The Spring Livr@Book 2011, organisé par Tiboux j’en suis!
- Objectif :
- Budget :
The Spring Livr@Book 2011, organisé par Tiboux j’en suis!
Liyah a organisé le concours STAR… Stop Talking And Read, que j’ai suivi consciencieusement pendant mes deux semaines de vacances, un peu moins le reste du temps.
Le concours a pris fin dimanche à minuit, mais nous n’avions pas le droit de dévoiler notre nombre de pages lues avant l’annonce des résultats… J’ai donc attendu aujourd’hui pour faire mon bilan ! Presque que de la jeunesse, mais je ne compte pas les albums, BD et Manga lus pendant cette période (entre 30 et 40)
Twist de Delphine Bertholon 443 pages _ Delirium de Lauren Olivier 451 pages

Petit meurtre et menthe à l’eau de Cécile Charte 74 pages _ Danbe d’Aya Cissoko et Marie Desplechin 182 pages
Quand j’étais déesse d’Irène Cohen Janca (2fois même, car à l’oral pour mes élèves ^^ ) – 94 pages

Skeleton Creek de Patrick Carman 187 pages _ Brune et Jules de Nathalie Le Gendre 261 pages

Le mouton botté et le loup affamé de Maritgen Matter 60 pages _ Trois baisers de Maïté Bernard 258 pages


Prisonniers du chaos de Roland Godel 238 pages _ Le sang des Cordeliers d’Adeline Paulian Pavageau 194 pages


Ishango de Patrick Delperdange 275 pages _ L’apprentie de Merlin de Fabien Clavel 349 pages

