Atar Gull Ou le destin d’un esclave modèle

AtarATAR GULL

Ou le destin d’un esclave modèle

Fabien Nury & Brüno

Dargaud (2011)

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Atar-Gull est d’abord un roman d’Eugène Sue paru en 1831. Il s’agit d’un roman maritime qui met en scène des négriers ainsi qu’un esclave vengeur du nom d’Atar-Gull. (Merci Wiki) Vous pourrez le lire ici.

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1830, Afrique noire. Atar Gull, un esclave, est chargé avec d’autres sur le bateau du capitaine Benoît pour être vendu aux Antilles. Son prix est élevé : c’est le fils d’un chef et il a un corps d’athlète… Son histoire nous entraînera des soutes d’un négrier jusqu’à la Jamaïque, des marchés aux esclaves au cœur des plantations.

Le livre I nous conte la traversée, avec le manque d’hygiène, d’eau, d’air, de nourriture, les esclaves enchaînés à fond de cale… Les “pertes” sont énormes. Le livre II nous parle de la dure vie à la plantation, une fois les esclaves vendus. Et l’épilogue nous conduira à Nantes.

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Une bd que m’avait fortement conseillé une ancienne collègue (coucou Béa !) et que je n’avais toujours pas lue. Même si je trouvais la couverture très forte, le dessin ne m’attirait pas plus que ça… Mais comme d’ab, j’aurai dû l’écouter !! Une histoire très forte, sur l’esclavage bien sûr, mais également sur la vengeance. Les personnages d’Atar Gull et Brulart sont très forts.

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Feuilleter les premières pages

Le site de Brüno, l’illustrateur

Une petite bio du scénariste, Fabien Nury

Sur l’esclavage nous vous avons aussi présenté un magnifique album “Coton blues” ainsi qu’un documentaire “Esclaves et négriers“.

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Quelques albums pour les 3/4 ans

Quelques albums édités au fil des ans par les éditions “Lire c’est partir”

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L’imagier des contraires – Judith Pincemin & Andrea Petrlik (2013)

J’aime beaucoup les illustrations de cet imagier. Elles sont très colorées, naïves, amusantes et on voit les coups de pinceaux, je les trouve très chouettes ! Celle du milieu (Immense/minuscule) est dans le sens de la hauteur, j’ai bien aimé le changement et c’est bien trouvé.

Le texte est simple, mais rythmé, poétique et plein d’humour, tout ce que j’aime. Ci-dessous le premier “contraire” présenté (Doux/Piquant) Spécial Sophie Hérisson bien sûr !!!

Le site de l’illustratrice (en anglais, mais pour voir les illustrations ce n’est pas très gênant !)

QuelquesHistoire des Walimous – Judith Pincemin & Corinne Degorre (2012)

Du même auteur, mais avec une illustratrice différente.

Dame Girafe rencontra Mr Éléphant. Elle se dit “comme ses oreilles sont belles, comme il a l’air gentil !” et l’éléphant se dit “Comme son cou est long et fin…” Et les yeux dans les yeux, ils tombèrent amoureux… Ce qui donna un petit “Walimou” (plusieurs couples au fil de l’histoire et une fin plutôt drôle !) Les illustrations sont des “montages”. Des animaux en pâte à modeler photographiés sur des fonds dessinés. C’est très coloré et très joyeux !

L’histoire quand à elle est pleine d’amour et de tolérance, c’est une vraie ode à la différence !

Ces deux albums m’ont beaucoup plu !!

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Quelques

Le grand embouteillage – Thierry Laval (2014)

Plus d’illustrations par ici

Dans sa voiture, son camion, le bus, sur la mobylette tous s’impatientent et se demandent la raison de ce gigantesque embouteillage !! Et la réponse, bien sûr, n’arrive qu’à la dernière page (et je pense qu’elle ne manquera pas de vous surprendre !!)

Le texte est amusant et les illustrations, gaies et colorées avec des personnages et des animaux aux bouilles toutes rondes ! Les couleurs ont vraiment beaucoup de “pêche” comme vous pouvez le voir sur la couverture.

 

Quelques

Zoé et les doudous – Thierry Laval (2011)

Zoé farfouille dans son coffre à doudous. Elle a décidé qu’il lui fallait un doudou préféré. Oui mais voilà, c’est compliqué ! L’un est trop grand, l’autre trop petit, trop mou, trop vert, rien ne va ! Zoé est dépité et se met à pleurer…

Là encore, le texte est simple mais amusant et les illustrations toutes en rondeurs. Très coloré également, mais les couleurs sont bien plus douces que dans l’album précédent.

De cet auteur, Sophie vous a déjà présenté “Cherche et trouve géant parmi les animaux

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Quelques

Mon premier alphabet – Agnès Rosenstiehl (2007)

Après avoir cherché tout ce qui commence par la lettre concernée à chaque page, vous pourrez vérifier que vous avez tout trouvé à la fin de l’album. Et il y en a des mots à chaque page !!

De très jolies illustrations, fines, délicates, pleines de détails et de douceurs.

De cette auteure, la maman de “Mimi Cracra” entre autres, nous vous avons déjà présenté un autre imagier “Les machins qui roulent” (2ème album présenté)

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Nous vous avons déjà présenté ici cet éditeur pas comme les autres.

Lire Éditions Lire c’est partir

challenge albums 2017

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Abélard – bd ado/adulte T1 et 2 ♥ ♥ ♥

Abélard

  Abélard ♥ ♥

T1 : La danse des petits papiers

T2 : Une brève histoire de poussière et de cendre

De Régis Hautière & Renaud Dillies (ill.)

