Fables d’Asie – Livre et CD

Fables

Chine, Inde, Népal, Thaïlande, Corée

Fables d’Asie

Patrick Commecy

Serge Folie & Camille Germser

Éditions Lugdivine (2004)

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Livre (17 x 22 cm) 40 pages, + 1 CD audio.

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Éditeur : Dans de nombreuses régions du monde, les hommes ont fait du conte et de la légende les piliers d’une culture essentiellement fondée sur la transmission orale. Camille Germser et Serge Folie ont, quant à eux, réalisé les compositions musicales qui apportent à l’ensemble un intérêt, une dimension et une diversité de grande qualité artistique, tout en sauvegardant l’esprit des contes initiaux.

Les titres : Les deux archets (Chine), Le fiancé arrogant (Inde), Le coq et le chacal (Népal), San-Sou et Kia-tou (Chine), La hyène et le vautour (Thaïlande), Le buffle et l’homme (Corée), La tortue et les criquets (Chine), Le roi-tigre et ses sujets (Inde).

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Ma première surprise a été de retrouver l’Art Warli qui illustre ce recueil de fables. Et ma deuxième que ces fables soient en vers. Elles m’ont beaucoup plu et je pense que ce doit être tout à fait agréable à lire à voix haute.

Il y a d’ailleurs une version où ces fables sont contées sur un CD. Ici il y a le livre et un cd de musique.

J’ai moyennement aimé la musique, par contre j’ai adoré les histoires (souvent amusantes) et les illustrations.

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Un recueil qui participe à plusieurs challenges

2022 en classiques – Le challenge Contes et Légendes (Bidib) – les Étapes Indiennes chez Hilde et Blandine

2022 légendes

Mariée par correspondance – BD de la semaine

mariée

BD adulte

Mariée par correspondance

Mark Kalesniko

Label Discover

Éd. Paquet (2008)

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Cet album a remporté Le Prix de la Meilleure BD adaptable au Cinéma

(Forum International Cinéma et Littérature – Monaco – 2005)

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Monty Wheeler, un canadien de 39 ans qui n’a encore jamais connu de femme, décide de s’en “offrir” une via une petite annonce. Kyung Seo, jeune femme coréenne, sera l’heureuse élue. Dès le départ cependant, il y a des petits couacs. Monty est étonné parce que sa promise n’a pas d’accent. Elle est aussi très grande alors qu’il s’imaginait toutes les asiatiques petites. Mais il s’en console parce qu’elle est très belle. Petit à petit, il s’aperçoit qu’elle n’est pas aussi docile qu’il l’aurait souhaité… Et qu’elle a d’autres envies que lui.

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Ce qui m’a tout d’abord attiré dans cette bd (que l’on m’a offerte), c’est sa couverture que je trouve très jolie. Par contre, je dois bien avouer que je n’ai pas du tout aimé les illustrations à l’intérieur. Pas parce qu’elles sont en noir & blanc, mais parce que le trait est anguleux et ne m’a pas plu (trop “brouillon”).

Le point de départ de l’histoire est intéressant, ce “mariage par correspondance” mais je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. Monty est assez pénible, sa femme est son nouveau “joujou”, sa petite poupée chinoise (alors qu’elle est coréenne). Il veut juste qu’elle vive comme il l’a décidé, c’est un nouveau jouet dans sa collection. Mais elle a d’autres envies. Des envies de liberté, de découvertes, d’ouverture au monde… Pourtant elle n’est pas spécialement attachante non plus. J’aurai aimé en savoir plus sur son passé. Savoir pourquoi elle avait choisi cet homme là, cet endroit là. Ils ont juste besoin l’un de l’autre, et au final, j’ai trouvé ça très triste !

J’ai connu des gens qui s’étaient rencontrés par petite annonce. Ils passaient leurs journées à s’engueuler… Je me suis toujours demandée s’il y avait des couples heureux dans de telles circonstances ! Peut-on réussir à s’aimer alors qu’on ne se connaît pas du tout ?