La guerre des mondes n’aura pas lieu de Johan Heliot 321 pages _ Lettre d’une inconnue de Stephen Zweig 105 pages
Lili la bagarre de Rachel Corenblit 101 pages _ Crescendo de Becca Fitzpatrick 380 pages
Mademoiselle Scaramouche de Jean Michel Payet 381 pages _ Echec et But d’Axl Cendres 182 pages
Comment j’ai raté ma vie de super-héros de David Tavityan 219 pages
Bronze et Tournesol deWenxuan Cao 278 pages _ Mirage sur Port d’Amar de Marie Bertherat 270 pages
Fashion Victim d’Irène Cohen Janca – 152 pages / Fils de Zeppelin d’Irène Cohen Janca 187 pages
N’ayez pas peur, nous sommes là de Janine Boissard – 328 pages /Bleu cauchemar – les 237 premières pages
Bilan de la 4ème semaine : 1452 pages
Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien :L’auteur :
Mathias Lebœuf est docteur en philosophie et journaliste à La Revue.
Après avoir consacré sa thèse au rapport de la peinture et du langage, il décide de fonder une agence d’action culturelle, Valeur Agitée, qui s’attache à promouvoir la philosophie et surtout à la diffuser en dehors de l’Université auprès de non-spécialistes. Il intervient ainsi régulièrement en entreprises, anime plusieurs cafés philosophiques et enseigne dans le cadre de l’Université Permanente de la ville de Paris.
Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien est son premier ouvrage.
Mon avis :
De la philosophie amenée par des citations, je me suis dit que c’était tout à fait ce qu’il me fallait. Au final je ne suis pas déçue, mais la promenade n’a pas été aussi reposante que prévue. Pourquoi ? Parce que c’est de la philosophie en fait, tout simplement. Les citations sont vraiment un prétexte pour amener un philosophe. Ainsi “Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point” permet de parler de Blaise Pascal. C’est un de mes chapitres préférés d’ailleurs, car j’aime à la fois cette citation, et en bonne auvergnate ce philosophe, scientifique émérite. Surtout qu’il ne se considérait pas du tout comme un philosophe, ce qui rend ses travaux plus accessible. Cheminement, argumentation, source et réfutation, chaque chapitre nous apporte des informations sur un philosophie donc, mais en le mettant en relief avec les autres philosophes, les idées partagées ou non, le contexte aussi… Et puis la citation est interprétée… et ici c’est “une querelle métaphysique […] sur la “connaissance de Dieu”. Un deuxième chapitre lui est consacré, pour encore plus de plaisir :)
Les auteurs sont classés par ordre chronologique. C’est donc Héraclite, Socrate et Platon qui commencent, suivis par Aristote, Epicure [mauvais souvenirs de terminal…], puis des inconnus pour moi Epictète, Guillaume d’Ockham et More, mais des incontournables aussi comme Machiavel, Montaigne, Hobbes, Descartes, Pascal donc, puis Spinoza, Leibniz, Voltaire, Hume (je ne le connaissais pas non plus celui ci), Rousseau (je l’aime bien lui aussi), Kant, Hegel, Proudhon, Marx, Nietzsche, Freud aussi, et les presque contemporains Wittgenstein, Camus, Sartre et Deleuze.
Certains sont purs philosophie, d’autres beaucoup moins, mais l’ensemble est homogène et tout à fait accessible… Il faut quand même porter un intérêt à la philosophie ou avoir une grande curiosité car les informations sont condensées. Un livre qui part direct vers ma petite sœur, en espérant qu’elle en retira quelque chose pour ses concours !
Plus une petite vidéo Interview de l’auteur :
Danbe
Une petite fille immigrée grandie heureuse à Ménilmontant, frappée par une série de deuils familiaux, devient championne de boxe puis étudiante à Sciences Po : le parcours hors du commun d’Aya, raconté avec force et justesse par Marie Desplechin.
Danbé est le résultat d’une longue conversation entre Aya Cissoko et Marie Desplechin. Quand elles se sont rencontrées chez des amis communs, le projet d’écrire une « vie d’Aya » était déjà ancien ; Aya en avait posé les grandes lignes sur le papier. Il pouvait sembler curieux, voire prématuré, de se lancer dans un récit autobiographique, quand son auteur avait tout juste une petite trentaine d’années.
Mais son destin à la fois exemplaire et particulier justifiait la démarche. Fille de parents maliens venus d’un village pour s’installer à Paris, Aya connaît les conditions de vie difficiles d’une famille pauvre et déracinée.
Mon avis
Cette autobiographie est menée de mains de maître par Aya Cissoko et Marie Desplechin. J’avoue bien volontiers que c’est le nom de Marie Desplechin, auteur jeunesse que j’affectionne, qui m’a poussé vers ce livre. Je ne connaissais pas du tout Aya Cissoko… et tant mieux finalement, car j’ai pu découvrir son histoire petit à petit, au fil des lignes. Je suis entrée tout entière dans ce récit, j’ai eu peur, j’ai eu les larmes aux yeux, le sourire aux lèvres, envie de crier… mais surtout l’envie de tourner les pages, de continuer à découvrir ce destin si particulier, tellement plein de force et de dignité.
Un parcours exemplaire ? Pas vraiment en fait, et je ne le souhaite à personne, sauf que ce sont ces épreuves qui ont fait d’Aya Cissoko une femme aux talents multiples…
Dans ce livre nous découvrons la France, et Paris, sous les yeux d’une petite fille, puis d’une adolescente qui n’a pas choisi de vivre là où elle vit, mais qui s’y adapte. Alors non ce n’est pas un roman sur les “quartiers”, pas vraiment, mais ce qui y est évoqué est intéressant, car même dans les situations dramatiques, il y a des lueurs d’espoir. “L’avantage” d’une autobiographie contrairement à un roman, c’est qu’on ne peut rien épargner au personnage principal… Même si ce récit est celui d’une réussite, multiple d’ailleurs, ce n’est pas que cela, il y a aussi les trous noirs, les difficultés, la pauvreté, la mort… Le tout est superbement maitrisé, car on ne tombe jamais dans le pathos. Un témoignage admirable d’une jeune femme qui continue d’avancer, et de réussir!
Alors un grand bravo à Aya tout d’abord, pour cette force, cette leçon de vie, et ses réussites… et mes félicitations à Marie Desplechin aussi, qui a prêté sa plume et son talent à ce récit! Une autobiographie qui est à lire, à transmettre, et à faire lire, notamment aux adolescents, mais pas que!
Une rencontre a eu lieu à Paris, certains adolescents vont avoir la chance des les rencontrer (c’est ça aussi d’avoir 2 supers nanas comme profs :)
L’avis plus qu’enthousiaste de Stephie, qui a en plus assisté à la rencontre parisienne. Mais aussi les avis de Noukette, Constance93, et Chiffonnette !