On a de la chance de vivre aujourd’hui

ChanceRecueil de nouvelles

On a de la chance de vivre aujourd’hui

Kate Atkinson

Traduit de l’anglais par Isabelle Caron

Éditions de Fallois (2009)

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Une Lecture Commune avec Enna autour de l’autrice (elle a lu un roman, en anglais)

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4ème de couverture : D’un mini-thriller à l’humour grinçant (Affaires de cœur) à une relecture hilarante de la Création du monde (Genèse), en passant par une vision glaçante de ce que donnerait l’application de la charia en Écosse (La guerre contre les femmes), nous retrouvons la plume ironique et poétique de Kate Atkinson qui jette sur notre monde un regard tantôt impitoyable, tantôt émerveillé, avant de conclure sur une version très contemporaine de La Traviata...

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Même si je n’ai pas aimé toutes ces nouvelles de la même manière, j’aime beaucoup la plume et l’humour de cette autrice !

J’ai tout particulièrement apprécié :

  • Affaires de cœur“. C’est drôle et cruel à la fois !! Vraiment excellent.
  • La guerre contre les femmes” qui porte bien son titre… Et fait froid dans le dos. Je ne peux même pas imaginer ça.

J’en ai trouvé certaines plutôt étranges (pas sûre d’avoir tout compris) comme “On a de la chance de vivre aujourd’hui” ou encore “la lumière du monde”.

Et j’ai un peu moins aimé les autres.

Les deux dernières “Je ne suis pas une Joan” et “l’amour à mort” sont plutôt tristes. Malgré tout, comme j’aime son écriture, j’ai apprécié ce recueil.

Une autrice que je vous conseille, sans doute encore plus pour ses romans.

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De cette autrice, j’ai déjà lu : Dans les coulisses du musée et C’est pas la fin du monde (nouvelles)

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Un recueil qui participe à plusieurs challenges

Le Mois Anglais

(qui cette année se poursuit jusqu’en août !)

chez Martine  et Lou

Le challenge ABC chez Enna (avec qui je fais cette LC autour de l’autrice !)

ABC

C’est pas la fin du monde – Nouvelles

finRecueil de nouvelles

C’est pas la fin du monde

Kate Atkinson

Éditions de Fallois (2003/vo 2002)

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C’est pas la fin du monde est un recueil de nouvelles. Le premier de Kate Atkinson. Il se compose de 12 nouvelles sans aucun lien entre elles mis à part la première et la dernière.

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Autant vous le dire tout de suite, j’ai eu du mal à démarrer la lecture de ce recueil qui fait à peine plus de 300 pages, je n’ai pas vraiment accroché, jusqu’à ce que j’arrive à la page 173 et à la nouvelle intitulé « Sosies malveillants ». Celle-ci m’a beaucoup plu !!

La 4ème de couverture parle « d’une méditation d’une savoureuse originalité sur les mythes » ? J’avoue que cet aspect là m’a franchement échappé… Un manque de culture de ma part probablement !

Il est difficile de donner « un genre » à ces nouvelles, parce qu’elles sont toutes très différentes :

le recueil démarre et se termine avec deux nouvelles nous racontant la vie de Trudi et Charlene, deux jeunes filles dans une ville en guerre, qui essaient de vivre comme si de rien n’était…
La 2ème nouvelle « Tunnel de poisson » nous raconte la vie dont rêve Eddie : il voudrait « désévoluer » pour redevenir un poisson…
La nouvelle suivante nous parle d’un membre de la famille Zane, Meredith, famille que l’on retrouvera d’ailleurs dans d’autres nouvelles.
« Dissonances » nous parle d’une famille éclatée, où chacun vit sa vie sans se préoccuper des autres.
Dans la 5ème nouvelle « un grand gaspi d’amour », Addison, un enfant sans père, devenu père lui-même, s’interroge.

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Le seul vrai lien qui relie toutes ces nouvelles, c’est bien sûr le style de l’auteur. Quel que soit le genre (drame, comédie ou encore fantastique) on reconnaît bien son humour ! Si vous avez déjà lu des romans de Kate Atkinson, ces nouvelles vous plairont sans doute. Sinon, essayez !

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De cette autrice, je vous avais déjà présenté : Dans les coulisses du Musée

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Un recueil de nouvelles qui participe au Mois Anglais

(qui cette année se poursuit jusqu’en août !)

chez Martine  et Lou

Dans les coulisses du musée – Roman

coulissesRoman anglais

Dans les coulisses du musée

Kate Atkinson

Éditions de Fallois (1996)

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Ça commence très fort. Le premier chapitre s’intitule « Conception » et commence ainsi :

« Ça y est, j’existe ! Je suis conçue alors que minuit sonne à la pendule posée sur la cheminée, dans la pièce de l’autre côté du vestibule. »

Au départ, je me suis dit, il y a une erreur, elle doit parler de sa naissance ! Pas du tout ! C’est bien une petite graine à peine semée qui nous adresse la parole et nous raconte les sentiments, les rêves et les nausées qu’elle perçoit déjà du fond du ventre de sa mère…

Le narrateur alterne les chapitres parlant du présent (de la petite graine en question, Ruby) et parlant du passé (l’histoire de toute la famille).

