Gardiens des cités perdues

Gardiens des cités perdues  1 roman fantastiqueRoman fantastique pour adolescents

Gardiens des cités perdues

de Shannon Messenger

traduit par Mathilde Bouhon

Lumen, 2014
9782371020047, 15 €
517 pages

 

Un pavé, une couverture enfantine, je me demandais un peu ce qu’allais pouvoir donner ce roman… Quelle belle surprise !

             Sophie n’est pas comme les autres élèves de sa classe, elle le sait bien. Sans le vouloir, elle entend les pensées des gens autour d’elle, a une mémoire photographique… Elle se sent à part, mais n’en révèle rien, sentant instinctivement qu’il vaut mieux garder cela pour elle. Quand un jeune garçon, Fitz, se présente à elle et l’emmène dans un autre monde, celui des elfes, elle va mieux comprendre ses origines, sans pour autant se sentir intégrée dans cette nouvelle vie, où elle a tout à apprendre.

Un peu à la manière d’Harry Potter, Sophie va se retrouver à suivre des cours à l’école, avec d’autres personnes comme elle, aussi douées de pouvoirs. Téméraire, elle n’a pas envie d’attendre tranquillement que son apprentissage se fasse et les évènements la poussent souvent à désobéir et à chercher des réponses que personnes ne semble vouloir lui donner. Un personnage attachant et charismatique, que l’on suit dans une aventure prenante.

Il faut découvrir ce monde particulier et tous les personnages de ce roman, il faut se lancer sans se dire que cela ressemble à Harry Potter, car finalement, à part le concept scolaire, le reste est totalement différent, moins ancré dans la réalité de notre monde. On y découvre des paysages, des technologies, des pouvoirs qui font rêver tout en faisant peur. Les descriptions de l’auteur sont imagées, idéales pour vivre ce roman comme un film, quoique parfois un peu longues…

Action, aventure, amitié, amour, secret, révélation, cours, jeu, famille, deuil, pouvoirs, les thèmes sont nombreux, variés. Sophie est une vraie tempête que l’on prend plaisir à suivre dans le premier tome de ses aventures fantastiques !

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Walking Dead – Tomes 19 à 21

Entre la lecture commune du tome 19 en début d’année avec Acr0 et Val et la lecture la semaine du dernière du tome 21, du temps s’est écoulé, mais ces tomes sont puissants et l’histoire est encore bien présente dans mon esprit… Nous sommes enfin décidées à publier nos articles -ahem c’est un peu à cause de moi je crois, qu’on a mis si longtemps – alors voici une présentation groupée !

– Si vous n’avez pas lu les tomes précédents, vous risquez de vous faire spoiler (il n’y a pas de spoiler sur les tomes présentés ici). Je vous conseille dans ce cas de voir mes anciens articles sur cette série. Sinon, ce sera à vos risques et périls, et avec les zombies, souvent, ça ne pardonne pas ;) –

Tome 19 Ezechiel

Tome 20 Sur le sentier de la guerre

Tome 21 Guerre totale

Negan, le méchant attitré des derniers tomes, a vraiment poussé trop loin avec ses derniers meurtres. Nos héros favoris ont été touché de plein fouet…  Rick décide donc de prendre les choses en main et de mener une véritable croisade contre ce taré. Seul, il sait qu’il n’a aucune chance ! Il se tourne donc vers les deux autres communautés proches ! L’occasion de découvrir Ezechiel, un personnage attachant d’emblée, accompagné par un animal saisissant.

Entre les communautés, les échanges se tissent et se défont aux rythmes des problèmes rencontrés, pourtant on notera dans ces tomes et notamment dans le 19ème l’absence des zombies. S’ils ont été prépondérants dans le début de la série, la peur qu’ils engendrent s’amenuisent peu à peu, à tel point qu’on en oublierait presque qu’ils sont dangeureux.

Le tome 19 offre donc de grandes découvertes, mais manque sans doute un peu d’action. Le côté psychologique reprend le dessus dans cette série qui a toujours eu cette force. Le zombie n’est rien à côté de l’homme finalement, ni dans l’organisation, ni dans le mal ! Rick, Andrea, Michonne,… ils ont bien du mal à se remettre des traumatismes des tomes précédents. L’esprit de vengeance anime maintenant Rick, qui redevient peu à peu le chef que l’on connait.

Le tome 20 se rattrape amplement niveau action, avec des batailles, des plans, des alliés inattendus mais aussi des retournements de situation et des morts… Le côté psychologique cependant n’est jamais bien loin, et le tome se termine dans une pause salvatrice…

Enfin le tome 21 redémarre vite avec de nouveau la mise en place d’un plan pour vaincre Negan. Nos héros se retrouvent facilement séparés, comme souvent dans Walking Dead, créant des histoires parallèles qui amènent à une fin en apothéose…

Les personnages s’affirment dans ces derniers tomes, mais certains, dans mes favoris, sont régulièrement laissés en retrait… parions sur les prochains tomes!
Les illustrations, un peu rapides parfois dans les tomes 19 et 20, malgré de superbes doubles pages, sont plus précises dans le tome 21, et offrent là encore de beaux moments graphiques !

Fin spoiler

Ces trois tomes forment une excellente suite, et si vous ne les avez pas encore lus, je vous conseille vivement de les lire à la suite, car l’attente entre les tomes est difficile. Par ailleurs avec les petits passages un peu longs du scenario, certains tomes (américains) semblent plus vides que d’autres, tandis que l’ensemble forme un tout vraiment satisfaisant. La force de cette série réside toujours dans les positions terriblement extrêmes que les personnages doivent affronter, contre les zombies bien sûr, mais surtout contre les autres survivants. Si tuer un zombie est finalement assez facile, entrer en guerre contre sa propre espèce déjà en train de disparaître est déjà plus dur…

 

 

Je vous invite à retrouver les avis d’Acr0 et Valériane sur les tomes 19 et 20 (et même que Val a aussi lu le 21 mais qu’elle ne veut pas vous en parler!! Demandez lui ;) !

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Addiction de Blake Nelson #YA

Addiction roman WizRoman pour grands adolescents YA

Addiction

de Blake Nelson

traduit par Cécile Moran

Albin Michel, 2014
Wiz, 347 pages
9782226255259, 15€
disponible en epub

       Maddie, 17 ans, est en cure de désintoxication. Ainsi commence ce roman, dans un centre, où Maddie peine à reprendre pied. Dans cette première partie, on la découvre peu à peu, et la comprendre est difficile. Ses réactions, ses sentiments, tout semble lié à son passé qu’on ne connait pas vraiment. Et puis peu à peu, avec l’avancée de sa cure, elle va s’ouvrir, aux autres, aux lecteurs. Faire des rencontres.

Une fois sortie, ce sont ces rencontres que l’on va suivre, et son évolution. Sa façon de se réapproprier le monde qui l’entoure. Amitié, amour, mais surtout détresse, peur, sentiment d’incompréhension, d’abandon… Un roman noir, très noir parfois, qui plonge le lecteur dans un monde abrupt, mais avec une histoire prenante. Maddie, comme les autres personnages, semble parfois un peu lointaine, difficile à comprendre. Pourtant il est difficile de ne pas vivre cette histoire avec eux, à travers eux. Il y a des passages poignants, des beaux instants, des douleurs difficiles à lire… On passe du temps avec Maddie, au fur et à mesure du livre, beaucoup de temps, malgré les chapitres cours, les mots incisifs.

Si l’on s’attache à Maddie, impossible de ressortir de ce livre indemne. Les thèmes, très actuels, sont abordés avec une justesse intéressante, cela ne fera que toucher plus encore le lecteur. Une belle lecture pour les grands adolescents !

+ Un coup de coeur pour Johanne, l’avis de Lou Lit Là

+  Challenge  YA#4 

La distance astronomique entre toi et moi

distance astronomique entre toi et moiRoman pour adolescents
Romance

La distance astronomique entre toi et moi

de Jennifer E. Smith

Hachette, 2014
Bloom, 380 pages
9782012044548, 15,90€

Lucy est une jeune adolescente aisée qui vit, souvent seule, dans un appartement sublime de New-York. Owen est le fils du gardien, il vient d’arriver, après le décès de sa mère. Tout les sépare, et pourtant une panne de courant généralisée va les réunir, dans un acensceur d’abord, puis pour une nuit féerique sur le toit de l’immeuble. Une nuit magique, mais une seule nuit, qui se termine rapidement.

Alors que l’immeuble où ils habitent pourrait les réunir, ils déménagent tous les deux et se retrouvent chacun à un bout du monde. Seules des cartes postales les réunissent encore.

Ce roman alterne le point de vue de Lucy et celui d’Owen. Narration alternée pour un récit qui joue justement sur les non-dits, sur ce qu’ils n’osent pas se dire. Bien sûr, on imagine dès le début la fin de ce roman, mais le récit n’en est pas moins sympathique, avec deux personnages qui mûrissent au fur et à mesure de leurs découvertes, de la vie.

Les personnages sont assez stéréotypés, mais ils n’en deviennent pas pour autant lassant et on suit leurs aventures avec plaisir. La fuite en avant d’Owen et son père à travers les Etats-Unis, la vie qui évolue enfin pour Lucy avec son déménagement en Angleterre. Le lecteur se prend au jeu de leurs vies qui s’éloignent, de leurs nouvelles rencontres, mais n’oublie jamais ce lien particulier qu’ils ont créé.

Un roman peu surprenant, mais qui nous offre un joli moment de la vie de deux adolescents et une belle histoire d’amour !

 

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