R-A-T Contes et légendes d’Inde

RAT

R-A-T

 ou “READ-A-THON”

LES ÉTAPES INDIENNES

CONTES ET LEGENDES

2021

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Chez Bidib, Hilde et Blandine

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Un R-A-T ou “read -a-thon” qu’est-ce que c’est ? Pour ceux qui l’ignoreraient encore c’est tout simplement un marathon de lecture.

Un week-end où des passionnés de lecture se posent tranquillement sur leur canapé (avec un thé, un café, des petits gâteaux…) ou dans leur jardin et passent le week-end à lire sur un thème donné ! Tout en se faisant mutuellement envie avec leurs lectures…

Celui-ci a débuté le vendredi 2/07 et se terminera le dimanche 4/07 à minuit.

Vous pouvez lire ce que vous voulez mais pour respecter le challenge, il faut lire au moins un conte ou une légende indienne !

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Alors ? Que vais-je lire ? (ou essayer de…)
Contes et légendes :
  • Dorani : Lu √ (7 pages)

Uun conte indien présent dans le recueil de James RiordanContes Merveilleux du Monde entier” (Traduit de l’anglais par Monique Chassagnol) – France Loisirs (1982) Il y a plusieurs illustrateurs dans ce recueil mais ce conte-ci a été illustré par Carol Barker.

RAT RAT

Il semble que ce soit une variante indienne (à ne pas confondre avec le variant indien…) d’un conte intitulé “Les douze princesses dansantes” (merci Wiki)

Il y a bien longtemps, en Hindoustan, un marchand avait une fille ravissante nommée Dorani. Celle-ci dansait et chantait si bien qu’elle fût choisi par la reine des fées qui lui fit cadeau d’une magnifique chevelure. Un jour, par jeu, Dorani coupa une mèche de ses cheveux, l’enveloppa dans une feuille et la jeta dans la rivière. C’est bien sûr le prince d’un palais voisin qui la trouva et il tomba aussitôt amoureux de ces cheveux noirs à l’odeur de rose…

Si j’ai beaucoup aimé les illustrations, très colorées, le texte m’a paru un peu “court” et même un peu mièvre. C’est bien dommage !

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Romans :
  • La nuit bengali de Mircea Eliade – Gallimard (1950) Traduit du roumain par Alain Guillermou En cours (98 pages lues)

Allan, jeune ingénieur européen qui débute sa carrière en Inde, est invité avec un de ses amis désireux d’écrire un livre sur l’Inde, à prendre le thé chez un riche indien avec qui il travaille. Les deux jeunes gens vont être éblouis par l’intérieur de la maison et Allan par la jeune fille de la maison, Maitreyi.

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Bandes dessinées :
  • India Dreams T3 et 4 de Maryse et J. F. Charles – Casterman (2004 et 2005) – J’ai présenté les deux premiers tomes ici J’ai relu le tome 1 ! (46 pages)

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Et si je lis tout ça, ça sera déjà bien !! ;)

Au final j’ai lu (7 + 98 + 46 = 151 pages ce week-end…)

Bon RAT à tous les participants !

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Pour échanger avec les autres participants :

Sur Instagram utilisez les #challengecontesetlegendes #lesetapesindiennes et taguez @lesetapesindiennes @challengecontesetlegendes

Sur Facebook : Les Étapes Indiennes et Le Challenge Contes et Légendes

Et il y a 3 très beaux logos (les 2 ci-dessous et celui qui est au début du billet !) au choix à mettre sur vos billets de participation.

R-A-T  https://lelivroblog.files.wordpress.com/2021/06/201758055_307467531017844_8487905458227707873_n.png?strip=info&w=500

Le plongeon – BD sur la vieillesse

plongeon“La vieillesse est-elle un naufrage”  ?
BD Adulte

Le plongeon

Séverine Vidal & Victor L. Pinel

Grand Angle

Bamboo éditions (2021)

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Pour Yvonne, 80 ans, c’est le plongeon. Encore autonome, mais plus tout à fait assez pour vivre seule, elle vend sa maison et intègre un EHPAD (Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes). Mais c’est dur. Elle a encore toute sa tête, ne supporte pas d’être “infantilisée” (et comme je la comprend !!), n’aime pas la déco de sa chambre…

Et puis, petit à petit, elle va se faire des amis, se sentir moins seule.

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Quand j’ai emprunté cette BD, mon ex-collègue m’a dit : “C’est bien, mais… pas facile de lire ça à nos âges, ça fait peur !!” J’avais noté cette BD grâce aux collègues de la BD de la semaine, mais j’avoue que j’avais oublié de quoi ça parlait…  Sinon je ne l’aurais peut-être pas prise, car je rencontre déjà dans mon boulot actuel (Auxiliaire de vie) beaucoup de personnes âgées seules, plus ou moins autonomes et plus ou moins déprimées (Covid oblige, plus de rencontres, plus d’associations, plus d’activités…).

Ce qui est sûr, c’est que ça ne donne pas trop envie d’aller à l’EHPAD ! Heureusement qu’il y a le personnage de Youssef, très humain pour contrebalancer celui de la directrice très pointilleuse…

J’ai beaucoup aimé, hein, n’allez pas croire ! Mais ce n’était peut-être pas le moment de la lire pour moi.

