Si par hasard de Jean-Baptiste Destremau

Si par hasard 
 
 


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Auteur : Jean-Baptiste Destremau
Editeur
:
Max Milo

  Date : 18/03/2010 
Pages : 315 p.
Prix : 19,90 €
ISBN
   978-2-353-41081-1

 
 
Roman
– Littérature française 

 

 

Thèmes : Famille, Voyage initiatique, Mort, Etats Unis, Japon, Adolescence

 

 

 

 Présentation de l’éditeur :
“Si par hasard tout votre monde s’effondrait, partiriez-vous à l’aventure ? Claire a seize ans.

Elle est en vacances dans l’Ouest américain lorsque sa famille disparaît dans un accident – elle échappe au drame. En plein
désarroi, assommée par la culpabilité, elle décide que le hasard par lequel elle a survécu guidera désormais sa vie. De San Francisco à Tokyo, telle une âme en sursis, elle brûle les étapes de
la vie, pour le meilleur et pour le pire. Au fil d’aventures heureuses ou tragiques, elle réalise peu à peu qu’elle porte en elle la force de créer son destin.

Ce roman initiatique aux allures de road movie réussit le parfait équilibre entre une intrigue captivante et un
style fluide. La justesse des sentiments et l’intensité du récit ne laissent au lecteur aucun moment de répit. “

Avis :

Un roman iniatique, qui nous entraine à la suite de Claire dans le monde actuel, avec tout ce qu’il a de
merveilleux, mais aussi tous ses travers. Une histoire irréelle, à laquelle on peine à croire, mais qu’on prend pourtant beaucoup de plaisir à lire. Claire n’est qu’une adolescente classique
lorsque ses parents et son petit frère meurent au cours d’un séjour aux Etats Unis, par hasard. On comprend la fuite de Claire, et on suit avec inquiétude ses choix, qui ne tiennent qu’au
hasard. Alors qu’elle commence à s’intaller, qu’elle trouve de nouveaux des amis, et même l’amour, elle préfère fuire, encore. Vers d’autres horizons, d’autres aventures…

Une écriture qui permet de mettre en exergue les sentiments de Claire. Un roman qui coule, comme le temps qui
passe pour Claire, loin de la France.

J’ai beaucoup apprécié ce conte moderne, mais sans vraiment réussir à adhérer, l’histoire étant trop
extravagante surtout à la fin. Une belle histoire !

Merci à Ulike !

  L’avis de Clara !

 

Lundi découverte 9 – Chan-Ok –

Pour cette Neuvième des Lundi découverte, je souhaite vous faire découvrir Chan-Ok!


chanok 

 

Chan-Ok

 

 

 

Chan-Ok est une maison d’édition crée en 2006 par Hélène Charbonnier. Aujourd’hui Chan-Ok est un label de
Flammarion. La ligne directrice est simple : faire découvrir des oeuvres pour la jeunesse autour de la Corée du Sud.

 

“La volonté du label Chan-ok est d’amener la jeunesse à penser le monde, à découvrir de nouveaux univers et de nouvelles
références.
Pour cela, elle s’appuie sur leur insatiable curiosité à l’égard de toute forme de célébration de l’image et
du texte.

Véritable passeur de sens et d’imaginaire entre la création artistique sud-coréenne et la jeunesse francophone, le label
Chan-ok a pour vocation d’être acteur d’une société française multiculturelle, curieuse et déjà ouverte sur la Corée du Sud.”

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Le nom :

Chan-Ok signifie Perle du ciel, un magnifique nom donc pour une maison d’édition destinée à
la jeunesse, de 4 à 12 ans, mais que je trouve personnellement très bien aussi pour les adultes !

 

Les auteurs :

Les auteurs et illustrateurs sont tantôt coréens du sud, tantôt français, mais dans leur oeuvre on lit toujours leur amour pour
ce pays coupé en deux, pour ses traditions, tout en restant des plus contemporains dans leurs ouvrages.

 

Les collections :

Collection d’Ici et d’ailleurs
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des histoires qui mèlent des auteurs de cultures différentes  


Collection Perles du ciel

des contes traditionnels de Corée, comme le superbe Le tigre aux sourcils blancs de Lee Jin-suk et illustré par Baik
Dae-Seoung.

Un conte aux illustrations magnifiques, qui plonge au coeur d’un conte traditionnel.


Collection Longue vie

des histoires douces et intemporelles, comme

Le chant du ruisseau de Chae In-sun et
illustré par Kim Dong-seong.

Cet album est très mystérieux, après plusieurs lectures, nous n’avons pas réussi (au comité lecture) à être d’accord sur
l’histoire, entre rêve et réalité, entre aujourd’hui et hier… mais il ne laisse pas indifférent.

