L’armée des disciples de Mark Walden

La Grande Ecole du Mal et de la Ruse
Tome 4
L’armée des disciples

de Mark Walden

Roman d’action – aventure – science fiction pour adolescent

MsK, octobre 2011
9782702435182, 12€
339 pages

Décidés à montrer le véritable visage du Mal, d’anciens membres de l’AMES (Alliance Mondiale des Entreprises Scélérates) se sont emparés du vaisseau du mystérieux Diabolus Darkdoom, kidnappant son fils Nigel et son ami Franz. Pour sauver leurs amis, Otto Malpense et Wing, tous deux étudiants à la Grande École du Mal et de la Ruse, embarquent pour les États-Unis, dans une mission des plus périlleuses.
Sans l’aide de GEMR, ils doivent faire face aux Disciples, les renégats de l’AMES, mais aussi aux forces spéciales américaines. De bases militaires secrètes aux bureaux du FBI, la mission d’Otto l’éclaire rapidement sur le véritable objectif des disciples. Avec Wing, Otto pourra-t-il sauver ses amis, et empêcher les Disciples d’instaurer un nouvel ordre mondial qui mettrait en péril toute sa formation ? Traduit de l’anglais par Anne-Sylvie Homassel

Dans ce quatrième tome nous retrouvons tous nos élèves préférés de la GEMR et même une nouvelle, dans une nouvelle aventure toujours aussi mouvementée et dangereuse.

Comme dans le tome précédent j’ai eu un peu de mal à me remettre dans l’histoire, retrouver qui est qui, qui fait quoi, comprendre certaines répliques, mais une fois lancé on est content de les retrouver et de suivre leurs extraordinaires aventures.

Un vaisseau exeptionnel, le Croisé, des agents du mal tous plus maléfiques les uns que les autres, une armée de disciples sans pitié, une étrange matière… Heureusement qu’Otto, Wing et leurs amis sont là, avec leurs capacités et leur amitié sans faille… et sans peur. Une nouvelle aventure trépidante qui passe à une allure folle !

Bien sûr on s’attend à certaines choses, notamment avec la nouvelle élève, mais il y a tellement d’autres éléments pour nous surprendre. Un récit plein d’imagination qui fleurte entre réalité et science-fiction.

A conseiller notamment aux garçons, et à lire sans trop attendre à la suite des autres tomes… ou avec une meilleure mémoire que moi pour savourer pleinement les personnages!

+ Mon avis sur le tome 3 + les couvertures anglaises des 7 tomes!

+ L’avis de Soleil, je suis d’ailleurs d’accord avec lui (elle?) les anciennes couvertures au design noir et blanc avaient leurs charmes, cette couverture représente cependant mieux le contenu de l’histoire.

logo mois anglais.jpg Encore un auteur Anglais!

 

L’étang aux libellules d’Eva Ibbotson

L’étang aux libellules

d’Eva Ibbotson

roman historique adolescent

Albin Michel (Wiz), 2011
978-2-226-20937-5, 17€
456 pages

 

 

L’étang aux libellules était hors du temps, à l’abri de la guerre : protégé, intime, magnifique…
Le roi de Berganie vient d’être assassiné pour s’être opposé à Hitler. Un groupe d’enfants va venir en aide au jeune prince héritier désormais menacé. A leur tête, une fougueuse jeune fille, Tally, éprise de liberté et “résistante” sans le savoir.

 

Quel magnifique roman! Un brin historique sans l’être totalement, poétique et dynamique… une véritable réussite. Sauf que voilà, je l’ai lu il y a déjà un moment… et je n’ai pas eu le temps de faire l’article. Alors voilà aujourd’hui que je me met à écrire, je me souviens clairement que ce roman est un coup de coeur, je me suis laissée complètement porté par l’histoire… mais pour les détails et vous dire vraiment pourquoi, cela va être plus dur. Je déteste cela, car j’ai vraiment envie de vous donner envie de lire ce livre qui a su me toucher… et ses plus faciles avec des arguments. Bon essayons quand même.

Tally est une jeune fille fougueuse, terriblement attachante. D’une famille étrange mais tendre, elle se voit contrainte de partir en pensionnat… pour y poursuivre ses études mais aussi parce que les rumeurs de la guerre atteignent Londres. Un pensionnat bien étrange, mais tellement charmant. Pas de luxe mais la nature et des cours qui la mettent en valeur. Pas de professeurs stricts mais des artistes ou des scientifiques passionnés. Et Mattéo. Professeur intriguant et mystérieux.

Malgré la guerre qui s’approche, une réunion de jeunes européens musiciens est organisée en Berganie, petit royaume du coeur de l’Europe. Alors Tally, éprise de liberté, qui rève de paix, convainc son école de participer. Un long périple, de nombreuses aventures et péripétie, de nouveaux personnages, des rois, des princes, et toujours de magnifiques paysages, du courage, de l’amitié…

Un fameux mélange avec un brin de Fifi Brindacier, un soupçon de Journal d’un princesse, de l’histoire et un grand bol de liberté et de résistance. Un roman décalé qui ne présente pas la guerre comme on a l’habitude de la lire, mais qui offre un regard emprunt de poésie sur cette période difficile. Si on croise bien quelques allemands nous sommes loin des bombes et de la situation française. Trop décalé et inventé peut être pour les puristes de l’histoire, mais moi j’ai vraiment apprécié cette histoire, cet univers poétique, et ces personnages! J’ai même été surprise, par toujours, mais quand même, j’aime les surprises!

