Dix minutes à perdre #BD

L’adaptation en bande dessinée du roman à succès Dix minutes à perdre !

Bande dessinée dès  9 ans

Dix minutes à perdre

Jean Christophe Tixier

illustré par Terkel Risbjerg

Nathan Bande dessinée
septembre 2024, 14,95€
9782095030186

Thèmes : enquête, déménagement, aventure, trésor

Présentation de l’éditeur :

L’adaptation en BD du roman aux 21 prix littéraires ! Pour la première fois de sa vie, Tim va passer deux jours tout seul. Seul dans la très vieille maison où il vient d’emménager avec ses parents. ” Si tu as dix minutes à perdre, commence à détapisser les murs de ta chambre “, ironise son père. Tim le prend au mot. Dix minutes, pas une de plus. Mais en arrachant de l’affreux papier peint fleuri, Tim fait apparaître un mystérieux message.
Ceci est mon histoire… Laissez-vous embarquer dans une géniale chasse au trésor… en huis clos !
Le roman dix minutes à perdre avait eu du succès à sa sortie, et je le propose encore souvent à mes élèves, j’étais donc ravie de voir une adaptation en bande dessinée !
Tim vient de déménager, et il se retrouve seul chez lui, avec les travaux de sa chambre à faire… Mais il découvre un sacré mystère en arrachant la tapisserie, un mystère qui va le mener dans une aventure pleine de suspense et de danger, mais aussi d’amitié !
L’adaptation en bande dessinée est tout à fait fidèle à mes souvenirs de ce roman, de l’action, de l’aventure, du mystère, de l’amitié : tout est réuni pour embarquer les jeunes lecteurs ! Dix minutes à perdre est un vrai page turner, avec beaucoup de suspense. Par contre, si le roman peut faire frissonner parfois, j’ai trouvé l’ambiance de la bande dessinée, avec les illustrations de Terkel Risbjerg, encore plus noire. Dès la couverture on voit bien que cette aventure ne sera pas de tout repos, et les antagonistes sont particulièrement glaçants. L’ambiance est donc bien rendue, mais presque exacerbée, pouvant impressionner les plus jeunes.
Une belle adaptation en bande dessinée, qui plaira aux jeunes lecteurs, et les fera frissonner !
A découvrir aussi :
Du même illustrateur je vous avais présenté Crocs, un petit cartonné pour les bébés chez Tête de Lard !
Si vous avez aimé cette BD vous pourriez aimer Enquête au Collège, là encore un super roman jeunesse adapté en BD !
Vous pouvez aussi aller découvrir les suites de Dix Minutes à perdre, en roman chez Syros !

La fille aux papillons ♥

papillonsLa fille aux papillons

Rene Denfeld

Traduit par Pierre Bondil

Rivages Noir (2020)

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Éditeur : En enquêtant sur la disparition de sa sœur, Naomi, « la femme qui retrouvait les enfants », croise le chemin d’une fille des rues de Portland nommée Celia. Naomi tente de faire reconnaître le viol dont a été victime Celia et remonte la trace d’une série de meurtres de jeunes filles. Un roman réaliste et sensible sur le monde de l’enfance meurtrie.

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De cette autrice, je vous ai déjà présenté “Trouver l’enfant” qui est le tome précédent celui-ci. Je pense qu’on peut les lire séparément, ce sont deux enquêtes différentes, mais ce serait dommage. Beaucoup des choses qui se passent dans le premier tome voient leur prolongation/suite/fin arriver ici. Pour moi, c’est clairement une suite, même si ce n’est indiqué nulle part. Il est vrai qu’on peut lire “Trouver l’enfant” et s’arrêter là… Bref.

Naomi est plus que jamais sur la trace de sa sœur. Elle n’accepte plus d’enquêtes, il lui faut d’abord la retrouver. Cette recherche la conduit à Portland, où des enfants (des filles) vivants dans les rues sont kidnappés et tués. Sa route va croiser celle de la jeune Celia.

Des méchants, des prédateurs, on ne saura pas grand-chose, sauf qu’ils existent. On saura tout par contre de ces enfants des rues abandonnés de tous ou presque. Par quoi passe leur survie, où ils dorment, ce qu’ils mangent. Leur vie quotidienne est terrible. Ils ont 10, 11, 12 ans et presque personne ne les voit sauf ceux qui profitent abusent d’eux.

C’est un polar “social” qui ne cache rien des inégalités et des horreurs de cette ville. La gamine, Celia, qui s’est enfuie de chez elle après avoir été abusée, arrive quand même à rester positive, à avoir des rêves même si elle n’attend plus rien des adultes. C’est dur, c’est triste mais malgré tout il y a une grande douceur dans l’écriture et même un peu de poésie avec ces papillons qui font rêver Celia.

Bref, j’espère que Rene Denfeld continuera à écrire des histoires avec cette enquêtrice, parce que j’adore la façon dont elle écrit et parce que cette femme qui retrouvait les enfants” est une enquêtrice vraiment très spéciale.

