C’est à lire, car même si je n’ai pas eu l’impression de retrouver Stephen King, que je n’avais pas lu depuis longtemps, j’ai été emporté par cette histoire, d’un bout à l’autre.

 hebergeur image et comme ce livre totalise un bon millier de page, voici ma participation toute trouvée pour le défi de D. Fattore !