 

 

Collection Petits matins

des albums pour les plus petits, pour apprendre et découvrir le quotidien. Deux nouveaux titres viennent de paraître, les
aventures de Jinju, petite coréenne qui arrive tout juste en France. Des albums qui mettent en avant les différences entre France et Corée. Des illustrations et des thèmes très enfantins, pour
des albums inter-culturels.

Jinju ma nouvelle école et Jinju j’aime pas la cantine, de Lim Yeong-hee, illustrés par Amélie
Graux.


Collection Matins calmes 

Une nouvelle collection de roman pour les enfants et adolescents. Une autre façon de parler de la Corée du Sud, mais aussi de la
vie, tout simplement.

Je viens de lire

murmure-lune-L-1.jpegMurmure à la lune de Kim Hyang-yi

Présentation de l’éditeur :

Song-hwa est une petite fille solitaire de douze ans.  Elle n’a jamais connu ses parents et vit seule avec sa grand-mère
chamanesse dans un village au bord de la rivière Imjin, non loin de la frontière avec la Corée du Nord.  Dans l’innocence de son coeur, Song-hwa confie à la lune ses chagrins et ses espoirs
secrets.

Mon avis :

Au début du roman, j’aurais bien été incapable de situer à quelle époque se passe ce roman. Song-hwa est une petite fille qui
vit dans un village, avec sa grand-mère, une chamanesse. Je ne connais rien à l’histoire de la Corée et la vie de cette petite fille me semblait assez vieillotte… Pourtant c’est aujourd’hui que
cette histoire se passe.

Cette petite fille est très attachante, et c’est un véritable plaisir que de lire son quotidien, et de découvrir ainsi, entre
famille et amis, la vie, en Corée du Sud. Ce roman sans s’appesantir ou être difficile à lire, nous retrace les grandes lignes de l’histoire de la Corée, dans ce qu’elle a de plus humain, dans ce
qu’elle a aussi de plus terrible. Tant de familles déchirées.

Mais c’est aussi l’histoire de la vie, des déménagements, de la violence conjugale, des fuites, des réussites… Des histoires
d’amitié, fortes, des histoires de famille, tout aussi fortes. Une ode à la nature, à la lune, à laquelle se confie cette jeune fille triste, et souvent seule.


Une peinture sociale très poétique, dont j’ai réellement apprécié la lecture !

 

Ce roman a reçu le Prix littéraire Samseong ( 530 000 exemplaires vendus en Corée)

 

Deux autres titres viennent de paraitre dans cette collection Les lettres du secret de Bae Yoo-an et Rêves de
liberté
par Kim So-yeon.

 


 

“Lisez ! Lisez ! Car il n’y a pas de frontière dès lors qu’il s’agit de puiser dans l’essence d’un livre pour penser le
monde.”

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Les liens :

Le site

Téléchargez le catalogue Premier
semestre 2010

 


Les lundis découvertes, c’est aussi chez Delphine, Isleene… Toutes les infos ici!

Aujourd’hui Delphine nous fait découvrir les éditions Transboréal

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Petit Becs du Québec de Marie Rougemont

Petits becs du Québec

 


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Auteur : Marie Rougemont

Editeur : Les soleils
bleus

Date :  juin 2010
Pages : 106 p.
Prix : 15 €
ISBN
  978-2-918148-02-9
 

 


  Roman (adolescent dès 12 ans)

 

 

Thèmes : Adolescence, Famille, Musique, la Réunion, Québec

 

 

 

Présentation de l’éditeur :
“Juillet 2008, fin d’année scolaire pour Céline, 15 ans, qui mène une vie bourgeoise et très cadrée entre des parents affectueux
et unis, dans l’île de la Réunion.

L’arrivée de sa tante Caroline, figure pétillante du show-biz au Québec, va troubler ce quotidien tranquille et solitaire…
Pourquoi cette hostilité entre ses parents et cette tante d’Amérique un peu surprenante mais si attachante, si généreuse ?

Moments  merveilleux, tensions et conflits se succèdent sous la plume de Céline. De vieilles plaies sont mises à nu mais
ces épisodes douloureux vont faire évoluer les rapports dans la famille et dessiner pour Céline, les jours à venir sous d’autres couleurs.”

 

 

Avis :

Ce petit roman se lit très vite, et nous plonge dans une histoire qui sonne juste. Céline, adolescente, se
retrouve coincée entre des parents aimants mais très exclusif. Alors forcément quand sa tante délurée débarque, et l’entraine dans des endroits merveilleux, Céline apprend à vivre autant… et
découvre des secrets de famille !

