L’étang des sirènes de Richard Petitsigne et Hendy Mary

Une petite aventure sympathique en compagnie d’une créature légendaire

Roman fantastique pour la jeunesse dès 9 ans

L’étang des sirènes

de Richard Petitsigne et Hendy Mary

Ed. Gulfstream, ill. d’Hendy Mary,

coll. Etincelles,  janvier 2023,

208 pages, 13 euros

Thèmes: amitié, sirène, environnement, humour

 

L’étang des sirènes est un petit roman sympathique facile à lire. Bien que je n’aie pas lu le premier tome de la série, j’ai tout de suite accroché! L’héroïne de L’étang des sirènes est vive et attachante et ses parents sont pour le moins originaux.

Avec son meilleur ami, elle se lance dans une nouvelle aventure rocambolesque afin de sauver une créature fabuleuse (je vous laisse deviner laquelle ;)) d’un promoteur sans scrupules. C’est frais, drôle et léger.

Le rythme est rapide mais malgré le fait que les événements s’enchainent, la fin reste cohérente.

Quant aux illustrations d’Hendy Mary, elles sont douces et très stylisées.

J’aime beaucoup. Et j’apprécie également les tons vifs de la couverture.

Je lirai les autres tomes avec grand plaisir!

 

Si vous cherchez une lecture légère et divertissante, n’hésitez plus, L’étang des sirènes est tout indiqué!

 

~Melissande~

 

+Un autre roman fantastique où il est question de sirènes ,que je vous ai présenté récemment: Là où règnent les baleines de Jolan C. Bertrand

+Un album réaliste tendre pour évoquer la différence, présenté par Nathalie: Julian est une sirène de Jessica Love

Papa-Longues-Jambes

papaRoman à partir de 9/10 ans

PAPA-LONGUES-JAMBES

Jean Webster

Folio Junior

Gallimard Jeunesse (1993 / vo 1912)

*****

Jerusha Abbot est une jeune orpheline. A 17 ans, elle n’a jamais connu autre chose que le foyer John Grier. Ainsi, en ce mercredi soir, quand elle voit les voitures quittant l’orphelinat, a-t-elle bien du mal à imaginer l’intérieur des maisons vers lesquelles elles se dirigent…

Mais ce soir là, après une dure journée de labeur, passée à s’occuper des plus petits, une surprise l’attend. Mrs Lippett, la directrice du Foyer, la fait venir dans son bureau et lui tient le discours suivant :

«Un bienfaiteur, qui désire rester anonyme, offre de t’envoyer à l’université. En échange, tu lui écriras chaque mois une lettre donnant des détails sur tes études et ta vie là-bas, une lettre comme tu en écrirais à tes parents, s’ils vivaient encore.»

Pour Judy c’est une chance inespérée de s’échapper du foyer ! Elle accepte les conditions de son mystérieux bienfaiteur auquel elle a donne le surnom de Papa-Longues-Jambes.

La première publication de ce roman date de 1912. Jean Webster était la nièce de Mark Twain.

*****

C’est une lecture que j’ai trouvé absolument délicieuse !

Je ne sais pas si les enfants d’aujourd’hui aiment toujours cette histoire au charme suranné, mais moi je me suis régalée ! La naïveté de cette jeune fille qui découvre le monde est charmante et elle a, de plus, beaucoup d’humour.

Même si vous n’avez plus 10 ans (surtout si vous n’avez plus 10 ans !!) plongez-vous dans ce roman charmant. Une bien jolie découverte (Merci Aude !)

Et en plus, si vous lisez ce roman, vous saurez pourquoi Judy appelle son bienfaiteur (qu’elle ne connaît pas) “Papa-Longues-Jambes”… Vous ne pensiez tout de même pas que j’allais vous le dire ??