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Il y a beaucoup de personnages et d’époques différentes qui font que “Dans les coulisses du musée” m’a laissé un gout un peu étrange (l’impression de tout mélanger !).

Et c’est dommage parce que j’aime beaucoup le style de l’auteur, très vif et plein d’humour.

Je dirais qu’il manque au début du roman un arbre généalogique qui permettrait de s’y retrouver plus facilement dans les différentes parties de la famille, parce qu’à plus de la moitié du bouquin, je me demandais encore régulièrement qui était telle ou telle personne… Mais c’est un livre que je vais garder et relire dans quelques années…

Le roman débute en 1951, à la conception, donc, de la dénommée Ruby. Le chapitre suivant est une « annexe » (qui part d’une photo pour nous raconter l’histoire de la photo en question). En fait, le roman est bâti de cette façon là : un chapitre, puis une annexe…

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Voici un petit extrait pour vous mettre dans l’ambiance :

« Je n’aime pas cela. Je n’aime pas cela du tout. Qu’on me sorte d’ici, et vite ! Mon frêle petit squelette est en train d’être écrasé comme une coquille de noix. Ma tendre petite peau, encore épargnée par le contact de l’atmosphère terrestre, est mise à vif par ces manipulations barbares. (Ce n’est sûrement pas très naturel, tout cela !)

– Dépêchez-vous, ma petite ! tonne une grosse voix furieuse. J’ai un dîner ! »

Vous l’aurez compris, vous venez d’assister à la naissance de Ruby…

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Prix Whitbread (ancien nom du Prix Costa – Une des plus hautes distinctions littéraires de Grande-Bretagne) en 1996.

Il a été élu meilleur livre de l’année (1996) par la rédaction de « Lire ».

La Vérité oui, mais sur quoi ?

VéritéLa Vérité sur l’Affaire Harry Quebert

Joël Dicker

Éditions De Fallois (2012)

2014 pour l’édition de poche : 855 pages (9,20 Euros)

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Prix Goncourt des Lycéens 2012 — Grand Prix du roman de l’Académie Française

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Marcus Goldman est écrivain. Dès son premier roman, il a connu un succès immédiat et fracassant. Après s’être laissé emporté par le tourbillon du succès et de la célébrité, il s’aperçoit qu’il est atteint du syndrome de la page blanche, la malédiction suprême pour un écrivain… Un an après la parution de son livre, il n’a toujours pas écrit une page. Son agent et sa maison d’édition commencent à perdre patience et Marcus ne sait plus quoi faire… Désespéré, il se tourne vers son ancien professeur d’université, Harry Quebert. Celui-ci l’invite à venir se mettre au vert chez lui pour écrire.

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La vérité, oui, mais laquelle ? Au départ, c’est l’histoire de Marcus Golman, un écrivain. Il nous raconte sa rencontre avec son professeur, Harry Quebert, lui-même écrivain et grâce à qui il va devenir écrivain. Mais très vite, Marcus va nous raconter l’histoire d’Harry et son amour pour Nola. Les histoires s’imbriquent les unes dans les autres, il y a tout un tas de fausses pistes (je me trouvais très maline d’avoir -du moins le pensais-je- compris une chose, pour m’apercevoir une centaine de pages plus loin, que je n’avais rien compris du tout !!!)

Bref, je me suis fait “balader” par l’auteur tout au long du bouquin, mais ce fut avec plaisir !

Ceci dit, si la construction du bouquin et les multiples rebondissements font qu’on ne s’ennuie pas et qu’on a envie d’aller toujours plus loin, il y a tout de même quelques longueurs, quelques répétitions et quelques trucs (dont je ne vais pas parler pour ne pas révéler l’histoire) pas franchement vraisemblables… A la fin, j’ai trouvé qu’il y avait une certaine “surenchère” dans les rebondissements. Je ne sais pas si je suis très explicite, mais ce que je me suis dit à la fin, c’est “trop, c’est trop” !

* * * *

Les chapitres sont “à l’envers”, on commence par le 31. Et chaque chapitre commence avec un conseil d’écriture de la part d’Harry pour Marcus. Voici le 1er conseil : “Le premier chapitre, Marcus, est essentiel. Si les lecteurs ne l’aiment pas, ils ne liront pas le reste de votre livre. Par quoi comptez-vous commencer le vôtre ?

– Je ne sais pas Harry. Vous pensez qu’un jour j’y arriverai ?

– A quoi ?

– A écrire un livre.

– J’en suis certain.”

* * * *

Un autre extrait : Je me branchai immédiatement sur une chaîne d’information. A l’écran, je découvris, stupéfait, des images de la maison de Goose Cove (La maison de Harry) et j’entendis le présentateur qui expliquait : C’est ici, dans sa maison d’Aurora, dans le New Hampshire, que l’écrivain Harry Quebert a été arrêté aujourd’hui après que la police a déterré des restes humains dans sa propriété. D’après les premiers éléments de l’enquête, il pourrait s’agir du corps de Nola Kellergan, une jeune fille de la région qui avait disparu de son domicile en août 1975 à l’âge de 15 ans, sans que l’on ait jamais su ce qu’il en était advenu…

Un livre que j’ai dévoré.

C’était ma première “LC“, ma première Lecture Commune et c’était avec Blandine, du blog “Vivrelivre“. Je vous invite à aller lire sa critique.

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