Un roman qui se déroule sur l’île de la Réunion, et nous en apprend donc plus sur la vie là bas, et sur ses
expressions, mais avec une autre pointe d’exotisme, le Québec. C’est ce que j’ai beaucoup apprécié dans ce livre, la découverte de dizaine d’expressions québecoises, certaines déjà croisées grâce
à Abeille, GeishaNellie et Karine:) principalement. C’est un véritable dépaysement que ce roman, dont l’histoire plaira aux adolescents. Malheureusement le vocabulaire étant toujours traduit,
cela amène à de nombreuses notes de bas de page, qui ne m’ont pas génées, mais risque de perturber parfois dans la lecture les plus jeunes lecteurs.

L’ensemble du roman est convainquant, avec une histoire heureuse à tout les points de vue, et même une belle
histoire d’amour, sans tomber dans le roman trop “fleur bleue”.

Il faut aussi vous avouer que j’ai aimé un autre détail du livre, la relation de Céline avec la documentaliste de
son établissement… parce que j’ai aussi des élèves qui sont revenus les derniers jours, juste pour m’aider, alors que mes collègues jouaient tranquillement au foot ou à la pétanque… Alors à
eux – qui ne liront pas ce lignes – Merci ! Et merci bien sûr à Marie Rougemont, enseignante, de l’avoir écrit :)

 

Un roman agréable, dépaysant, qui laisse un petit goût de vacances, malgré l’été qui touche à sa
fin!

 

Merci à Philippe Lorenzo !

 

 

Le confident d’Hélène Grémillon

Le confident

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d’ Hélène Grémillon
Plon, 26/08/2010
301 p.
19 €
ISBN
978-2-259-21251-9
Roman – Littérature française /  Rentrée Littéraire

Thèmes : Famille, Secrets, Seconde guerre mondiale, Enfant

Présentation de l’éditeur :
“Paris, 1975.
Au milieu des mots de condoléances qu’elle reçoit après le décès de sa mère, Camille découvre une curieuse lettre envoyée par un expéditeur inconnu. Elle croit à une erreur, mais… Tous les mardis, une nouvelle lettre arrive, tissant le roman de deux amours impossibles, de quatre destins brisés, jusqu’au dénouement final qui va tout emporter sur son passage. Peu à peu, Camille agence les pièces du puzzle et comprend que cette histoire la concerne. Faisant alterner le récit de Camille et les lettres du mystérieux inconnu, qui nous transportent aux années 1939-1943, ce premier roman très original mêle avec brio roman historique et suspens psychologique, sous une plume littéraire et virtuose. “

Avis :

Tout commence par une lettre. Ou par un enfant. Et très vite on se laisse emporter dans l’histoire de Camille,
et dans celle, des années plutôt, de Annie. Des secrets de famille, des destins entrelacés, une histoire puissante qui résonne longtemps.

L’alternance dans le roman entre récit de Camille et celui d’Annie, puis celui de Madame M. donne une force
incroyable au roman. On découvre en même temps que Camille une histoire à laquelle on peine à croire. Une histoire qui nous livre à chaque fois des petits détails supplémentaires, qui nous aide à construire l’histoire, à re-construire l’histoire dans son ensemble. Une histoire qu’aucun des protagonistes n’a jamais connue dans son ensemble. Le tout est lié à l’histoire de France, à la seconde guerre mondiale, comme une trame de fond qu’on aperçoit de temps à autre.

Une écriture empreinte de tendresse, mais pas uniquement. Il y a dans les mots d’Hélène Grémillon une force qui
nous pousse à croire à cette histoire, à s’attacher à Annie, à Camille… Une écriture simple, mais qui coule agréablement et nous emporte dans l’histoire, pages après pages…

Une bonne découverte de cette rentrée littéraire, grâce à  une histoire prenante et touchante.

Extraits :

“La seule chose que j’avais envie de peindre, c’était mon coprs. Mais je savais que de voir des toiles de ma grossesse envahir ma chambre lui serait insupportable, alors j’en profitais quand elle n’était pas là. Et je me dépêchais, à peine mes esquisses finies, de les recouvrir par un aplat, par autre chose. Par un ciel bien souvent. Elle devait trouver que je peignais beaucoup de ciels. Mais comme c’était tout ce qui me parvenait de l’extérieur, par la fenêtre, ça ne devait pas non plus l’étonner plus que ça.

Cette sinistre comédie a duré cent soixante-quatorze jours. Cent soixante-quatorze jours de prison, moins seize jours.”

1pourcent

Challenge du 1% littéraire 2010

Billet 5/7

Merci à Hélène Grémillon et Jennyfer S.  !

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :