Passionnée de lecture depuis que je sais lire. J'ai rarement passé une journée sans lire au moins quelques lignes ! J'aime la littérature jeunesse, les bandes dessinées, les romans (y compris polars et SFFF), les docs...

Elvis – album grand format

elvis elvis

Taï-Marc Le Thanh & Rébecca Dautremer

Ed. Gautier Languereau (2008)

*  *  *

C’est l’histoire d’un petit garçon, Elvis, à qui son père offrit une guitare pour ses 10 ans. Elvis qui découvre vite le pouvoir de la musique : pouvoir de sécher les larmes, pouvoir de faire danser, d’hypnotiser…

Un pouvoir qui le conduira bien loin de chez lui.

* * *

Une histoire qui est aussi une réflexion sur la vie : on peut parfois “réussir” sans avoir trouvé ce que l’on cherchait au départ… Mais dans ce cas, est-ce vraiment une réussite ?

J’ai eu un gros coup de cœur pour les magnifiques illustrations de Rebecca Dautremer. Elvis est un album géant (37 cm de hauteur !) dans lequel on peut plonger ; ses illustrations aux couleurs chaudes sont très douces, les personnages ont parfois des traits un peu flous, comme rendus brumeux par la chaleur… Les paysages sont immenses et m’ont fait penser au film “Bagdad Café”. Une grande douceur se dégage des ces illustrations.

*  *  *

Elvis1

Une histoire qui emprunte certaines choses à la vie du chanteur Elvis Presley, mais pas vraiment un hommage si l’on en croit cette interview de l’auteur (3ème paragraphe).

Ci-dessous, vous allez pouvoir feuilleter ce très bel album : C’est beau, c’est doux, et puis c’est tout !

De Taï-Marc Le Thanh, je vous avais déjà présenté brièvement un album qui m’avait bien fait rire “A fond la caisse avec Steve McKouin” (4ème et dernier album de l’article)

De Rebecca Dautremer, nous vous avons déjà présenté : Le livre qui vole, Les Riches Heures de Jacominus Gainsborough et Swing Café

En faisant quelques recherches pour cet article, j’ai appris que Rebecca Dautremer travaillait essentiellement à la gouache et à grande échelle. De cette illustratrice, je croyais vous avoir présenté un petit album amusant (et avec un thème pas si courant, les poissons d’avril !) “Une lettre pour Lily la licorne“, mais je n’ai jamais retrouvé l’article ! Du coup, j’ai mis un lien vers Ricochet…

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Le bonheur prisonnier – Conte

bonheurLe Bonheur prisonnier

Un conte de Jean-François Chabas

illustré par David Sala

Casterman (2011)

♥ ♥ ♥ 

Liao est un petit garçon de 7 ans qui vit dans une maison avec ses parents, sa sœur, son arrière grand-mère et… un grillon !

Ce grillon, qui est enfermé dans une jolie petite cage en or est le grillon protecteur du foyer, il apporte le bonheur dans la maison. Mais une cage, fut-elle en or fin, reste une cage, et le grillon n’est pas très heureux, lui…

♥ ♥ ♥ 

Une très jolie histoire sous la forme d’un conte avec une phrase finale que je trouve magnifique “Quelle idée, de vouloir garder le bonheur prisonnier !

J’adore les illustrations, je les trouve splendides. Très colorées, pleines de fleurs, de décorations, de motifs… Les kimonos ainsi que le chat sont particulièrement beaux. Je ne sais pas quelle technique emploie David Sala, mais on dirait que la peinture est “laquée”…

Et en plus, cet album est très grand (32 cm). Un album aussi grand avec de si belles illustrations, j’adore !

Certaines de ces illustrations font penser à des tableaux de grands peintres, même si je ne saurais dire lesquels ! Si vous le savez, n’hésitez pas à venir me le dire.

N’hésitez pas à aller voir les autres illustrations sur le site de David Sala.

♥ ♥ ♥ 

En bref ?   Un album MA-GNI-FIQUE !!!

Que je vous recommande chaudement, bien évidemment !

Du même auteur : Les lionnes, Sortilège et Récits extraordinaires.

Le site de Jean-François Chabas

Sur le site de l’illustrateur David Sala vous pourrez voir d’autres illustrations de cet album splendide !Enregistrer

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La Vérité oui, mais sur quoi ?

VéritéLa Vérité sur l’Affaire Harry Quebert

Joël Dicker

Éditions De Fallois (2012)

2014 pour l’édition de poche : 855 pages (9,20 Euros)

* * * *

Prix Goncourt des Lycéens 2012 — Grand Prix du roman de l’Académie Française

* * * *

Marcus Goldman est écrivain. Dès son premier roman, il a connu un succès immédiat et fracassant. Après s’être laissé emporté par le tourbillon du succès et de la célébrité, il s’aperçoit qu’il est atteint du syndrome de la page blanche, la malédiction suprême pour un écrivain… Un an après la parution de son livre, il n’a toujours pas écrit une page. Son agent et sa maison d’édition commencent à perdre patience et Marcus ne sait plus quoi faire… Désespéré, il se tourne vers son ancien professeur d’université, Harry Quebert. Celui-ci l’invite à venir se mettre au vert chez lui pour écrire.

