Sam et le pouvoir des mots de Marjorie Danna et Nicolas Haverland

Un chouette ouvrage pour découvrir la communication non violente avec les enfants!

Album pour la jeunesse (développement personnel basé sur la communication non violente)

Sam et le pouvoir des mots.

Mieux communiquer en famille

et à l’école

avec la Communication Non Violente

de Marjorie Danna et Nicolas Haverland

Editions Pera, coll. Les aventures de Madame Com’ Com’,
janvier 2020, 74 pages -13,50 euros

Thèmes: Communication Non Violente, famille, école

 

Présentation de l’éditeur: « Ce matin, Sam se réveille, mais la journée commence mal. Comme souvent, il faut se dépêcher, recevoir des ordres, essayer de se faire comprendre des autres… Si seulement il existait un génie pour lui venir en aide… Ça, c’est une mission pour Madame Com’ Com’ »

 

Sam et le pouvoir des mots est parfaitement adapté à un jeune public. Grâce à un langage simple et imagé, Marjorie Danna démontre qu’il est possible de communiquer avec bienveillance dans n’importe quelle situation. Pour ce faire, elle utilise la méthode OSBD (comprenez Observation- Sentiment- Besoin- Demande) ainsi que la communication en “je”. Pour les personnes qui connaissent la méthode PPR (c’est-à-dire les Pratiques Préventives Restauratives), il s’agit du même procédé. La personne est invitée à s’exprimer en “je” et à extérioriser son ressenti face à la situation. L’auteure a eu l’idée très originale de représenter le négatif et le positif à l’aide de deux marionnettes. Ainsi le chacal Tukitu est la face sombre de notre raisonnement tandis que Gigi la girafe trouve toujours les bons mots.

Le héros de cette histoire, Sam, va être confronté à différentes difficultés de la vie quotidienne. Grâce à sa rencontre avec Madame Com’ Com’, il va découvrir qu’il n’y a rien de mieux pour se sentir bien que de s’exprimer à coeur ouvert.

Marjorie Danna entre parfois en interaction avec le lecteur par le biais de Madame Com’ Com’. Cette dernière lui demande par exemple de réfléchir par rapport à l’attitude de sam afin de trouver les bons mots pour mieux communiquer.

Quant aux illustrations de Nicolas Haverland, elles sont très dynamiques et les décors sont sobres.  Cela apporte du rythme à l’histoire, un peu comme dans une bande dessinée.

A la fin, le lecteur trouvera les annexes suivantes: Tukitu et Gigi, une liste des sentiments et des besoins, une fiche OSBD, une chanson OSBD et une bibliographie d’ouvrages de référence en Communication Non Violente.

 

En somme, Sam et le pouvoir des mots est un chouette album pour enseigner la Communication Non violente aux enfants. C’est un ouvrage ludique et accessible. A lire et à partager sans modération!

 

~Melissande~

 

+ Un extrait et d’autres surprises sur le site de l’éditeur

+ Un autre ouvrage de développement personnel pour les enfants, présenté par Hérisson: Panda family. Le livre des secrets de Laure Girardot, Fabrice Guieysse et Julie Olivier

 

*~*~*

Concours

 

A gagner : 1* Sam et le pouvoir des mots

Pour participer il vous suffit de répondre en commentaire à la question suivante :

1- quel livre des éditions Pera vous tente le plus !

 

+ Chances supplémentaires

* participer sur Instagram

* S’abonner à la newletter (voir colonne de droite)

* Relayer ce concours sur un réseau (donner le lien direct)

(un commentaire par chance supplémentaire pour la prise en compte, merci)

 

***

 

Concours ouvert jusqu’au 31.01.21 France M. Règlement

 

Retrouvez tous les concours du Calendrier de l’après ici et sur Instagram !

“La maison qui parcourait le monde” de Sophie Anderson

La maison qui parcourait le monde est un roman atypique magnifiquement illustré !

