Songe à la douceur – Roman d’amour

SongeSonge à la douceur

Clémentine Beauvais

Sarbacane (2016)

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Une histoire librement inspirée par le roman d’Alexandre Pouchkine “Eugène Onéguine” (1837) et par l’opéra du même nom, de Piotr Ilitch Tchaïcovski (1879)

Le titre (que je trouve très beau !) est tiré d’un poème de Baudelaire, “l’invitation au voyage

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Cette histoire est une histoire d’amour, celle d’Eugène et Tatiana. L’un est amoureux, l’autre pas. Enfin… Peut-être ne le sait-il pas ?

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Au premier abord légèrement rebutée,

Par cette mise en page savamment étudiée,

Je me suis tout doucement laissée emporter,

Par cette histoire d’amour si joliment contée.

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Bref, vous l’aurez compris, même si mes vers sont loin d’être aussi beaux que ceux de Clémentine Beauvais, c’est un roman (en vers) que j’ai beaucoup aimé ! Et qui m’a, d’ailleurs, donné envie de lire le roman qui l’a inspiré. Une histoire d’amour romantique, je devrais préciser dans le sens littéraire du terme, c’est à dire avec un brin de mélancolie…

Sur le site des éditions Sarbacane, vous pourrez avoir plusieurs exemples de cette mise en page très originale.

J’ai volontairement évité d’en dire trop, pour vous laisser le plaisir de la découverte. Mais si vous voulez en savoir plus, vous pouvez allez lire l‘avis de Ricochet, plus étoffé que le mien, ainsi que ceux de Noukette, Jérôme et Moka.

Au début du roman, vous trouverez une liste de très belles chansons (d’amour !) à (re)découvrir…

De cette auteure, je vous ai déjà présenté un bel album, “la louve” et son roman précédent “les petites reines

rentrée littéraire 2016

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Les petites reines – C. Beauvais

Les petites reinesRoman pour adolescents
Road Trip, Acceptation de soi et vélo

Les Petites Reines

de Clémentine Beauvais

Sarbacane, 2015

Ce titre vous l’avez forcément déjà croisé. Tout le monde en parle, tout le monde l’a lu, il reçoit des prix, des critiques élogieuses, et Nathalie vous en a déjà parlé ici-même… Alors je l’ai lu, moi aussi… Ce n’est pas un coup de coeur, mais je vous en parle quand même !

Les petites reines aurait pu s’appeler Les trois boudins. Un titre moins vendeur et moins humoristique, c’est sûr, mais qui donne le vrai ton de ce livre. Trois jeunes filles, nommées boudins lors d’un “concours” sur les réseaux sociaux de leur établissement scolaire, sont en effet les héroïnes. Boudin d’or, boudin d’argent, boudin de bronze. Les filles les plus laides, les plus grosses… Mireille est l’une d’entre elle, et ce n’est pas la première année qu’elle reçoit ce titre. Elle prend donc ça avec beaucoup de légèreté, du moins en apparence. Elle va rencontrer Astrid et Hakima, les deux autres boudins, et décider qu’à trois elles seront plus fortes. De fil en aiguille va jaillir une idée, être à la garden party de l’Elysée le 14 juillet. Astrid souhaite y rencontrer Indochine. Hakima parler au général Sassin (à cause duquel son frère est revenu infirme de la guerre). Mireille enfin, rencontrer le mari de la présidente, un grand philosophe qu’elle pense être son père, même s’il ne l’a jamais reconnue.

De ce point commun un peu capillotracté, elles font une force, et décident… d’aller ensemble à Paris, mais en vélo ! En vendant des boudins en route ! Une folle aventure commence alors, et franchement, avec ce pitch, ça ne partait pas gagnant pour moi…

L’écriture de Clémentine Beauvais ne m’accroche pas, je trouve l’ensemble trop cru, trop “langage parlé”, et il me manque quelque chose. Pour autant, à part à quelques passages, j’ai réussi à en faire abstraction pour me plonger dans l’histoire. Intrigue justement qui, si on la regarde dans son ensemble n’est que coïncidences et hasard, relevée d’une pointe d’incongru totalement incroyable…

Mais voilà, Les petites reines a ce petit quelque chose qui nous pousse à avancer dans l’histoire, qui me pousse à vous en parler. Ce petit rien d’humanité, d’humour, d’amour, qui fait qu’on s’attache aux personnages. Astrid, Mireille, Hakima, trois grosses, mais surtout trois ados qui vont apprendre beaucoup tout au long de ce parcours, qui vont grandir, mais qui vont aussi faire grandir les gens qu’elles croisent. Cette interaction avec l’environnement, ce rapport aux autres, ces instants de rencontre, de dialogue, c’est réellement ce qui fait de ce livre une belle histoire malgré mes réserves, et qui m’incitent à le partager !

Ces jeunes filles nous apprennent beaucoup sur l’estime de soi et le dépassement, sur la volonté. Le regard des autres aussi va peu à peu changer, et cette partie est vraiment très bien amenée, dans un contexte très réel et moderne, qui parlera aux jeunes lecteurs.

Vous l’avez lu, qu’en avez vous pensé ?

Nathalie vous en a parlé, et elle a adoré :

Les petites reines

+ Challenge YA#5

Les petites reines

♥ Les petites reines ♥

Clémentine Beauvais

Éditions Sarbacane (2015)

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L’histoiLes petites reinesre : Cette année, Mireille Laplanche n’est “que” Boudin de Bronze sur la page Facebook tenue par un ancien ami à elle. Elle était “Boudin d’or” depuis 2 ans mais vient d’être détrônée par deux nouvelles venues… Mireille, Astrid et Hakima, les trois “boudins” vont se rencontrer et s’entraider.

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Clémentine Beauvais a une écriture à la fois légère et pleine de pep’s ! J’ai dévoré ce roman d’une traite ce matin au réveil et je dois dire qu’il m’a mis de bonne humeur pour la journée.

C’est un roman à la fois cruel et drôle qui non seulement m’a fait sourire mais également éclater de rire par moments (et ça ne m’arrive pas souvent de rire en lisant !). La cruauté du départ (le concours) laisse vite place à l’amitié des trois jeunes filles et à une folle aventure à vélo. Un roman avec des passages tristes, émouvants mais aussi d’autres très amusants. On s’attache vite à ces trois filles !

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Un petit extrait ? “Ça y est, les résultats sont tombés sur Facebook : je suis Boudin de Bronze. Perplexité. Après 2 ans à être élue Boudin d’Or, moi qui me croyais indéboulonnable,  j’avais tort. J’ai regardé qui a remporté le titre suprême. C’est une nouvelle, en seconde B ; je ne la connais pas. Elle s’appelle Astrid Blomvall. Elle a des cheveux blonds, beaucoup de boutons, elle louche tellement qu’une seule moitié de sa pupille gauche est visible, le reste se cache en permanence dans la paupière. On comprend tout à fait le choix du jury. Le Boudin d’Argent a été décerné à une petite de 5ème, Hakima Idriss. C’est vrai qu’elle est bien laide aussi, avec sa moustache noire et son triple menton ; on dirait un brochet.”

Le froid et la grisaille vous dépriment ? Lisez “Les petites reines” !!

Si je ne vous ai pas convaincu, je vous invite à aller voir sur le site de l’auteur, les nombreux prix qu’a eu ce roman ainsi que les critiques plus qu’élogieuses des blogs !

La louve

La LouveLa louve

Clémentine Beauvais & Antoine Déprez

Coll. Histoires comme ça

Ed. Alice Jeunesse (2014)

♥♥♥

Ce qui m’a attiré en premier, comme souvent avec les albums d’ailleurs, c’est l’illustration de couverture. Le joli visage rond et rose de cette petite fille sous sa peau de loup. Puis j’ai ouvert cet album et je me suis retrouvée face à un magnifique paysage enneigé avec, tout au fond, un petit village haut perché. J’étais attrapée !

Les personnages ont des têtes plutôt amusantes (et certains ont des nez parfois, que Cyrano ne renierait pas ! Même s’ils ne vont pas dans le même sens…). Le seul dessin que je n’ai pas trop aimé, c’est celui de la louve. Son museau est un peu étrange…

Quand à l’histoire, elle est plutôt triste au départ. Un père a attrapé un louveteau pour faire un manteau à sa fille. Mais la louve, qui est aussi la sorcière qui protège le village, jette un sort à la fille de l’homme et promet qu’elle mourra si les villageois ne lui rendent pas son fils, le louveteau.

Oui mais voilà. Le père a déjà tué le petit de la louve… Que faire ?

Un drôle de conte hivernal, plein de neige, de sorcellerie et d’amitié que j’ai beaucoup aimé !

Avec en prime de drôles d’expressions rigolotes : “un froid de loup“, “une maladie de sorcière“, j’adore ! Et il semblerait que je ne sois pas la seule, puisqu’il a déjà eu plusieurs prix : Cet album a gagné le Prix des P’tits Loups 2015 et le Prix Chapitre Nature 2015 et il a été nominé pour le Prix des Incorruptibles 2015-2016.

Le site de Clémentine Beauvais ici

Celui d’Antoine Déprez .

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