Dargaud (2011)

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Abélard le poussin vit tranquille dans son marais avec ses copains. Ensemble ils mangent, boivent, jouent aux cartes, pêchent et discutent. Bref, ils sont bien. Tranquilles. Peut-être même un peu trop parfois et on sent qu’Abélard, déjà, se pose des questions…

Un jour, la tranquillité du marais est perturbée par une bande de jeunes de la ville. Et pour la première fois, Abélard voit une femme, Épilie. Elle est belle, il tombe instantanément amoureux, il a des petits cœurs plein les yeux… Pour elle, il va quitter son marais, partir en Amérique à la recherche d’une machine volante qui lui permettra d’aller cueillir un bouquet d’étoiles pour sa belle. Accompagné de son banjo, et de son chapeau (qui délivre d’énigmatiques messages, tels que “La solitude, c’est l’indépendance qui présente sa note”) il fera bien des rencontres, plus ou moins agréables…

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Tout d’abord une précision : j’ai toujours beaucoup de mal avec les personnages anthropomorphiques (c’est pour ça que je n’ai toujours pas lu la bd “Blacksad” alors qu’on m’a certifié que c’était génial ! Ajout du 17/01/22 : je l’ai lu depuis, c’est génial !!) et donc Abélard, malgré toutes les belles critiques lues, ne m’attirait pas plus que ça. Et puis quand même, à force d’entendre tellement de bien de cette bd, je me suis décidée ! Et je ne regrette absolument pas, bien au contraire, parce que j’ai adoré !

Doux rêveur, gentil et naïf, tellement innocent, totalement désarmant, le poussin Abélard ne peut laisser personne indifférent !

Une bd naïve, touchante, douce et tendre comme de la guimauve ! Sauf que ce n’est pas si sucré que ça… Il y a des pointes d’acidité, des trucs qui restent sur l’estomac et d’autres qui mettent de l’eau dans les yeux…

Une réplique de Gaston qui m’a bien plu : “Elle lit dans une boule (de cristal)… Et toi, tu lis dans un chapeau. On se demande à quoi servent les livres…

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Oups, je m’aperçois que je n’ai pas parlé du dessin… Pour une bd, c’est un peu dommage ! Mais j’avoue ne pas trop savoir quoi en dire, si ce n’est qu’il  est parfait pour cette histoire pleine d’émotion. Les cases ont des tailles variées, parfois très petites et d’autres fois une illustration prend toute la page. Les couleurs participent évidemment à la beauté de cette bd, tantôt chaudes, tantôt froides, parfois vives et parfois plus douces…

Une fois commencée, je ne l’ai plus lâchée… Heureusement, j’avais emprunté les 2 tomes !! Et malheureusement, il va falloir que je les rende… Mais pas sans les avoir lu une dernière fois !

Vous l’aurez compris,  j’ai eu un très très gros coup de cœur pour Abélard !

Ajout du 29/10/2017 : Depuis cette présentation, j’ai également lu la “suite” intitulée ALVIN (2 tomes) C’est toujours aussi tendre, aussi délicat et plein d’amour !

Abélard

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De Régis Hautière, nous vous avons déjà présenté le diptyque “Un homme de joie

Renaud Dillies, bio sur le site de l’éditeur

Pour voir les premières planches du tome 1, c’est chez Bdgest.

Ce poussin philosophe aurait-il emprunté son nom à Pierre Abélard, l’amant d’Héloïse ?

D’autres que moi ont aimé, beaucoup aimé ! Retrouvez leurs avis ici : Jérôme, Moka, Mo’, Le grenier à livres, Noukette

La bd de la semaineCette semaine, c’est chez Stephie

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Le Kami de la lune – Conte japonais

Kami

Contes du Japon

Le Kami de la lune

Nathalie Dargent & Sandrine Thommen

Picquier Jeunesse (2011)

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Yukiko, la fille de l’aubergiste, est une chipie qui adore faire des bêtises. Oui mais voilà, un jour, elle en fait une plus grosse que les autres et fait fuir le Kami de la lune, qui protégeait l’auberge… Se rendant compte qu’elle est allée trop loin, Yukiko veut réparer sa bêtise. Elle part donc sur les routes, à la recherche du Kami de la lune. Au fil des jours, elle rencontre des gens qui l’aideront plus ou moins dans sa quête et apprend à se comporter de façon plus sociable…

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Ce très joli conte m’a beaucoup plu

Le personnage de la petite fille est amusant, elle a un caractère bien trempée et elle apprend vite ! Une quête qui la fera grandir…

Du côté des illustrations, il y a beaucoup de couleurs froides, ce que je n’aime pas spécialement en général, mais ici, ça ne m’a pas gênée, j’ai même trouvé ça très beau. Ceci dit, les pages que j’ai préféré sont celles dans des tons beige/rosé, très douces !

A la fin de l’histoire, deux pages proposent de partir à la découverte de quelques mots japonais, mais parlent également des traditions. Dans la mythologie japonaise, le Kami, nous dit-on est une divinité, un esprit surnaturel, qui personnifie une force naturelle (ici, c’est la lune), un lieu, un objet ou encore un animal.

Kami

En bref, un très joli conte ! Une histoire amusante, un personnage avec du caractère et qui évolue au fil de l’histoire et de très belles illustrations.

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Blog de Nathalie Dargent

Blog de Sandrine Thommen

Éditions Picquier Jeunesse

Autres contes japonais présentés : Le chat bonheur,

Un album qui participe challenge album et au mois du Japon avec Lou de My Lou Book et Hilde du Livroblog

challenge albums 2017   Pivoine

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