 

La maison qui parcourait le monde couverture

Roman fantastique pour la jeunesse dès 11 ans

La maison qui parcourait le monde

de Sophie Anderson

illustré par Elisa Paganelli

Editions L’école des loisirs, septembre 2020,
illustration de couverture de  Melissa Castrillon
collection Medium, 15,50 euros

***

Thèmes: initiation, épreuve, mort, deuil, amitié

***

 

Présentation de l’éditeur: “Tout ce que veut Marinka, 12 ans, c’est un ami. Un véritable ami. (…) Mais c’est difficile quand votre grand-mère est une Yaga, une gardienne qui guide les morts dans l’au-delà. C’est encore plus difficile quand vous vivez dans une maison qui parcourt le monde, vous emportant avec elle. (…) Alors, quand Marinka tombe sur l’occasion de se faire un véritable ami, elle n’hésite pas à enfreindre toutes les règles… (…)”

 

Tout d’abord, je tiens à m’attarder sur l’objet livre qui est magnifique! La couverture (réalisée par Melissa Castrillon) donne le ton: les illustrations d’Elisa Paganelli sont sobres et très poétiques. Cela se marie merveilleusement bien avec le côté mystérieux du récit. Dès le départ, j’ai été conquise!

L’histoire de La maison qui parcourait le monde sort vraiment de l’ordinaire. Je dois dire que je ne m’attendais pas du tout à ce type d’intrigue mais c’était une bonne surprise. Si le fantastique est bien présent, il permet surtout d’aborder de manière originale le chagrin causé par le deuil. Sophie Anderson exploite avec brio un panel d’émotions. Il s’en dégage d’ailleurs une question essentielle: comment vivre avec le sentiment de culpabilité qui survient après la perte d’un être cher?

Bien entendu, la mort n’est pas l’unique thème du roman. Mais la grand-mère de Marinka étant une célèbre Yaga, difficile d’ignorer les âmes défuntes attirées par les feux magiques de leur maison. Rassurez-vous, il n’y a rien de morbide. Au contraire, les morts se souviennent avec tendresse de leur vie passée. Mais je n’en dirai pas plus au risque de vous révéler des informations cruciales.

Marinka est bien trop jeune pour comprendre tous les enjeux qu’impliquent la fonction exercée par sa grand-mère. C’est pourquoi elle fera des erreurs et en paiera les conséquences. La maison qui parcourait le monde est un roman initiatique différent de ce que j’ai pu lire jusqu’à présent. Les personnages sont attachants, j’ai aimé découvrir la vie de cette petite fille dans une maison de Yaga. À un moment donné, l’histoire prend une tournure à laquelle on ne s’attend pas du tout et c’est très bien pensé de la part de l’auteure.

En somme, il s’agit d’un roman particulier, aux thématiques un peu tristes mais présentées de manière douce et poétique. De plus, l’auteure livre un message d’espoir à la fin du récit. Je vous invite à le découvrir.

 

~Melissande~

 

+Un roman ado abordant d’une autre manière le deuil, présenté par Hérisson: ‏Le soleil est pour toi de Jandy Nelson

+Un récit atypique, également présenté par Hérisson : Le bonheur de A à Z de Barry Jonsberg

Silver Batal et le dragon d’eau de K.D. Halbrook

La suite très réussie d’une saga fantasy pour la jeunesse

Silver Batal

Roman fantasy pour la jeunesse
dès 9 ans

Silver Batal 2

et la pierre de coeur

de K. D. Halbrook

Editions Lumen, juin 2020,

ill. d’Ilse Gort,

379 pages, 16 euros

Thèmes: amitié, dragons, danger, pierre, pouvoirs, glaciers

Présentation de l’éditeur: “Enfourchez votre dragon, et rendez-vous sur la ligne d’arrivée!

Après avoir échappé de peu aux griffes de la reine Imea, Silver Batal et son dragon d’eau sont forcés de fuir la cité royale de Calidia. Traqués par des mercenaires, les deux amis décident de quitter le désert et de trouver refuge au nord du continent. Or ces vastes étendues enneigées sont pleines de danger. (…)

Savant mélange de Dragons et des Royaumes de feu, Silver Batal et la Pierre de cœur est la suite d’une aventure épique entre déserts de glace et océans furieux, pleine de rebondissements. Plongez dans les mystères ancestraux d’un continent peuplé de dizaines de races de majestueux dragons!”

