Le secret de Lomé – Livre II : L’odyssée de Lomé

odyssée

Le secret de Lomé
Livre II : L’odyssée de Lomé
Alexiane De Lys

Michel Lafon (2019)

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Déjà présenté : le tome 1

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Dans le tome 1, Lomé, en tombant dans l’eau glacée d’une grotte lors d’une sortie scolaire, se retrouve dans un univers parallèle (et assez inhospitalier !) nommé “Bâl Shanta“. Elle y rencontre le prince Iollan, dont elle tombe éperdument amoureuse. Au cours de ce 2ème tome, elle va enfin comprendre qui elle est, qui l’a attirée là et pourquoi…

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Ce deuxième volume, est, comme le premier, plein de rebondissements, d’action et de secrets ! Lomé se découvre de nouveaux talents et on en apprend un peu plus sur les différents personnages, notamment sur le prince Iollan et sur le redoutable Maïkan.

On fait également connaissance avec la faune (pas toujours très sympathique !!) de Bâl Shanta…

J’ai dévoré ce roman comme j’avais dévoré le premier ! L’écriture est fluide et on ne s’ennuie pas une minute.

Un petit regret

qu’il n’y ait pas de résumé du 1er tome ! Je l’ai lu il y a presque un an (et j’ai beaucoup lu depuis…) et du coup, j’ai eu un peu de mal au départ pour m’y retrouver. En général, je ne garde pas les livres, je les donne à mes sœurs. Ce qui fait que je n’ai pas pu relire ce premier tome. Une carte du monde de Bâl Shanta (même très simple) ça pourrait être sympa aussi !

Et maintenant ? Ben… j’attends le tome 3 !

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Extrait (p. 25) : “Je suis Yarel qui me guide vers un laïmo, un étalon gigantesque, à la robe d’un blanc immaculé. La corne qu’il a sur le front est colossale, et de la même couleur que le reste de son corps puissant. Alors que je m’approche de lui avec une certaine appréhension, il se tourne vers moi et je me fige, pétrifiée. L’animal a les yeux mordorés, fendus comme ceux d’un chat. Et je ne sais pas si c’est à cause de cet étrange regard, mais il n’a pas l’air commode.”

Petite bio prise sur le site de l’éditeur :

Passionnée de fantasy et de dystopie, Alexiane de Lys a connu le succès à 20 ans avec son premier roman, Les Ailes d’Émeraude, Prix de l’imaginaire 2014. Elle vit en Dordogne avec sa famille et ses nombreux animaux.

Sa page Facebook

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L’empreinte -Prix des Lectrices ELLE (29)

empreinte

L’ empreinte
Alexandria Marzano-Lesnevich

Sonatine (2019)

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Présentation de l’éditeur : Étudiante en droit à Harvard, Alexandria Marzano-Lesnevich est une farouche opposante à la peine de mort. Jusqu’au jour où son chemin croise celui d’un tueur emprisonné en Louisiane, Rick Langley, dont la confession l’épouvante et ébranle toutes ses convictions. Pour elle, cela ne fait aucun doute : cet homme doit être exécuté. Bouleversée par cette réaction viscérale, Alexandria ne va pas tarder à prendre conscience de son origine en découvrant un lien tout à fait inattendu entre son passé, un secret de famille et cette terrible affaire qui réveille en elle des sentiments enfouis. Elle n’aura alors cesse d’enquêter inlassablement sur les raisons profondes qui ont conduit Langley à commettre ce crime épouvantable.

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Au départ, j’ai eu du mal avec le style de ce récit, plutôt décousu. Puis l’on comprend ce que recherche l’autrice, on est pris dans l’histoire et on cherche à comprendre aussi. Ce livre est donc le récit de deux enquêtes. Une enquête porte sur un criminel et l’autre sur la propre vie de l’autrice/narratrice. On pourrait presque sous-titrer “Comment deviens t-on ce qu’on est ?” Quelle est “l’ empreinte” laissée sur nous par le passé ? Un livre qui parle de secrets de famille et aussi de la misère humaine.

Intéressant mais éprouvant.

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L’empreinte (extrait p. 23)  : “Le petit garçon porte un pantalon de survêtement de la couleur d’un lac de Louisiane. Le rapport de police indiquera qu’il était bleu, rien de plus, mais dans toutes les descriptions que sa mère en fera par la suite, elle précisera bien qu’il était turquoise ou bleu canard. Aux pieds, il a les chaussures de marche boueuses que portent tous les petits garçons de cette partie de l’État, idéales pour jouer dans les bois.”

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C’était ma dernière lecture dans le cadre du Grand Prix des Lectrices ELLE ! Sniff…

(mais bon, j’ai le droit de re-postuler dans 3 ans !! ;) )

ELLE

29ème lecture / 28 +1

Des éditions Sonatine, nous vous avons également présenté : La disparition d’Adèle Bedeau

Rosa-T2 : Les hommes – BD ado / adulte ♥

Rosa-T2

A la découverte du désir féminin…

ROSA-T2 : Les hommes ♥

François Dermaut

D’après un texte de Bernard Ollivier

Glénat (2019)

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Habituellement, je ne présente pas les suites. Soit je présente toute une série (terminée ou non !) soit je ne présente que le premier tome. Pour Rosa, je vais faire une exception, parce que j’ai vraiment adoré ce diptyque et que je trouverais franchement dommage que vous passiez à côté !!

Rosa

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Si vous n’avez pas lu le premier tome, je vous conseille de ne pas lire ce qui suit, mais d’aller voir ici : Tome 1 : Le pari , histoire d’éviter les divulgations malencontreuses…

A la fin du tome 1,  le “pari” est entamé et certains candidats ont déjà été reçus (Martin, le Maire puis Aloïs, Sena et enfin Alex). Toutes les soirées ne se sont pas déroulées comme prévu, certaines apportant leur lot de surprises. La plus grande étant sans doute la proposition de Sena, que Rosa refuse, se faisant par la même occasion un ennemi juré !! D’ailleurs, la vengeance de Sena ne tarde pas, car dès la première page du tome 2, Rosa se voit interdire l’entrée de l’église ! Une décision irrévocable prise par le conseil paroissial dirigé par… Sena !

Heureusement, dans son malheur, Rosa va se faire de nouveaux alliés. J’aime tout particulièrement Émilienne !! Dans ce tome, Rosa va découvrir le pouvoir, les manigances politiques, l’hypocrisie de l’église et de bien d’autres encore.

Elle va découvrir aussi que le désir et le plaisir ne sont pas réservés qu’aux hommes !

Pour celles et ceux qui hésiteraient, ce n’est pas une bd “érotique” mais belle et bien l’histoire de la “libération” d’une femme, fin 19ème/début 20ème siècle, sa découverte des hommes et de leurs contradictions.

Rosa est une femme aimable, honnête et pleine de fraîcheur que j’aurais eu grand plaisir à rencontrer !

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Sur le site de l’éditeur, lire les 10 premières pages

D’autres avis : Un amour de BD, Stephie

Et ça tombe bien, cette semaine nous sommes accueillis chez Stephie, qui a beaucoup aimé aussi !

Né d’aucune femme – Prix des Lectrices ELLE (28)

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Né d’aucune femme ♥
Franck Bouysse

La Manufacture de livres (2019)

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Présentation de l’éditeur :

” Mon père, on va bientôt vous demander de bénir le corps d’une femme à l’asile.
— Et alors, qu’y-a-t-il d’extraordinaire à cela ? demandai-je.
— Sous sa robe, c’est là que je les ai cachés.
— De quoi parlez-vous ?
— Les cahiers… Ceux de Rose.”
Ainsi sortent de l’ombre les cahiers de Rose, ceux dans lesquels elle a raconté son histoire, cherchant à briser le secret dont on voulait couvrir son destin.

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Wow. Quelle claque ! Un roman que j’ai eu du mal à lâcher une fois commencé. Pourtant, j’ai eu besoin, à plusieurs reprises, de faire des pauses. De reprendre mon souffle, mes esprits. Une histoire, des mots qui m’ont emportés, tout simplement.

L’histoire, c’est celle de Rose. Une jeune fille “vendue” par son père pour quelques pièces. Et qui se retrouve sous la coupe d’un homme et de sa mère, obligée de leur obéir en tout. On se met à transpirer, à imaginer le pire…

Il y a plusieurs voix dans ce roman. Celle de Rose bien sûr, mais aussi celles de son père, de sa mère, du curé ou encore celle d’Edmond. Toutes sont emplies d’émotions, la tristesse, la colère, le remords…

Magnifique ! ♥

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Une chose est sûre, c’était mon premier “Franck Bouysse“, ça ne sera pas le dernier !

Extrait :

“Je venais d’avoir quatorze ans. Je vivais à la ferme, avec mon père, ma mère et mes trois sœurs. Les Landes, que ça s’appelait. D’ailleurs, ça doit bien toujours s’appeler pareil, étant donné que les endroits changent pas facilement de nom, même quand les gens s’en vont. On était quatre filles, nées à un an d’écart. J’étais l’aînée. Les filles valent pas grand-chose pour des paysans, en tous cas, pas ce que des parents attendent pour faire marcher une ferme, vu qu’il faut des bras et entre les jambes de quoi donner son nom au temps qui passe, et moi et mes sœurs, on a jamais rien eu de ce genre entre nos jambes. Si j’ai pas entendu mille fois mon père dire que les filles c’est la ruine d’une maison, je l’ai pas entendu une seule.”

 

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Le site de l’éditeur

ELLE

28ème lecture / 28 +1