Retrouvez l’avis de Blandine

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C’est le retour de la BD de la semaine ! Et c’est chez Moka

Lundi découverte 9 – Chan-Ok –

Pour cette Neuvième des Lundi découverte, je souhaite vous faire découvrir Chan-Ok!


chanok 

 

Chan-Ok

 

 

 

Chan-Ok est une maison d’édition crée en 2006 par Hélène Charbonnier. Aujourd’hui Chan-Ok est un label de
Flammarion. La ligne directrice est simple : faire découvrir des oeuvres pour la jeunesse autour de la Corée du Sud.

 

“La volonté du label Chan-ok est d’amener la jeunesse à penser le monde, à découvrir de nouveaux univers et de nouvelles
références.
Pour cela, elle s’appuie sur leur insatiable curiosité à l’égard de toute forme de célébration de l’image et
du texte.

Véritable passeur de sens et d’imaginaire entre la création artistique sud-coréenne et la jeunesse francophone, le label
Chan-ok a pour vocation d’être acteur d’une société française multiculturelle, curieuse et déjà ouverte sur la Corée du Sud.”

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Le nom :

Chan-Ok signifie Perle du ciel, un magnifique nom donc pour une maison d’édition destinée à
la jeunesse, de 4 à 12 ans, mais que je trouve personnellement très bien aussi pour les adultes !

 

Les auteurs :

Les auteurs et illustrateurs sont tantôt coréens du sud, tantôt français, mais dans leur oeuvre on lit toujours leur amour pour
ce pays coupé en deux, pour ses traditions, tout en restant des plus contemporains dans leurs ouvrages.

 

Les collections :

Collection d’Ici et d’ailleurs
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des histoires qui mèlent des auteurs de cultures différentes  


Collection Perles du ciel

des contes traditionnels de Corée, comme le superbe Le tigre aux sourcils blancs de Lee Jin-suk et illustré par Baik
Dae-Seoung.

Un conte aux illustrations magnifiques, qui plonge au coeur d’un conte traditionnel.


Collection Longue vie

des histoires douces et intemporelles, comme

Le chant du ruisseau de Chae In-sun et
illustré par Kim Dong-seong.

Cet album est très mystérieux, après plusieurs lectures, nous n’avons pas réussi (au comité lecture) à être d’accord sur
l’histoire, entre rêve et réalité, entre aujourd’hui et hier… mais il ne laisse pas indifférent.

 

 

Collection Petits matins

des albums pour les plus petits, pour apprendre et découvrir le quotidien. Deux nouveaux titres viennent de paraître, les
aventures de Jinju, petite coréenne qui arrive tout juste en France. Des albums qui mettent en avant les différences entre France et Corée. Des illustrations et des thèmes très enfantins, pour
des albums inter-culturels.

Jinju ma nouvelle école et Jinju j’aime pas la cantine, de Lim Yeong-hee, illustrés par Amélie
Graux.


Collection Matins calmes 

Une nouvelle collection de roman pour les enfants et adolescents. Une autre façon de parler de la Corée du Sud, mais aussi de la
vie, tout simplement.

Je viens de lire

murmure-lune-L-1.jpegMurmure à la lune de Kim Hyang-yi

Présentation de l’éditeur :

Song-hwa est une petite fille solitaire de douze ans.  Elle n’a jamais connu ses parents et vit seule avec sa grand-mère
chamanesse dans un village au bord de la rivière Imjin, non loin de la frontière avec la Corée du Nord.  Dans l’innocence de son coeur, Song-hwa confie à la lune ses chagrins et ses espoirs
secrets.

Mon avis :

Au début du roman, j’aurais bien été incapable de situer à quelle époque se passe ce roman. Song-hwa est une petite fille qui
vit dans un village, avec sa grand-mère, une chamanesse. Je ne connais rien à l’histoire de la Corée et la vie de cette petite fille me semblait assez vieillotte… Pourtant c’est aujourd’hui que
cette histoire se passe.