En conclusion je ne sais pas si j’aurai su vous inciter à lire ce livre, pourtant il le mérite, sans que je sache l’expliquer. Juste comme ça d’ailleurs, sans explication. Pour le plaisir.

tea2 Première lecture dans le cadre du mois anglais,
organisé par Lou, Cryssilda et Titine (jusqu’au 15 janvier)

Je marchais malgré moi dans les pas du diable

Je marchais malgré moi dans les pas du diable

de Dorothée Piatek

 

Roman historique jeunesse

 

Petit à Petit, 2006
9782849490167, 10€
167 pages

Thèmes : Histoire, Seconde Guerre Mondiale, Alsace, propagande hitlérienne

Eté 1939 en Alsace.
François n’a que 15 ans lorsque Strasbourg est menacée d’invasion par l’armée allemande. Pour protéger la population, le gouvernement organise l’exode des familles alsaciennes vers le sud de la France. Hélas, quand la guerre éclate, les expatriés n’ont d’autres solutions que de rentrer chez eux.

Dorothée Piatek nous livre une histoire émouvante sur un pan de l’histoire souvent méconnu : la seconde guerre mondiale, mais vu par un jeune alsacien, obligé de fuir vers le Périgord, puis obligé de devenir allemand…

François est un personnage attachant qui nous conduit à nous interroger sur cette période, cet endroit, dont on entend si peu parler, notamment dans la littérature jeunesse. François mûri tout au long de ce livre, il devient homme, avec des pensées très matures malgré un reste de regard d’enfant. C’est un peu gênée que j’ai découvert son histoire, que je suis entrée dans son monde. Gênée de ne rien savoir de cette Histoire là, de n’y avoir même jamais pensé.

Si le roman en lui même est un brin trop didactique, avec ses chiffres par exemple, il nous permet de nous confronter aux événements, aux lieux, à la réalité. Idéal donc pour apprendre à connaître cette période mais aussi et surtout une très belle lecture car l’histoire est très humaine, touchante et permet de voir les différents aspects des personnages : amis, voisins, juifs, adolescent, déserteur, pro hitler, allemand… Tous ces personnages se côtoient et se mélange parfois, créant une belle fresque historique, bien que triste. Une belle histoire d’amour, et beaucoup d’amitié parsème ce roman, ajoutant de très belle façon l’aspect “adolescent” ce qui touchera sans doute les jeunes lecteurs. A la fin du livre j’ai été assez frustrée de cette fin, et pourtant tout est dit, et le roman n’en parait que plus réel…

Livre-voyageur.gifMerci à Emmyne d’avoir fait voyager ce livre, l’occasion d’une belle découverte… Un roman lu dans le train en allant au Salon de Montreuil… et l’occasion de boire un café pour le rendre ;)

+ L’avis d’EmmyneStephie, Noukette, Saxaoul, Liliba

Extrait :

“Nous, Alsaciens, rentrions au pays en laissant derrière nous nos frères juifs et tziganes. Tous ceux que Hitler qualifiait d'”éléments indésirables”. J’étais donc, moi, François Cellier, fils d’un modeste boulanger, assez “pur” pour rentrer à Strasbourg. Je ne comprenais rien, je ne comprenais pas… ou pas encore.”

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Au pays des pierres de lune

Au pays des pierres de lune

de Tania Sollogoub

roman adolescent

Ecole des loisirs, 2011
Médium
9782211205610, 8€

Thèmes : Adolescence, Russie, Amour, Souvenir

Présentation de l’éditeur :

Quand il neigeait à Boulogne, tous les Russes de l’immeuble étaient heureux.
C’était la fête. Ma grand-mère débarquait dans ma chambre à sept heures du matin. “Debout là-dedans ! hurlait-elle. Regarde !” Elle ouvrait les volets d’un geste magistral pour me montrer le ciel blanc. “Il neige ! Habille-toi ! Vite !” Babou n’était pas une grand-mère ordinaire. Elle me racontait que les yeux des filles, en Russie, brillaient comme le reflet de mille pierres de lune dans la nuit. Les garçons les aimaient, ils les embrassaient, puis ils les oubliaient.
C’est l’hiver de mes treize ans qu’à mon tour j’allais découvrir l’amour. Il s’appelait Boris. Il avait les yeux bleus et quelque chose au milieu qui me donna envie d’y plonger.

Mon avis :

Un roman court, simple, qui retrace les vacances d’une jeune adolescente chez ses grands parents d’origine russe. Entre ses souvenirs de vacances et ceux de la russie que lui conte sa grand mère, le roman nous place dans une atmosphère très familiale, très intime. A tout cela s’ajoute une histoire d’amour très douce, et le roman s’adapte alors à merveille à un public d’adolescent. Rien ne mièvre cependant, tout y est agréablement dépeind, on se trouve nous aussi dans ces appartements surpeuplés qui sentent bon la russie, en haut de ses arbres…

La découverte d’un pays, d’une histoire, d’un jeune homme. La découverte de la vie, des promenades en forêt et du vol… Un roman qui nous berce, nous emmène vers le merveilleux… et nous laisse complétement désappointé!

Une écriture douce qui renforce l’atmosphère d’intimité de ce roman court mais puissant. Une belle lecture autour de l’adolescence et du premier amour.

L’avis de Sharon, Marie, Cathulu et Malice.