Au Ghetto de Varsovie nous avons combattu

ghettoSouvenirs du Ghetto

A partir de 12/13 ans

AU GHETTO DE VARSOVIE

NOUS AVONS COMBATTU

Éric Simard
Avec Marek Edelman

Coll. Histoire et Société
Oskar Editeur (2018)

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C’est une lecture commune avec Blandine

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Présentation de l’éditeur : Depuis novembre 1940, les troupes allemandes et leurs collaborateurs terrorisent, affament, humilient et déportent les Juifs du ghetto de Varsovie. Quatre habitants sur cinq sont exterminés en quelques mois…
Soudain, le 18 janvier 1943, retentissent dans les rues du ghetto les tirs d’une poignée de jeunes résistants juifs contre les soldats allemands venus effectuer une dernière rafle. C’est la première rébellion menée dans une ville européenne contre les occupants nazis. Tenue en échec, l’armée allemande se retirera et réattaquera trois mois plus tard avec une puissance de feu bien supérieure. Marek Edelman est un membre de l’état-major de l’insurrection. Il a alors vingt-quatre ans.

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 Ce livre est une fiction qui s’appuie sur des faits réels. Il se présente sous la forme de “pseudo-souvenirs ou témoignages” venant de plusieurs personnes qui parlent de Marek Edelman, combattant du ghetto. En une page, chaque “personne” qu’a connu Marek raconte comment il l’a rencontré ou à quelle occasion il a combattu avec lui. A travers ces très courts chapitres (1 à 2 pages) on a une idée de la vie terrifiante qu’on eu tous ces gens. La faim, la peur, le froid, la méfiance, l’horreur au quotidien.

Éric Simard explique comment il a réalisé ce “portrait mosaïque”.

“Les faits relatés dans ce livre reposent sur le témoignage de Marek Edelman (1919-2009), un des rares combattants ayant survécu à l’insurrection du ghetto de Varsovie. Ils ont été publiés juste après la Deuxième Guerre mondiale dans deux ouvrages : La vie malgré le ghetto et Mémoires du ghetto de Varsovie.”

Marek Edelman a écrit ces livres pour qu’il reste une trace de ses camarades de combats. 73 ans plus tard, Eric Simard fait ressurgir ces personnes (décédées) afin de lui rendre hommage.

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Un livre que j’ai trouvé intéressant, et avec lequel j’ai appris des choses (je ne connaissais pas les “tickets de vie” par exemple).

Mais si le fond m’a intéressé, la forme m’a quelque peu perturbée. Ces courts récits donnent une “forme” étrange au livre, un peu décousue (un côté “zapping”) et du coup j’étais plutôt “détachée” pendant ma lecture, pas vraiment émue. Ce qui, au fond, n’est peut-être pas plus mal vu les horreurs racontées !

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D’Éric Simard, déjà présentés sur ce blog : Martin Luther King, La femme noire qui montra le chemin de la liberté et Allô Jésus, ici Momo

Un livre qui était dans ma PAL depuis près d’un an…

Il participe donc au Challenge Objectif PAL d’Antigone.

Harriet Tubman l’étonnante histoire

Harriet

La femme noire qui montra le chemin de la liberté

Ou l’étonnante histoire d’Harriet Tubman

Éric Simard & Yann Tisseron (ill.)

Collection Histoire & Société (Résistantes & Résistants)

Éditions Oskar (2016)

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Harriet Tubman (1822-1913) née Arraminta Ross, née esclave, de parents esclaves. Son année de naissance n’est pas sûre, ni son lieu de naissance, car on n’enregistrait pas la naissance des esclaves à cette époque. Quand elle était enfant, on lui a dit que sa grand-mère était arrivée d’Afrique par bateau négrier, en provenance du Ghana, mais de cela non plus, elle n’était pas sûre.

Après avoir vécu comme esclave de nombreuses années, après avoir été maltraitée, frappée par ses “propriétaires” (ça me hérisse le poil d’écrire ça, comment peut-on se considérer propriétaire de quelqu’un ????)

A l’âge de 27 ans, Harriet décide de s’évader pour aller vivre en femme libre dans les états du nord. Son premier essai échouera, la deuxième fois sera la bonne.

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Dans ce  roman documentaire

ou documentaire qui se lit comme un roman, c’est un personnage bien étrange qui nous raconte l’histoire. En effet, le narrateur n’est autre qu’une cicatrice, résultat de l’improbable rencontre entre la tête d’Harriett  et un poids de 2 livres lorsqu’elle avait 15 ans…

Harriet Tubman by Squyer, NPG, c1885.jpg

Elle souffrira des séquelles de cette blessure toute sa vie, mais ça ne l’empêchera d’être une “femme de tête” écoutée et respectée au point d’être surnommée “Général Tubman” !

A la fin du livre

une partie purement documentaire présente un glossaire, une frise chronologique (petit bémol, pourquoi commencer la frise en l’an 1346 av JC ?), une carte des États-Unis pendant la guerre de sécession et une succession de petits encadrés sur l’esclavage et la guerre de sécession, mais aussi sur l’art, la vie quotidienne, les sciences et techniques… à cette époque là !

