Collection “Tu es le Héros !”

C’est une nouvelle collection chez Nathan. Mais ça vous rappelle peut-être quelque chose : une collection similaire, “Le livre dont vous êtes le héros”  était éditée par Gallimard Jeunesse, et elle a connu un grand succès au cours des années 80 à 90.

Ce genre de livres, appelés “gamebook” chez nos voisins Britanniques était tombé en désuétude… Mais il semblerait que la littérature interactive redevienne à la mode ! En tous cas, depuis un an, Nathan a sorti 10 titres dans une collection appelée “Tu es le HÉROS“.

Collection Pharaon Pirate Policier

Et l’on peut ainsi se retrouver dans la peau : d’un pirate, de Ramsès II, d’un policier, d’un gladiateur, d’un chevalier, d’un pompier, d’un viking…

Les livres commencent par deux pages qui expliquent les grandes lignes de l’histoire : Qui l’on est et ce qu’on va devoir faire. Le principe est facile à comprendre. Au fil de l’histoire, on se retrouve face à des choix, des décisions à prendre. Selon son choix, on est invité à se rendre à telle ou telle page et l’histoire continue jusqu’à la prochaine décision.

Le côté novateur de cette collection (sauf erreur de ma part) me semble être la petite partie documentaire ajoutée en bas de certaines pages, avec de petits quizz pour vérifier ses acquis.

Si, personnellement, je n’apprécie pas ce genre de livres (je n’aime pas le fait d’être “coupée” dans ma lecture), j’ai toujours pensé que des enfants qui n’aiment pas trop le côté “sage” (dans le sens qui ne bouge pas !) de la lecture, auraient plaisir à lire ces livres dans lesquels l’auteur leur demande d’être “acteur” de l’histoire…

Et vous, le côté interactif, vous aimez ou pas ?

Sur cette page tous les titres déjà sortis.

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La fille qui ne croyait pas aux miracles

filleLa fille qui ne croyait pas aux miracles

Wendy Wunder

Collection Black Moon

Hachette Romans (2012)

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Cam, 17 ans, a un cancer qui la tue à petit feu. Alors que les traitements ne peuvent plus rien pour elle, sa mère, Alicia, et sa sœur Penny entendent parler d’une ville miracle. Même si Cam n’a plus d’espoir, elles s’acharnent et l’entraînent dans un périple jusqu’à cette ville presque introuvable, Promise.
Dans cette ville elles vont faire de nombreuses rencontres, notamment Asher, un jeune homme qui leur ouvre la porte d’une maison familiale en rénovation. A Promise, elles assisteront à des phénomènes étranges… au point de croire aux miracles ?

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Ce récit est à la fois pétillant et triste. Cette jeune fille condamnée, sa famille, ces miracles tout autour… Et puis ce personnage, Asher, tellement mystérieux (presque même un peu trop…), qui relève l’histoire quand elle commence à s’épuiser…. Le temps de ce récit, le lecteur vit lui aussi à Promise, recontrant ces habitants surprenants, touchants… L’atmosphère de La fille qui ne croyait pas aux miracles est particulière, on ne sait jamais vraiment s’il faut être triste ou non.
Cam, avec sa meilleure amie, a écrit une liste des choses à faire avant de mourir. Un classique, qui n’est ici utilisé que pour apporter quelques miracles supplémentaires, tout en se moquant légèrement de cette “tradition” vue et revue.

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La fille qui ne croyait pas aux miracles est un beau récit, touchant, malheureusement un peu long par moment, notamment au début.
Bonus : Soyez attentif et vous croiserez une licorne au cœur de ce récit :)

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Roald Dahl – Part Two ! Littérature jeunesse

 

Vous trouverez ici le premier article sur le challenge Roald Dahl ou je vous présentais Matilda et le BGG, le Bon Gros Géant.

Aujourd’hui, je vais vous parler de “l’énorme crocodile” un petit livre écrit par Roald Dahl et illustré par Quentin Blake. Puis du roman “le doigt magique“, toujours de Roald Dahl, mais illustré par Henri Galeron.

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L’énorme crocodile (1978)

L’histoire : UDahln énooorme crocodile décide un jour qu’il veut croquer un joli petit garçon bien juteux. Il sort donc de la rivière pour aller exécuter son plan. L’un après l’autre, différents animaux essaient tout d’abord de le dégoûter (les enfants sont coriaces, élastiques, amers…) puis de lui faire peur (tu seras capturé, on te fera cuire…) Mais rien ne l’arrête. Arrivé près de la ville, il réalise son premier piège (qui échoue), puis un second, puis… Mais à chaque fois un animal différent vient faire échouer ses plans.

Voici un extrait que j’aime beaucoup : “- Mauvais ! Ricana le crocodile. Sûrement pas mauvais ! Au contraire, c’est délicieux ! C’est succulent, c’est super, c’est fondant, c’est hyper ! Et c’est bien meilleur qu’du vieux poisson pourri. ça s’écrase et ça craque, ça s’mastique et ça se croque ! D’l’entendre crisser sous la dent c’est joli !” Pour info, là, il parle des jeunes enfants qu’il a envie de manger bien sûr !

