Soul Breakers – Roman fantastique

Soul

Roman ado

Soul Breakers

Christophe Lambert

Bayard (2017)

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USA – 1936. Partis d’Oklahoma, Teddy, 15 ans, sa petite sœur Amy, 6 ans et leur père se dirigent vers la Californie dans l’espoir d’une vie meilleure. Ils étaient fermiers, mais avec la grande dépression, ils ont été expropriés de la terre où la mère des enfants reposait depuis 3 ans déjà.

Ils étaient en chemin depuis plus de deux semaines lorsqu’ils ont croisé la route d’un cirque un peu particulier. Suite au spectacle de marionnettes, Amy s’est retrouvé plongée dans une sorte de catatonie. Teddy, pressentant que le problème de sa sœur est lié à ce cirque et son spectacle de marionnettes, part dès le lendemain, seul, à leur recherche… Il va traverser le pays, rencontrer des tas de gens (beaucoup de personnages “secondaires” très sympathiques – ou pas !), vivre bien des aventures avant de pouvoir retrouver son père et, peut-être, sa sœur.

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La couverture, que je trouve très belle et très “parlante” (sud des états-unis, années 30, grande dépression) m’a tout de suite attirée. J’ai immédiatement pensé au superbe roman “les raisins de la colère” de Steinbeck, lu il y a très longtemps et que j’avais adoré. Il y a quelques points communs en fait, l’époque, les gens sur les routes à la recherche d’un travail, la misère, l’espoir d’un avenir meilleur en Californie.

Mais ici, contrairement au roman de Steinbeck, il n’est pas question d’une critique sociale, mais d’un roman fantastique qui nous livre sa version de la lutte du bien contre le mal.

Soul Breakers est tout à la fois un roman d’aventure, un roman fantastique, un roman historique, une quête initiatique…

Mais c’est surtout un roman que vous ne lâcherez plus une fois commencé !
Soul^ ^ ^ ^ ^

De cet auteur français très prolifique (il a déjà écrit plus de 60 romans, dont les séries Wakfu et Dofus), j’ai déjà lu et apprécié “le dos au mur” un roman très “visuel”, plutôt d’actualité et que je vous conseille vivement !!

2020. Afin de combattre l’immigration clandestine, un mur a été construit entre le Mexique et les États-Unis. Tous les mois, sous les caméras excitées du nouveau grand jeu télévisé “America’s most hunted”, le Mur laisse passer deux cents clandestins. Le dernier à être repris par les forces de l’ordre gagne cent mille dollars et le droit d’être naturalisé. Diego Ortega, 19 ans, est l’un des « deux cents ». Ce n’est pas l’american dream qui l’intéresse, mais l’argent, car son père s’est endetté auprès d’un dangereux mafieux local. Une seule solution pour le sauver : gagner. Mais une obscure machination politique se cache derrière ce sanglant show…

Interview réalisée aux Utopiales en 2008

1998 : Prix Ozone pour “la Nuit des mutants”, Hachette (1997) – Roman de SF pour la jeunesse

2009 : Prix Bob Morane pour “Le commando des immortels”, Fleuve Noir (2008)

2014 : Prix ActuSF de l’Uchronie catégorie Littérature pour “Aucun homme n’est une île”, J’ai lu (2014)

2015 : Grand Prix de l’imaginaire pour “Aucun homme n’est une île”, J’ai lu (2014) – Uchronie

La page consacrée à l’auteur sur le site nooSFere

Éditions Bayard

Sur le site des librairies Sorcières, vous pourrez feuilleter les premières pages

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Lecture commune avec Blandine

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Le vieux fou de dessin – Roman jeunesse

vieuxLe vieux fou de dessin

François Place

Gallimard Jeunesse (1997)

古い愚か者の描画

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 Edo (ancien nom de Tokyo) – 1830. Le vieux fou de dessin nous raconte l’histoire de Tojiro, un jeune garçon orphelin, obligé de vendre des gâteaux de riz toute la journée pour gagner sa vie. Ce n’est pas toujours un travail facile, surtout l’hiver, quand il pleut ou qu’il fait froid. Mais Tojiro est un garçon joyeux, fier d’habiter cette grande ville et de pouvoir vendre ses gâteaux à tous, qu’ils soient commerçants, belles dames d’une maison de thé ou encore samouraïs !

Parmi ses clients, il a un vieux bonhomme qui vit dans une boutique pleine de livres. Un homme visiblement pauvre, et qui pourtant reçoit très souvent la visite de gens de haute condition. Tojiro a appris que c’est un artiste, un dessinateur de talent. Un jour, le vieux monsieur propose à Tojiro de devenir son commis…

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vieux

Le vieux monsieur, cet artiste, c’est Hokusai, inventeur du manga et maître dans l’art de l’estampe. A ma connaissance,  son œuvre la plus connue est celle présenté ci-contre : La grande vague à Kanagawa (1831).

Pourtant, ce peintre qui vécu à Edo (Tokyo) de 1760 à 1849, aurait réalisé plus de 30 000 dessins !

Un roman qui nous apprend un tas de choses sur le Japon et la façon dont on y vivait à cette époque, sur l’art de l’estampe bien sûr, mais également sur les règles du combat des sumotori ou encore sur la nourriture par exemple.

C’est un roman très agréable à lire, dans lequel on apprend plein de choses, et avec des personnages intéressants et drôles !

*-*-**-*-*

La version que j’ai lu date de 1997, mais sur le site de François Place, j’ai vu que cette même histoire avait été rééditée en 2001 avec les dessins en couleurs et un plus grand format.

Ce roman peut être lu à partir de 9/10 ans.

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Sur le site de la Bnf un article sur Hokusai et sur l’estampe japonaise (avec deux liens qui en montrent plusieurs)

Un article qui présente le nouveau musée Hokusai à Tokyo en français (avec un lien vers le site du musée, en anglais)

Un bel album : Hokusai et le Fujisan

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Une lecture commune avec Blandine du site Vivrelivre dont vous retrouverez l’article ici.

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Challenge Mois du Japon organisé par Lou de My Lou Book et Hilde du Livroblog

Romans

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Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Phobie scolaire – Un roman jeunesse

PhobiePhobie

Fanny Vandermeersch

Coll. Rester Vivant

Édition Le Muscadier

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Sophia a toujours été une très bonne élève. Plutôt douée, du genre qui n’a pas spécialement besoin de bosser à la maison, elle écoute en cours et ça suffit pour qu’elle soit parmi les premiers de la classe. Elle est curieuse, aime apprendre, aime l’école et mémorise facilement les choses. Pourtant, à son arrivée au collège, tout change. Progressivement, les notes chutent. Sophia a du mal à se lever le matin. Il y a beaucoup plus de monde au collège, s’intégrer n’est pas facile, organiser son travail non plus. La fin de l’année scolaire est enfin là, Sophia respire mieux. Mais septembre arrive, c’est la rentrée en 5ème. Le stress, les malaises, le mal-être réapparaissent de plus belle…

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station

Voici encore un roman très intéressant de cette collection Rester Vivant. On commence à trouver pas mal de témoignages, d’actions, de conseils pour tout ce qui concerne le harcèlement en milieu scolaire. Mais la phobie scolaire n’est pas un thème que l’on trouve très souvent (pas à ma connaissance en tous cas ! D’ailleurs, si vous connaissez d’autres romans sur ce thème de la phobie scolaire, n’hésitez pas à mettre les titres en commentaires.)

Tout au long du roman, qui est en fait le journal intime de Sophia (les chapitres, du coup, sont très courts) on suit la progression de cette peur, cette angoisse même, qui monte au fil des jours, jusqu’au jour où Sophia se révèle incapable de passer le portail du collège…

La phobie scolaire, ce n’est pas l’envie d’être en vacances ou la flemme d’aller à l’école, on le comprend très bien en suivant le calvaire vécu par Sophia jour après jour.

Un roman qui a toute sa place dans les bibliothèques et les CDI

(c’est toujours rassurant de savoir mettre des mots sur ce qu’on ressent !)

En annexe, un petit texte signé Eudoxie Larose-Devarenne, Vice-Présidente de l’association Phobie scolaire (créée en 2015, c’est très récent !) nous explique ce qu’on entend par là et les symptômes qui sont engendrés par cette peur.

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Interview de l’auteure par Au féminin.com

Le blog de l’auteure, “les billets de Fanny

Éditions Le Muscadier

Feuilleter les premières pages

De cette maison d’édition, nous vous avons déjà présenté plusieurs titres : Bêtes de pensée et Badalona, Jours de neige (un recueil de nouvelles), 40 jours d’automne, Station sous-paradis, les mains dans la terre et Virée nomade.

