La pire mission de ma vie – Robin Benway

Roman d’espionnage pour adolescent(e)

La pire mission de ma vie

de Robin Benway

traduit par Anne Delcourt

Nathan, janvier 2014
409 pages
9782092548189, 15,90€

            Maggie est agent secret depuis toujours, comme ses parents. Elle a ouvert son premier coffre à trois ans. Elle n’est jamais allée à l’école avec d’autres enfants, elle apprend à la maison, au gré des missions et des pays de ses parents. Elle n’a aucune attache, son seul ami est un adulte, lui aussi agent secret. Aujourd’hui adolescente, elle a enfin une mission rien qu’à elle, mais quelle mission ! Elle doit intégrer un lycée huppé new-yorkais et se rapprocher d’un garçon de son âge afin de voler des renseignements à son père, journaliste.

            L’auteur part sur une base déjà vue, celle d’une société secrète d’agents secrets qui luttent contre le mal, des adolescents agents secrets… Pourtant très rapidement ici, c’est le côté adolescent et psychologique qui prend le dessus. On assiste à une romance adolescente qui garde tout de même sa fraîcheur grâce aux états d’âme de l’héroïne. Comment faire la part des choses entre mission et amitié, entre pression parentale et danger !

            Maggie est un personnage légèrement atypique, du moins dans ses relations aux autres et elle s’entoure de deux acolytes torturés et intéressants, bien que moins originaux : Roux, la belle et méchante, rejetée par tout le lycée et Jesse, tourmenté par sa vie de famille…

            Quelques répétitions, notamment sur les talents de notre héroïne pourraient cependant être évités, de même qu’une ou deux erreurs dans le déroulement de l’action (écriture ou traduction ?), je pense notamment à la fête de Jesse, fête d’Halloween, où notre héroïne va déguisée. A son arrivée elle se rend compte que personne n’est déguisé et pose donc sa veste. Pourtant quelques pages plus tard, elle se promène entre les Batman et autres supers héros quand la fête bat son plein… Des détails, mais qui coupe dans l’action.

Un roman frais et dynamique qui reste assez féminin malgré les scènes d’action.

petit++ du même auteur : Comment je suis devenue célèbre (malgré moi)
+ Challenge YA#3
+ Challenge Rentrée littéraire d’hiver de Valérie
+ Les avis de Tiboux et Mutinelle
+
 Challenge Thriller

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De l’amour dans les albums #1 [Tituce]

Je laisse aujourd’hui mon blog à Tituce, qui dans le cadre du challenge Je lis aussi des albums 2014 commence à prendre un peu d’avance sur le thème de février et vous offre ainsi pleins de belles idées pour préparer notre rendez-vous, qui je le rappelle sera le samedi 1er février ! 

 

Georges le dragon

de Geoffroy de Pennart 

L’École des Loisirs, 2011
Lutin poche € 5,60
Kaléidoscope € 13,20

Ahhhh l’amour, l’amitié … 2 notions si complexes et si proches!

Ce livre est bien écrit avec des illustrations comme j’aime, c’est-à-dire représentatives, mais avec un style et de jolis détails à chaque page. D’ailleurs la page interne est faite avec des esquisses au crayon, du personnage de Georges!
Le thème est très bien choisi pour attirer les enfants. Il mixte avec une princesse, un chevalier, un dragon.
J’ai d’ailleurs été attiré par cette histoire avec un titre de dragon, pour mon chevalier fan de dragon. Mais rien à voir avec des histoires de batailles ou de “testostérone”! Un simple récit, qui oscille entre cœur brisé, amour et amitié! Et dans lequel nous nous sommes laissés transporter.
Loulou s’est vite identifié. On a le cœur qui bat avec celui du dragon. On bombe le torse avec lui, On est triste avec lui. On espère avec lui … On a qu’une envie, c’est de tourner la page pour savoir ce qui va se passer.

Une partie de l’histoire me fait penser à Barbapapa qui cherche à trouver sa place dans ce monde. Tout comme Georges le Dragon, c’est un personnage hors-norme surtout par la taille. Pas d’inquiétude, ce n’est pas du Barbapapa!

