Girl, serpent, thorn de Melissa Bashardoust

Une plongée fascinante dans un univers  riche en rebondissements!

Roman fantasy pour adolescents/ jeunes adultes

Girl, serpent, thorn

de Melissa Bashardoust

Editions Hugo Poche/ Stardust,

juin 2023-8,90 euros

Thèmes: mythologie perse, djinns, démons, conte, magie

 

Présentation de l’éditeur: “Parfois, c’est la princesse le monstre…”

 

Ce roman est une belle découverte de la mythologie perse.

Avec Girl, serpent, thorn Melissa Bashardoust joue admirablement avec les codes de la fantasy et un univers qui lui est propre afin de nous proposer une incursion au pays des djinns.

Et le moins qu’elle l’on puisse dire, c’est que c’est dépaysant!

J’ai adoré découvrir la malédiction de Soraya et voir comment cette dernière allait évoluer. Girl, serpent, thorn c’est aussi un récit de résilience d’une certaine façon. Comme souvent dans la fantasy, l’héroïne passe par  de lourdes épreuves avant de se trouver.

Sarah Bashardoust conteuse-née. Elle réussit à maintenir la surprise et conclut son récit en beauté.

J’ai vraiment passé un très bon moment avec ce roman très original.

Je vous le recommande chaleureusement!

 

~Melissande ~

+ Une autre sorte de djinn, présenté par Nathalie: Bartimeus. L’anneau de Salomon de Jonathan Stroud

+ Un roman, également présenté par Nathalie, où l’héroïne a une destinée extraordinaire: Déracinée de Naomi Novik

La petite boutique des sortilèges de Sarah Beth Durst

Une plongée fantastique dans un univers hors du commun!

Roman fantasy pour adultes

La petite boutique des sortilèges

de Sarah Beth Durst

Ed. Bragelonne, coll. Fantasy,

416 p., avril 2025, 22 euros

Thèmes: magie, créatures, bibliothèque, plantes, confitures, fantasy

 

Présentation de l’éditeur: “(…) Une comédie romantique peuplée de créatures mythiques et saupoudrée de roulés à la cannelle et de magie, qui met du baume au cœur et nourrit l’âme.”

 

La petite boutique des sortilèges est ce que j’appelle un ovni littéraire. Bien que ce roman s’inscrive parfaitement dans le genre fantasy, c’est plutôt dans sa manière de traiter divers thèmes que cela diffère.

Amoureux des créatures mythologiques en tout genre, vous en aurez pour votre argent! L’autrice met en scène de nombreuses espèces et ce pour notre plus grand plaisir!

L’intrigue, bien que classique, a cette petite touche de magie qui séduira les amateurs du genre.

La petite boutique des sortilèges c’est une ode à la diversité et à la résilience. Grâce à des personnages d’une grande humanité, l’autrice a créé un univers magique intéressant.

Pour un premier roman c’est donc une réussite même si certains événements arrivent un peu trop rapidement. L’autrice a décidé d’intégrer dans La petite boutique des sortilèges pas mal de codes actuels et ce de façon très naturelle. je vous les laisse découvrir car trop en dire serait gâcher votre lecture…

En conclusion, c’est un roman à découvrir.

De quoi passer un bon moment!

 

~Melissande~

 

+ Un autre univers fantasy fascinant que je vous ai présenté récemment:  La petite confiserie de l’allée nocturne de Hiyoko Kurisu

+Pour en savoir plus sur les autres romans de cette autrice, c’est ici

+ L’avis de Sophie Hérisson : 

J’ai dévoré ce roman et je rejoins complètement l’avis de Melissande, quel univers décalé, on est dans du cosy, un petit univers de magie, des personnages attachants et beaucoup d’émotions, de douceur, d’entraide… C’est un magnifique récit, bien que les scènes d’action ne soient pas les plus abouties à mon goût. A dévorer sous un plaid cet automne !