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Une lecture commune avec Blandine du site Vivrelivre dont vous retrouverez l’article ici.

D’autres que nous ont apprécié : Noukette, Jérôme, Lirado ou encore Bricabook

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La Sirène : chants mortels et histoire d’amour

La Sirène, l’histoire d’amour contrariée d’une jeune fille à la voix mortelle. Comment chanter pour attirer à la mort des milliers de personnes, et en même temps tomber amoureuse ?

la sirèneRoman pour adolescents

La Sirène

de Kiera Cass

traduit par Madeleine Nasalik

Robert Laffont, 2016
Collection R, 360 pages
17,90€, disponible en numérique pdf epub

Comment chanter pour attirer à la mort des milliers de personnes, et en même temps tomber amoureuse ? Kahlen, sirène malgré elle, a bien du mal à supporter sa condition. Lors d’un naufrage, elle est en train de se noyer quand elle entend une voix. La Mer lui propose alors de la garder en vie, à condition qu’elle passe 100 ans à son service, en tant que Sirène. 100 ans où elle sera immortelle, suite à quoi elle pourra vivre une vie normale, sans se souvenir de rien. Alors que cela fait 80 ans que Kahlen se dévoue à la Mer, entre cauchemars et remords, elle rencontre Akinli. Un jeune homme différent. Il ne lui faut que quelques jours pour tomber amoureuse. Son secret ne lui permet pourtant pas.

Kiera Cass, auteur de la série à succès La Sélection, a d’abord écrit ce roman La Sirène. Auto-publié, les avis étaient assez partagés. Elle a depuis retravaillé ce texte, publié en France par la collection R. Un premier roman prometteur, un brin en dessous de la Sélection, à l’univers beaucoup plus construit.

Histoire d’amour contrariée, jeune femme rongée par les remords, fantastique… Des thèmes simples et habituels en littérature pour les adolescents, mais Kiera Cass nous entraîne encore dans une belle histoire, romantique à souhait. Comme dans La Sélection, son personnage principal, tourmenté, est très attachant. Les lecteurs adolescents s’identifient, cherchent eux-aussi le grand amour. D’autant plus que notre Sirène n’est pas seule, elle vit entourée de ses sœurs Sirène, dont on découvre aussi les histoires. Ces histoires secondaires permettent de donner du relief au récit. A travers les histoires des autres sirènes, on comprend mieux le lien qui les unit à la mer, et les contraintes qui vont avec. On passe un moment avec ces sirènes, même si l’ensemble manque un peu de profondeur. Les personnages secondaires ne sont pas très fouillés, leurs histoires semblent intéressantes mais on est relativement frustré de ne pas pouvoir les suivre plus longtemps. Un léger déséquilibre dans le récit entre découverte de l’univers et histoire d’amour fait penser que l’auteur aurait aimé proposer un récit plus complet.

Avec La Sirène, Kiera Cass réinvente le mythe des sirènes, et c’est véritablement une bonne idée. Loin de femmes à queue de poisson, l’auteur s’amuse à jouer sur les contes anciens. Seule la voix des sirènes est dangereuse, contraignant Kahlen et ses soeurs à communiquer en langue des signes en présence d’humains. Les liens avec l’océan sont forts, parfois trop pour nos héroïnes, mais offrent une belle poésie générale.

Les Roussalki de la mythologie slave sont les esprits des femmes noyées qui hantent rivières et cours d’eau. Les Ondines peuvent obtenir une âme en se liant à un mortel. Les Sirènes sont dotées de somptueuses chevelures et de longues queues, les Naïades ne vivent que dans l’eau douce et les Grecs vouaient à tout un aréopage de divinités aquatiques. 

La Sirène est un joli roman d’amour, un amour contrarié, poignant, haletant. J’ai passé un très bon moment en compagnie de Kahlen et de ses soeurs sirènes, même si j’aurais aimé voir certains aspects plus développer. Kiera Cass nous offre cette fois encore une romance, mais aussi un univers fantastique, un joli mélange, dans l’air du temps.

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+ Challenge YA#6
+ le site de l’auteur Kiera Cass
+ lire un extrait
+ Mon avis sur La Sélection
Un gros succès au CDI du collège, de même que La Sirène depuis que je l’ai mis en rayon en janvier !
L’effet couverture est important, de même que la reconnaissance de l’auteur suite à l’attrait pour La Sélection !

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