Cette petite fille est très attachante, et c’est un véritable plaisir que de lire son quotidien, et de découvrir ainsi, entre
famille et amis, la vie, en Corée du Sud. Ce roman sans s’appesantir ou être difficile à lire, nous retrace les grandes lignes de l’histoire de la Corée, dans ce qu’elle a de plus humain, dans ce
qu’elle a aussi de plus terrible. Tant de familles déchirées.

Mais c’est aussi l’histoire de la vie, des déménagements, de la violence conjugale, des fuites, des réussites… Des histoires
d’amitié, fortes, des histoires de famille, tout aussi fortes. Une ode à la nature, à la lune, à laquelle se confie cette jeune fille triste, et souvent seule.


Une peinture sociale très poétique, dont j’ai réellement apprécié la lecture !

 

Ce roman a reçu le Prix littéraire Samseong ( 530 000 exemplaires vendus en Corée)

 

Deux autres titres viennent de paraitre dans cette collection Les lettres du secret de Bae Yoo-an et Rêves de
liberté
par Kim So-yeon.

 


 

“Lisez ! Lisez ! Car il n’y a pas de frontière dès lors qu’il s’agit de puiser dans l’essence d’un livre pour penser le
monde.”

seolbim-garcon-vignette-2.jpg

 

Les liens :

Le site

Téléchargez le catalogue Premier
semestre 2010

 


Les lundis découvertes, c’est aussi chez Delphine, Isleene… Toutes les infos ici!

Aujourd’hui Delphine nous fait découvrir les éditions Transboréal

La bicyclette rouge

La bicyclette rouge 

(Titre original : Palgan jajoenkoe)

de Kim Dong Hwa

(traduit du coréen par Kette Amoruso)

Éditions Paquet

bicyclette

Tome 1. Yahwari (2005).

Tome 2. Les roses trémières (2006).

Tome 3. Les mères (2006).
bicyclette

Tome 4 ..., et de nouveau le printemps
(2009)

La bicyclette rouge, c’est l’histoire simple de gens de la campagne coréenne, des paysans, pauvres mais attachants. Les jours passent et se ressemblent au fil des saisons, mais un jeune facteur
sait écouter leur peines et leur joies et trouver les mots… Des mots qui résonnent aussi en nous…
Cette série de manhwa (entre la BD et le manga) est tout simplement délicieuse… si on ne cherche que le calme de la campagne… les histoires sont agréables mais ne se suivent pas, ne se
finissent pas toujours… j’ai apprécié ce moment de paix pendant quelques histoires, mais j’ai préféré ensuite fractionné ma lecture en petit moment plaisir plutôt que de risquer de m’ennuyer…

C’est tout un exemple de cette vie paysanne coréenne, toute une philosophie de la vie… Souvent en lisant j’ai pensé à ces haïkus japonnais qui disent tant en si peu de mot… Là bas les
maisons ne sont pas appelées par le numéro, mais par leur particularité, leur poétique : “La maison jaune dans la verdure, La maison aux nombreux chiens, La maison où l’on se repose, La
maison la plus jolie sous le ciel étoilé
…”

Les dessins m’ont attirés, sur la couverture… avant de me repousser dans les premières pages… et puis finalement on s’habitue à ces traits tirés à l’extrême, en totale opposition avec ce
jeune facteur à l’air toujours un peu ébahi…

Kim Dong Hwa

est un auteur de manhwa coréen, très connu dans son pays, que beaucoup compare à Taniguchi. Il a réalisé tous les dessins à l’ordinateur.

“Un jour mon fils m’a offert un ordinateur avec l’argent qu’il avait gagné grâce à un petit boulot. J’étais tellement heureux comme un enfant qui aurait reçu en cadeau son premier crayon, que j’ai dessiné sur ce nouveau support toute la nuit : la montagne, le champ, les arbres, les fleurs sauvages, la bicyclette rouge et enfin le facteur…”

bicyclette

D’autres avis :
Gadins et bouts de ficelles
A livre ouvert
Sort de ta bulle

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