Aux soirs de grande ardeur

soirsA partir de 15/16 ans

Aux soirs de grande ardeur

Nicolas Puzenat

Le Lombard (2025)

*****

Un été, il y a fort fort longtemps, juste avant l’âge du Bronze. Les humains commencent à se sédentariser. Au cœur de la forêt, il y a une cité : Miril. Ses habitants élèvent des bêtes pour le lait, la viande et les peaux. Ils prennent soin des arbres fruitiers, mangent les fruits, font de l’alcool. Ils ont une autre particularité, ils entendent des voix, qu’ils appellent “les chuchoteurs”.

Manakor est la servante de Kaal, le cuisinier du Chef et elle est amoureuse de son maître. Sa voix, sa chuchoteuse, c’est celle de sa grand-mère. Celle-ci lui apprend quelles herbes ramasser, comment faire des philtres et des potions et la pousse à aguicher son maître.

Une vie bien réglée, jusqu’au jour où le feu arrive et où il faut quitter la cité…

*****

C’est une bien agréable découverte que cet album. Je ne connaissais pas du tout cet auteur, qui a déjà écrit “Mégafauna” que je n’avais pas vu passer à l’époque (2021).

Déjà, des bd qui se passe dans les temps préhistoriques, il n’y en a pas tant que ça…

Et l’histoire, avec ses “chuchoteurs” est plutôt originale. On se demande si les gens inventent les voix dans leur tête, ou si c’est une sorte de “magie”… Les personnages évoluent au fil de ce conte et apprennent, pour certains, à devenir libre, autonome.

J’ai bien aimé le dessin, notamment la façon de dessiner la nature et les maisons et j’ai beaucoup aimé les couleurs sont utilisées.

Un auteur dont j’ai hâte de découvrir les autres albums !

*****

Lire quelques pages (site éditeur)

L’instagram de l’auteur

C’est le retour de la BD de la semaine !

Nous sommes accueillis par Blandine

L’apprenti conteur de Gaël Aymon

Un roman singulier incarnant la magie des plus grands contes de Perrault!

Roman pour la jeunesse dès 8 ans

L’apprenti conteur

de Gaël Aymon

Ed. L’école des loisirs, coll. Neuf,

ill. de Siegfried de Turckheim, janvier 2025

***

Thèmes: contes, tradition orale, Perrault, magie, deuil, enfance

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Présentation de l’éditeur: “Pas facile d’être le fils du grand Charles Perrault… À douze ans, Pierre est envoyé à la campagne pour y écrire le recueil de poèmes qui le fera remarquer à Versailles. Afin d’échapper à la corvée, le garçon se dit que collecter des contes auprès d’une vieille nourrice puis les retranscrire ne devrait pas lui demander trop d’efforts. (…)”

 

J’ai totalement adhéré à L’apprenti conteur, c’est un coup de cœur! En effet, l’auteur mêle habilement réalité et fiction. Ainsi, Pierre Darmancour a réellement existé. Il s’agissait du troisième fils de Charles Perrault.

Au fil des pages, l’imaginaire fait son œuvre et notre jeune héros vivra une folle aventure. L’apprenti conteur c’est un récit où la frontière entre le réel et le rêve s’amenuise jusqu’à ne plus former qu’une seule et même réalité.

De plus, les illustrations en noir et blanc de Siegfried de Turckheim s’accordent parfaitement avec l’ambiance du récit. Mélanger différents personnages et les faire évoluer ensemble de manière cohérente, il fallait y penser. Et ça fonctionne!

Je pense que là réside la grande force de ce roman. Dans L’apprenti conteur, les figures de notre enfance prennent vie d’une manière qui leur est propre; indépendamment des attentes du lecteur. Ils s’animent pour aider Pierre à grandir, bien  sûr mais surtout pour continuer à vivre à travers nous. Une sorte d’héritage des temps anciens en quelque sorte.

À l’heure actuelle, on aurait tendance à oublier ou en tout cas sous-estimer l’importance de la transmission orale (et écrite). La voix des anciens s’estompe et les contes commencent à mourir. C’est ce message que je garde à l’esprit en refermant L’apprenti conteur.

Une lecture divertissante et inspirante!

 

~Melissande~

 

Tom haut comme trois pommes de Carole Martinez, un conte original présenté par Nathalie

 

+ Un autre conte célèbre revisité: Annabel et la bête de Dominique Demers, présenté par Nathalie

 

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