Les illustrations sont pleines d’humour, de fraîcheur et de couleur et accompagnent très bien cette histoire qui est elle-même très drôle !

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Le doigt magique (1979)

La famille Cassard habite une ferme. Il y a Mr et Mme Cassard et leurs deux enfants, Bernard, 8 ans et Richard, 11 ans. Mr Cassard aime beaucoup chasser et il entraDahline ses fils à la chasse avec lui. Mais la narratrice, une fillette de 8 ans, n’aime pas la chasse (moi non plus) et ça l’énerve qu’on tire gratuitement sur des animaux innocents… Et quand elle s’énerve, il se passe de drôles de choses avec l’index de sa main droite…

J’ai tout d’abord été surprise par l’illustration de couverture. Pas à cause du canard qui téléphone, non, mais parce qu’il fume le cigare ! Et qu’on n’a plus l’habitude de voir ce genre de dessins, surtout en littérature jeunesse. Mais à bien y repenser, quand j’étais petite, Lucky Luke passait son temps à rouler ses clopes !

Je n’ai pas vraiment apprécié les illustrations, un peu vieillottes (même si je reconnais que les oiseaux sont très beaux !). J’ai bien aimé l’histoire par contre,  à mi-chemin entre le conte et la fable, une histoire bourrée d’humour, comme toujours chez Roald Dahl.

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Sur le blog de Chicky Poo, « La planque à libellules » il y a un challenge spécial Roald Dahl ! Moi je participe déjà avec ces articles, et vous ?

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Alice et le challenge des “Re”

Bibliothèque Verte

Alice, tous les plus de 45 ans connaissent, forcement. Forcement parce lorsque nous étions enfants, nous les quinquagénaires (je n’y suis pas encore, mais ça approche à très grands pas !), la littérature jeunesse n’était pas ce qu’elle est aujourd’hui… Pour les plus jeunes (6/10 ans) il y avait la bibliothèque rose avec des séries comme “oui-oui“, “Jojo Lapin“, “Fantômette” ou encore “le club des cinq” et quelques autres.

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En bibliothèque verte, pour les plus grands, c’était pareil : il y avait les séries plus “fille” comme “Alice” ou encore “Les Soeurs Parker” et celles plus “garçon” comme “Michel” ou “les six compagnons“. Je garde quand à moi un excellent souvenir de toutes ces lectures, moins variées et moins riches peut-être que la littérature jeunesse actuelle, mais elle a fait son boulot, en me divertissant d’une part et en me donnant le goût de la lecture d’autre part ! Je me souviens d’une série SF, sans doute la 1ère que j’ai lu, bien avant de lire “Bilbo le Hobbit” : “Les conquérants de l’impossible” de Philippe Ebly. Cette série a sans nul doute contribué à me faire aimer la science-fiction !

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Bon, et le challenge des “Re “, Kezako ?

Il s’agit d’un challenge créé en 2015 par Blandine, du blog Vivrelivre. Comme je n’étais pas sûre d’avoir beaucoup de temps pour des RE-lectures, et que je me suis déjà inscrite pour un certain nombre de challenges (voir ici), j’ai pris le 1er niveau, “Curiosité“. Pour le réussir, rien de très compliqué, il suffit de RE-lire un livre. C’est chose faite !Alice

Comme j’ai déjà plein de trucs à lire, je ne RE-lis pas souvent… Là, je suis tombée sur “Alice au manoir hanté” un livre que j’ai lu il y a près de 40 ans ! Il était parfait pour ce challenge.

Alice-au-manoir-hante2* * * * *

Pour tout vous dire, avec cette RE-lecture, j’avais un peu peur de “gâcher” mes beaux souvenirs d’enfance…Et bien franchement, j’ai été très agréablement surprise ! On se doute très vite de qui est le “méchant”, on sait aussi qu’Alice va “gagner”, bien évidemment, mais malgré tout, ce n’est pas gnan-gnan ! Et les tournures de phrases, le vocabulaire -parfois vieillot il est vrai- (“Rodomontades” dans un livre jeunesse, c’est plutôt surprenant…) sont plutôt riches comparé à certains romans actuels. Tout n’est pas écrit au présent, il y a des descriptions et un vocabulaire varié.

Bon, soyons honnête, je ne vais pas les relire tous, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à cette RE-lecture qui m’a fait faire un bond en arrière dans le temps ! Et vous ? Vous arrive t-il de relire des livres de votre enfance ?

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Pour les fans, un site sur les œuvres de Caroline Quine

Pour les curieux la page Wikipédia sur Alice Roy, dans laquelle vous apprendrez, entre autres choses, que Caroline Quine n’a jamais existé…

Et si vous en voulez encore, allez donc lire l’article de Blandine, qui en a toute une collection !

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