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2023

Une lecture qui participe au Challenge 2023 sera classique (ici) et chez Blandine

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

La bibliothécaire – Gudule

bibliothécaire

Une balade dans un roman, ça vous tente ?
Roman à partir de 10 ans

La bibliothécaire

Gudule

Hachette livre (1995)

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En ce moment, Guillaume a une fâcheuse tendance à s’endormir en classe. Son professeur de français, qui le réveille, lui demande de raconter ses rêves. Et il précise que cela comptera pour son expression orale. Guillaume n’a pas le choix, alors il se lance : “Il est minuit, je n’ai pas sommeil. (…) Par la fenêtre de ma chambre, je regarde la rue. Il pleut. La lune est cachée par de gros nuages. Heureusement qu’il y a des réverbères, sinon ce serait l’obscurité totale. (…) Dans l’immeuble d’en face, une vieille dame écrit. Tous les soirs, tous les soirs sans exception, cette vieille dame écrit. Je la vois en ombre chinoise derrière ses rideaux. Une lampe rose est posée sur son bureau, et reste toujours allumée très tard. (…)

Mais ce que Guillaume attend, c’est que la vieille dame éteigne sa lampe. Car peu de temps après, une jeune fille se glisse dehors et se met à courir. Et Guillaume se dit qu’il lui faudra attendre le lendemain pour la revoir…

*****

Alors là, c’est vraiment très drôle… J’ai récupéré ce roman pour le donner à une copine qui ne le connaissait pas. Et en commençant à le lire, je me suis aperçue que je ne l’avais jamais lu !! Alors même que je l’ai eu dans au moins 3 éditions différentes, que je l’ai conseillé, offert… J’étais vraiment persuadée de l’avoir lu. C’est maintenant chose faite du coup !

Et, sans surprise, ça m’a beaucoup plu !

De l’aventure, du mystère, du fantastique, de l’humour et de l’amitié. Que demander de plus ?

Une lecture à conseiller à tous ceux qui aiment les bibliothèques, les livres ou tout simplement les belles histoires !!

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De Gudule, nous vous avons déjà présenté : “La vie à reculons” (2ème roman présenté), “T’es une sorcière Maman ?” et “La princesse au teint de lune

Son blog (toujours là même si elle est “partie” en 2015)

Sa bibliographie (sur Ricochet)

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Mimi l’inventrice – roman bilingue

MimiRoman bilingue anglais
Dès 10 ans

MIMI L’INVENTRICE

de Keren Eisenzweig

Illustré par Marine Cabidoche

Chattycat (2022)

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Éditeur : Mimi et son père, un inventeur français sans le sou, vivent dans un village aux États-Unis au tournant du siècle. Mimi rêve de devenir une grande inventrice, elle aussi, et en attendant, elle passe tout son temps à fabriquer toutes sortes de petits engins. Mais l’argent manque, même si Mimi, qui s’occupe de leur petit ménage, fait de son mieux pour cacher leurs difficultés à son père. Puis, un jour, leurs problèmes semblent résolus : le père de Mimi a inventé une machine tellement incroyable qu’une firme d’investisseurs a décidé de l’acheter. Mais tout à coup survient un drame : l’atelier de son père est incendié et l’invention… volée ! En enquêtant sur ce vol, Mimi découvre peu à peu les secrets que cache son village à l’air si paisible… Qui donc aurait pu voler l’invention de son père… et, surtout, pourquoi ?

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Une histoire agréable avec du suspense, et une héroïne féminine qui aimerait exercer un métier “d’homme” (pour cette époque !) J’aime beaucoup la couverture, qui donne bien l’ambiance du roman. Les illustrations contribueront d’ailleurs à la compréhension de certains passages, si le lexique n’a pas suffit.

Effectivement, contrairement au premier roman que je vous ai présenté des éditions Chattycat “Cat island, bienvenue sur l’île aux chats“, celui-ci possède plusieurs pages de lexique à la fin, et c’est bien pratique si vous n’avez pas de dictionnaire (ou internet) sous la main.

Comme je vous l’ai dit dans le billet sur “Cat island”,  j’ai déjà essayé de lire des romans bilingues. Comme je suis un peu flemmarde (et que lire la page en anglais après avoir lu celle en français me coupe dans ma lecture !) j’arrête vite de lire la partie en anglais pour lire uniquement le français… Ce qui, évidemment, n’aide pas à améliorer mon niveau d’anglais !!

Ici, pas moyen de “tricher” ! L’anglais et le français sont entremêlés. Mais du coup, je trouve ça plus agréable à lire. On finit par passer d’une langue à l’autre sans problème.

Ceci dit, il faut quand même avoir un petit niveau d’anglais (pas totalement débutant !) pour lire ce roman. Il y a des phrases entières, et même des chapitres entiers en anglais !

*****

Un petit extrait pour vous faire une idée ? C’est par ici !

Le catalogue de la maison d’édition Chattycat