 

Avec Silver Batal et la pierre de coeur, nous retrouvons notre fougueuse héroïne dans une toute nouvelle aventure. Ce que j’ai le plus apprécié dans ce second volume, c’est la présence de beaucoup d’autres espèces de dragons. On en apprend également plus sur les origines des dragons d’eau. Notamment à propos des pouvoirs des pierres de cœur.

Le danger est toujours présent et l’auteur nous offre encore des courses-poursuites haletantes. Silver Batal et la pierre de coeur est donc un second tome très réussi. Il me semble même plus abouti que le premier Le caractère de chaque personnage est bien construit. On passe de bons moments aux côtés de Silver et de son équipe.

Autre point positif, les illustrations d’Ilse Gort sont toujours aussi belles! Chaque chapitre de “Silver Batal et la pierre de coeur” est illustré de croquis représentant différents dragons. C’est donc un bien bel objet que nous propose les éditions Lumen!

Une suite réussie donc et très plaisante. N’hésitez pas à enfourcher votre dragon…

 

~Melissande~

+ Ma présentation du premier tome “Silver Batal et le dragon d’eau” de K. D. Halbrook

L’école des dresseurs de dragons de Marc Cantin et Isabel (présenté par Nathalie)

20

C’est bien trop long à raconter d’Isabelle Damotte et Monica Barengo

c'est bien trop long à raconter

Couverture du livre C’est bien trop long à raconter

Album pour la jeunesse
dès 5 ans

C’est bien trop long à raconter

 d’Isabelle Damotte

et Monica Barengo

Editions Motus, août 2018, coll. Inclassables,
illustrations de Monica Barengo,
44 pages, 13 euros

Thèmes: rentrée, école, vie quotidienne

 

 

Présentation de l’éditeur: “À travers le regard attentif d’une enfant, chaque élève est évoqué. En quelques touches, on devine sa personnalité. Outre le thème auquel les jeunes lecteurs et leurs parents seront sensibles, le livre doit beaucoup à la grande qualité d’écriture de l’auteur et à la véritable beauté des images.”

 

“C’est bien trop long à raconter” est un très bel album pour aider les plus jeunes à affronter leurs peurs de la rentrée. La mise en page et les décors sont originaux. Comme expliqué dans le résumé apéritif, chaque enfant a sa personnalité et un objet précis le caractérise. L’aspect physique des personnages est également particulier. Aux yeux des petits écoliers, la maîtresse paraît immense et le tableau est très intimidant. Mais il y a aussi la récréation et ses jeux…

 

“C’est bien trop long à raconter” est un album sensible, presque nostalgique. Le titre prend tout son sens à la fin du récit, c’est vraiment bien trouvé. Les tons des illustrations apportent un petit côté suranné (d’où le sentiment de nostalgie que j’ai éprouvé). A la fin de l’album, la salle de classe et la cour de récréation semblent revivre grâce aux petits pieds qui les ont foulées. Cest poétique et touchant à la fois.

 

@éditions Motus

 

J’ai beaucoup aimé cet ouvrage tout en finesse; le moindre petit détail est soigné dans chaque illustration de Monica Barengo. C’est une belle découverte, comme tous les ouvrages édités chez Motus d’ailleurs! Je pense tout particulièrement au sublime Demain les rêves de Thierry Cazals et Daria Petrilli que je vous ai déjà présenté.

Si vous ne connaissez pas encore cette maison d’éditions, n’hésitez plus!

 

~Melissande~

 

+ Deux titres traitant de la rentrée scolaire présentés par Hérisson: A l’école!

+Un autre ouvrage sympa présenté par Hérisson: Rita et machin à l’école de JP Arrou-Vignod et Olivier Tallec