* * * *

La vérité, oui, mais laquelle ? Au départ, c’est l’histoire de Marcus Golman, un écrivain. Il nous raconte sa rencontre avec son professeur, Harry Quebert, lui-même écrivain et grâce à qui il va devenir écrivain. Mais très vite, Marcus va nous raconter l’histoire d’Harry et son amour pour Nola. Les histoires s’imbriquent les unes dans les autres, il y a tout un tas de fausses pistes (je me trouvais très maline d’avoir -du moins le pensais-je- compris une chose, pour m’apercevoir une centaine de pages plus loin, que je n’avais rien compris du tout !!!)

Bref, je me suis fait “balader” par l’auteur tout au long du bouquin, mais ce fut avec plaisir !

Ceci dit, si la construction du bouquin et les multiples rebondissements font qu’on ne s’ennuie pas et qu’on a envie d’aller toujours plus loin, il y a tout de même quelques longueurs, quelques répétitions et quelques trucs (dont je ne vais pas parler pour ne pas révéler l’histoire) pas franchement vraisemblables… A la fin, j’ai trouvé qu’il y avait une certaine “surenchère” dans les rebondissements. Je ne sais pas si je suis très explicite, mais ce que je me suis dit à la fin, c’est “trop, c’est trop” !

* * * *

Les chapitres sont “à l’envers”, on commence par le 31. Et chaque chapitre commence avec un conseil d’écriture de la part d’Harry pour Marcus. Voici le 1er conseil : “Le premier chapitre, Marcus, est essentiel. Si les lecteurs ne l’aiment pas, ils ne liront pas le reste de votre livre. Par quoi comptez-vous commencer le vôtre ?

– Je ne sais pas Harry. Vous pensez qu’un jour j’y arriverai ?

– A quoi ?

– A écrire un livre.

– J’en suis certain.”

* * * *

Un autre extrait : Je me branchai immédiatement sur une chaîne d’information. A l’écran, je découvris, stupéfait, des images de la maison de Goose Cove (La maison de Harry) et j’entendis le présentateur qui expliquait : C’est ici, dans sa maison d’Aurora, dans le New Hampshire, que l’écrivain Harry Quebert a été arrêté aujourd’hui après que la police a déterré des restes humains dans sa propriété. D’après les premiers éléments de l’enquête, il pourrait s’agir du corps de Nola Kellergan, une jeune fille de la région qui avait disparu de son domicile en août 1975 à l’âge de 15 ans, sans que l’on ait jamais su ce qu’il en était advenu…

Un livre que j’ai dévoré.

C’était ma première “LC“, ma première Lecture Commune et c’était avec Blandine, du blog “Vivrelivre“. Je vous invite à aller lire sa critique.

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Majipoor – Trilogie en bande dessinée

  Majipoor

Jouvray & Ratte

D’après l’œuvre de Robert Silverberg

* * * * *

Il s’agit de l’adaptation en bande dessinée des romans de Robert Silverberg “Le cycle de Majipoor”

T.1 : Le Château de Lord Valentin / T.2 : L’île du sommeil / T.3 : Le roi des rêves

Majipoor MajipoorT2 MajipoorT3

L’histoire : Quand Valentin se réveille ce jour-là, il ne se souvient plus de rien… Il sait juste qu’il s’appelle Valentin. Il rencontre Shanamir, un jeune gardien de troupeau qui se rend à la ville voisine, Pidruid, pour vendre ses bêtes à l’occasion du Festival. Arrivés à l’auberge, ils se retrouvent à la table d’une troupe de jongleurs.  Suite à des histoires de règlementation, Valentin et Shanamir vont se joindre à eux.

Il y a des tas de créatures bizarres sur cette planète : en plus des humains, il y a des Skandars, sorte de loups géants avec 4 “bras”, un Vroon (mélange étonnant de pieuvre avec un hibou), un Hjort (là, je ne sais même pas expliquer à quoi ça ressemble ^^) ou encore des changeformes (humanoïdes longiformes sans nez et sans oreilles qui peuvent changer de forme à volonté).

* * * * *

Ce que j’en pense : Heu… Pffoouuu… Ben, pas grand-chose en fait ! J’avais envie de découvrir le roman de Silverberg depuis longtemps (ça y est, il est dans ma pal, du moins le tome 1) et quand je suis tombée sur cette bd, je me suis dit que ça serait un bon moyen de voir si l’univers allait me plaire. L’univers, à première vue, va me plaire. La bd par contre… Je n’ai pas vraiment apprécié le dessin, les couleurs sont jolies mais les visages des personnages pas super expressifs…

Et le scénario ne rattrape rien, bien au contraire ! Vous allez me trouver méchante, mais franchement, je me suis un peu ennuyée. Valentin se révolte bien pendant quelques pages, mais il accepte finalement très vite sa situation. Les obstacles dressés sur sa route tombent les uns après les autres, avec, il faut bien le dire, une facilité déconcertante. Il n’y a pas de “fond” dans cette bd, on ne sait pas ce qu’est cette planète, on ne nous dit rien de ses habitants, de son passé, très peu de choses sur son régime politique…

Bref, tout est bien trop facile ! Mais peut-être que je me suis trompée et que c’est une bd destinée au jeune public ? Cela pourrait expliquer la “simplification” de l’histoire, mais n’excuserait pas, de toute façon, les visages plutôt figés d’un certain nombre de personnages…

Bref, j’ai été très déçue par cette bd, mais je vais quand même lire le roman de Silverberg !

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Après avoir écrit cet avis, je suis allée voir les avis sur bedetheque : Les lecteurs ne sont pas plus tendres que moi, bien au contraire !!

La bd de la semaineCette semaine, c’est chez Moka

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