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C’est un roman/documentaire que j’ai trouvé intéressant et bien fait (même si j’ai trouvé qu’il manquait quelque chose à la partie romancée, un peu de rythme peut-être ?), indiqué pour les enfants en fin de primaire et collège, mais qui pourra aussi intéresser les plus grands, la preuve, j’ai appris des choses !

La partie roman fait 50 pages et la partie documentaire -bien illustrée- à peine 20.

Dans la même collection, il existe “La femme noire qui refusa de se soumettre : Rosa Parks”.

Sur le site “Histoire d’en lire” ” vous trouverez d’autres romans de cette collection “Histoire et société”

D’autres avis : Blandine, Entre les pages, et celui de livrelibre, moins convaincue.

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Où se cache la bêtise humaine…

En 2016, le président Obama avait décidé d’honorer la mémoire de cette résistante, de cette femme courageuse qui a sauvé tant de gens et qui est une des figures majeures de l’abolition de l’esclavage aux États-Unis en mettant son portrait sur les billets de 20 dollars à partir de l’année 2020.

Mais il semblerait que l’administration de Mr Trump ne souhaite pas faire figurer une militante abolitionniste sur les billets américains…

Un joli conte sur l’esclavage : Coton Blues

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Le secret de l’inventeur, tome 1 : Rébellion

le-secret-de-linventeur-tome-1Le secret de l’inventeur

Tome 1 : Rébellion

Andrea Cremer

Ed. Lumen (2015)

L’auteur : Andrea Cremer est une professeur d’histoire américaine qui a commencé à écrire suite à une chute de cheval qui l’a immobilisé pendant plusieurs semaines. Sa première trilogie, Nightshade a eu beaucoup de succès.

 L’histoire : Imaginez un monde où l’Empire britannique aurait écrasé la rébellion qui a donné naissance aux États-Unis d’Amérique…

Dans ce XIXe siècle alternatif, Charlotte, seize ans, vit loin de ses parents, descendants des révolutionnaires américains, qui continuent la lutte contre les sous-marins et les machines volantes de Britannia. Entourée d’autres enfants de la rébellion, elle habite dans un réseau de grottes souterraines non loin de la Cité Flottante de New York, où les artisans de la Ruche et les ouvriers de la Grande Fonderie côtoient l’aristocratie des vainqueurs. Un matin, elle croise dans la forêt un garçon amnésique, poursuivi par les machines de l’Empire, et lui sauve la vie.

Mais quand elle le ramène dans les Catacombes, auprès de ses compagnons de lutte, l’équilibre de son existence est bouleversé : parmi ses camarades, tous ne sont pas ce qu’ils prétendent être, et l’existence de ce mystérieux garçon fait peser sur la rébellion une terrible menace… Des décharges de métal de l’Empire, infestées de rats cuirassés, aux salons opulents de la noblesse, en passant par les méandres de la Guilde des inventeurs, Charlotte est contrainte de quitter son refuge pour partir explorer le vaste monde !

Rébellion est le premier tome du Secret de l’inventeur, la nouvelle trilogie steampunk d’Andrea Cremer, l’auteur du best-seller international Nightshade, plusieurs fois classée dans les listes des meilleures ventes du New York Times. Monstres d’acier, magie vaudou et automates maléfiques, elle a su tisser un univers d’une grande richesse où brille une héroïne née pour mener la lutte !

Petits rappels pour les non-initiés

Uchronie : Reconstruction fictive de l’Histoire, relatant les faits tels qu’ils auraient pu se produire. (Larousse)

Steampunk : L’expression steampunk, parfois traduite par futur à vapeur, est un terme inventé pour qualifier un genre de littérature dont l’action se déroule dans l’atmosphère de la société industrielle du XIXe siècle. (Wikipédia)

Mon avis : C’est bien simple, je l’ai dévoré ! Commencé un soir, fini le lendemain… La première chose que j’ai aimé, c’est la couverture : elle est très belle, légèrement en relief et reflète bien le livre, avec son illustration à la fois brumeuse et fantastique… La première page de chaque chapitre est écrite sur un fond gris (dessin de roues dentées) ce qui contribue également à en faire un bel “objet”.

L’histoire se lit facilement, on suit les héros (des ados) dans leur vie quotidienne tout d’abord puis dans une aventure un peu plus dangereuse… L’ambiance est bien retransmise, les descriptions assez visuelles (ça m’étonnerait que quelqu’un n’en fasse pas un film !!) et les personnages convaincants (j’aime beaucoup Charlotte et Linnet, elles sont très sympathiques et pleines d’humour) ! En plus de l’aventure, il y a au moins deux histoires d’amour qui devraient se développer dans le tome 2… Bref, je pense que les ados vont adorer !!

Sortie prévue le 12 février 2015

SignatureNat