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D’autres BD qui parlent d’amour et de vieillesse : JamaisL’obsolescence programmée de nos sentiments

Mamabookine vous en a parlé ici

De Séverine Vidal, déjà présenté sur ce blog : La meilleure nuit de tous les temps (roman 9-12 ans)

Cette semaine, nous nous retrouvons chez Noukette

Love : Renard #bd coup de coeur

💙 Coup de coeur pour Love Le renard 💙

Bande dessinée ado / adulte

Love :

2 Le Renard

de Frédéric Brrémaud

illustré par Federico Bertolucci

Vents d’ouest, 2021
réédition d’une série parue chez Ankama (2011-2015)
Fiche éditeur 9782749309101, 14,95€
Disponible en numérique pdf

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Thèmes : nature, volcan, animaux, renard, éruption volcanique, île, bande dessinée sans texte

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Le renard, tome 2 de cette série Love, qui se lit dans n’importe quel ordre, est une bande dessinée sans texte extrêmement puissante !

Je vous en ai parlé en story instagram il y a quelques temps mais j’ai eu plein de questions et des retours de collègues depuis, alors je la poste ici pour vous en reparler ! Une bande dessinée sans texte donc, 100% animalière, puissante et touchante mais loin du côté “mignon” que l’on pourrait imaginer !

Un bord de mer loin au Nord, un volcan, une éruption et des animaux paniqués qui fuient… Dès les premières pages on découvre tour à tour la faune sauvage qui semblent habiter ici. Par petite touche on les voit commencer à comprendre, à fuir… Mais les prédateurs restent des prédateurs et profitent allègrement ! Au milieu de tout cela un renard, celui de la couverture, qui ne semble pas aller dans le même sens que les autres… C’est fort car les animaux sont expressifs, vivants sur ces pages. Les dessins de F. Bertolucci absolument superbes permettent de rendre cet album vraiment prenant. On est presque dans un documentaire animalier, où le lecteur se fait ses propres commentaires.

Les dernières pages sont pleines d’espoir, avec le printemps et la nature qui renait, de quoi alléger un peu l’impression de danger que le lecteur n’a pas pu s’empêcher de ressentir au fil des pages.

Au collège !

Ma collègue de français m’a commandé toute la série Love pour faire écrire ses élèves, car partir de situations fortes comme celle-ci permet de donner un support aux élèves qui ont parfois du mal à se lancer sans support. Elle l’utilisera principalement avec des sixièmes et cinquièmes.
Pour le moment mes élèves sont très attirés par la couverture, et l’élève qui l’a déjà lu a beaucoup aimé !

Une bande dessinée à découvrir, je vous parlerai dès réception des autres tomes en story instagram, j’espère qu’ils seront aussi forts, un brin cruels mais naturels !

D’autres idées de bandes dessinées sans texte pour les collégiens ?

+ Découvrir sur le site de Glénat les autres tomes de la série  :
Tome 1 le tigre
Tome 3 Le lion
Tome 4 Les dinosaures
Tome 5 Le molosse

 

Love - Tome 01Love - Tome 05

Love - Tome 03Love - Tome 04

A retrouver sur Instagram :

Le poisson qui me souriait de Jimmy Liao

Le poisson qui me souriait est une très belle histoire d’amitié, hors du commun

Album pour la jeunesse dès 7 ans

Le poisson qui me souriait

de Jimmy Liao

Editions HongFei, mars 2021,
hors collection,
texte et illustrations de Jimmy Liao,
104 pages- 14,90 euros

 

Thèmes: poisson, mer, liberté, amitié

 

Après le magnifique Nuit étoilée, c’est sans aucune hésitation que je me suis plongée dans cette nouvelle histoire de Jimmy Liao. Dans Le poisson qui me souriait, il y a un côté délicieusement absurde que j’ai adoré. Rêve et réalité s’entrelacent savamment afin de faire vivre au lecteur une aventure hors du commun.

 

On sent que l’auteur a un lien étroit avec la nature. En effet,  le message véhiculé par Le poisson qui me souriait est un véritable appel à la liberté. Et la liberté, ce n’est pas tourner en rond dans un aquarium simulant un environnement aquatique…

 

Le poisson qui me souriait raconte l’histoire d’un homme attiré par un poisson qui, comme le titre l’indique, sourit constamment. Ce poisson semble heureux de sa condition. Mais au fur et à mesure, cette cohabitation singulière va permettre à l’homme d’ouvrir les yeux sur une situation affligeante.  Cette fois je n’ai pas mis le résumé de l’éditeur car il raconte comment l’histoire se termine. Et ce serait dommage de gâcher le plaisir d’une si belle lecture!

À l’instar de Nuit étoilée, le texte et les illustrations sont l’oeuvre de Jimmy Liao. Pour Le poisson qui me souriait, Jimmy Liao a principalement utilisé une palette de tons froids au début du récit. Par la suite, grâce à l’introduction de notes de jaune et de vert fluorescent, les bleus dominants font place à des couleurs plus lumineuses. Les décors sont assez minimalistes; seul le dessin de la ville est plus détaillé. Cette sobriété met parfaitement en valeur les personnages.

 

J’apprécie beaucoup l’illustration  de couverture. On y voit parfaitement le contraste entre la ville synonyme d’entrave à la liberté et l’immensité de la mer. C’est un album qui invite le lecteur à réfléchir sur diverses notions. Les sentiments de l’homme sont légitimes mais n’est-ce pas une forme d’égoïsme au final?

 

À lire!

 

~Melissande~

 

+ Sur le même sujet: Amélie et le poisson de Helga Bansch, présenté par Nathalie

+ Un album humoristique présenté par Nathalie: Totoche et le poisson malheureux de Catharina Valckx