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Un roman qui participe à plusieurs challenges

Thrillers et Polars chez Sharon

Le challenge ABC chez Enna

ABC

Challenge Les Dames en noir chez Zofia

Le chant de l’hiver. Mercy Thompson T.14 de Patricia Briggs

Une nouvelle aventure fascinante pour notre coyote préférée!

le chant de l'hiver 14

Roman fantastique (bit-lit/ urban fantasy) pour adultes

Le chant de l’hiver

Mercy Thompson T.14

de Patricia Briggs

Editions Milady/Bragelonne,

coll. Bit-lit, 480 pages, 22 euros, avril 2025

 

Sujets: mythologie, urban fanbtasy, bit-lit, monstres, dieux, faes

 

Présentation de l’éditeur: “Dans le monde surnaturel, il existe des créatures qui appartiennent à l’hiver. Mercy n’en fait pas partie mais, en véritable coyote, elle sait s’adapter.

Son compagnon, Adam, dirige la meute du bassin du Columbia, qui a pour mission de protéger les habitants des Tri-Cities. Une lourde responsabilité gourmande en temps et en énergie. C’est pourquoi quand il devient évident que son frère Gary a besoin d’aide, Mercy a l’intention de se rendre seule dans le Montana. Mais Adam ne laisserait jamais sa compagne aller au-devant du danger sans lui.

Bloqués par une tempête d’une violence extraordinaire, Mercy et Adam se retrouvent piégés dans une auberge perdue au milieu des montagnes, où ils découvrent que les difficultés de Gary ne représentent qu’une infime partie d’un problème bien plus grave. Une magie ancienne est à l’œuvre et, à moins de réussir à la contrer, elle pourrait bien provoquer la fin du monde…”

 

Je suis une grande fan de Mercy et de son univers depuis de nombreuses années et, une fois de plus,  j’ai été conquise par ce nouveau tome.

À mes yeux, l’autrice renoue avec les éléments qui ont fait le succès de sa saga: des créatures mythologiques puissantes, des liens indéfectibles et des mystères à résoudre.

Lire Le chant de l’hiver c’est se plonger tout entier dans une intrigue savamment étudiée dont on ressort émerveillé.

On retrouve avec plaisir certains protagonistes et on en découvre de nouveaux, tout aussi fascinants.

Dans Le chant de l’hiver, Patricia Briggs prend le temps de mettre en place le récit. Comparé à certains tomes précédents, tout se fait en douceur et sans scènes spectaculaires ou horrifiques.

Il s’agit donc d’une sorte de tome “charnière” qui permet à certains personnages de continuer à évoluer dans l’univers surnaturel des Tri-Cities. J’apprécie aussi cette manière de mener le récit, en douceur mais en exploitant toujours au maximum les sentiments des protagonistes.

J’ai passé un agréable moment avec Le chant de l’hiver, je ne peux que vous le conseiller! Et la magnifique illustration de couverture, signée comme toujours Daniel Dos Santos, est également un atout non négligeable! ;)

 

~Melissande~

 

+ Pour découvrir davantage le travail de cet excellent illustrateur c’est par  ici!

+ En urban fantasy ado, je vous ai présenté Akata Witch de Nnedi Okorafor

L’Énigme de Saint-Olav Melchior l’Apothicaire

Saint-OlavL’Énigme de Saint-Olav

Melchior l’Apothicaire, livre 1

Indrek Hargla

Traduit de l’Estonien par Jean Pascal Ollivry

Babel noir – Actes Sud (2017 / vo 2010)

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Résumé éditeur : En Estonie, au XVe siècle, un haut responsable de l’Ordre des chevaliers teutoniques est assassiné. Dans l’ancienne Tallinn, où l’on fait commerce du sel, l’apothicaire Melchior tente de résoudre une intrigue mêlant haines ancestrales et mystérieuse malédiction. Moines, marchands de la guilde hanséatique, jeunes épouses de vieux barbons hantent ce polar médiéval estonien.

L’énigme de Saint-Olav est le premier roman d’une série d’enquêtes de Melchior l’Apothicaire, mais c’est une histoire complète qui peut être lu indépendamment des autres.

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J’ai beaucoup aimé cette lecture. Les passages historiques sont parfois assez denses, mais pas indigestes ! Et le personnage de Melchior est attachant. C’est un homme bon et intelligent, qui aime s’occuper de ses semblables et résoudre des énigmes. On apprend un peu de l’histoire de l’Estonie, qui a été envahie de tous côtés (finlandais, allemands, suédois puis russes…) Ainsi que la vie des gens à cette époque, leurs priorités, leurs coutumes. Mais c’est avant tout une enquête policière menée conjointement par le bailli et l’apothicaire.

Ce qui est sûr, c’est que ça m’a donné envie d’en savoir plus sur cette ville de Tallinn ! Et d’aller voir la vieille ville et cette fameuse église Saint-Olav, la plus haute à son époque…

Une chouette découverte. Je lirai les autres tomes !

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Un autre roman policier qui se passe dans les Pays Baltes (en Lettonie) : Les chiens de Riga

Un roman qui participe au challenge de SachaUne rentrée à l’Est

consacré cette année aux Pays Baltes

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Il participe également au challenge Thrillers et Polars chez Sharon

Logo de Belette (Dessin de Juanjo Guarnido)