Je reprocherais l’écriture qui est entre calligraphie et imprimerie et ne facilitera pas la lecture seul, par mon CP de loulou.
On peut retrouver Georges, dans un autre opus : “La princesse, le dragon et le chevalier intrépide”

Le grand amour de Bô l’ourson 

de Claire Clément
illustré par Éric Gasté 

Bayard, 2007
les belles histoires des touts petits

J’aime beaucoup la collection “les belles histoires des touts petits” de chez Bayard. Les histoires sont vraiment chouettes. Les livres sont une vraie transition entre le livre cartonné et le livre papier. En effet, les pages sont fines mais plastifiées, donc assez solides pour résister aux petites terreurs lorsque maman à le dos tourner. Le petit prix de cette collection est aussi un atout

Ici, on parle d’amour. De l’amour inconditionnel du petit ourson Bô pour sa maman.
Même quand maman veux que Bô coupe un peu le cordon, car il est grand maintenant. L’amour de l’ourson reste aussi grand.
Bô se trouve face à un obstacle insurmontable à ses yeux. La grande rivière qu’il doit traverser pour retrouver sa maman. Il est désespéré et très triste. Il ne s’en sent absolument pas capable. Mais un loup s’approche de sa maman de l’autre côté de la berge ! Sans s’en apercevoir Bô trouve du courage poussé par son amour filiale et traverse cette rivière. Quelle fierté! Le loup a fui la raclée de maman ours.
L’ourson s’est dépassé par amour et sa maman est si fière de son fils si courageux. Oui ça dégouline de sentiment, mais des sentiments à hauteur des touts petits et de nos cœurs qui dégoulinent d’amour pour nos enfants !

C’est un joli livre qui montre à l’enfant qu’on peut déplacer des montagnes, même lorsqu’on est découragé. On est capable de choses qu’on n’ose imaginer.

J’ai eu l’occasion de rencontrer Claire Clément et j’ai totalement adhéré à son discours : les enfants dans ce monde si difficile ont besoin de retrouver confiance en eux et de réaliser leur rêve. Elle s’efforce dans son écriture de revaloriser les valeurs telles que l’amour, le courage … Ses récits pour les touts petits sont simples afin que l’enfant s’identifie totalement au petit héros.

+ De la même auteure, pour les plus grands : Sami,Goliath  Oscar, Ousmane, et les autres

La cuillère amoureuse

de René Gouichoux
illustré par Catherine Proteaux-Zuber 

Bayard, 2009
les belles histoires des touts petits

J’aime toujours autant cette collection. Il faut dire que petite, j’étais abonnée aux Belles Histoires et que j’y retrouve tout ce que j’aimais enfant. Mon fils de bientôt 7 ans, commence ses premiers émois et il adore cette histoire.

En tant que maman, j’aime que ce soit une fille avec son papa, qui prennent le petit-déjeuner. J’adore les livres qui parlent des papas. La petite fille commence a raconter qu’elle a un amoureux à son papa. Mais celui-ci est dans son journal. Situation mille fois vécue par les enfants, lorsqu’ils parlent à leurs parents, qui ont toujours mille et une autres occupations. Du coup elle entend une petite voix et se retrouve face à la petite cuillère sur la table du petit-déjeuner.

La petite cuillère ne sait pas qui lui a offert une fleur et qui est son amoureux. Marine, la petite fille va l’aider à “enquêter”. Elles interrogent le bol, le sucre, le verre, sans succès. Mais l’amoureux se dévoile timidement. Et Marine retrouve son papa qui a fini le journal. Celui-ci la questionne sur ce prétendant. Car les parents, mine de rien, restent attentifs à leur enfant.
Dans ce livre, on parle d’amour, de timidité amoureuse et des parents occupés, qui savent écouter leur enfant.
On aime beaucoup les illustrations. Les deux “humains” sont des dessins très simples et les objets ressemblent à des photos, et sont donc très réalistes. On aime beaucoup ce contraste.

Un joli petit livre pour les jeunes amoureux. J’avoue, il nous permet d’aborder le sujet plus facilement.

Le Prince et la Charmante Sorcière

de Florence Vandermarlière
 illustré par Marion Piffaretti
 

Editions Lito, 2009

Un format un peu poche, couverture souple, avec un prix bien sympathique.

C’est une histoire de prince charmant atypique, fini les jolies princesses gnangnans ! Des illustrations assez simplistes ou le crayon agrémente une robe en papier journal, une colline en tissus écossais, une prairie en tapisserie à fleurs, un sapin en tweed… j’aime ce côté un peu kitsch !

Ce conte totalement moderne, casse tous les codes des contes classiques. C’est le prince Charmant qui est dans son château et s’ennuie ! C’est sa maman qui veut le marier. Mais aucune des princesses prétendantes n’est aussi bien que sa mère la reine. Il fuit alors en pleine nuit et rencontre “une véritable sorcière, pour la première fois de sa vie”. Une femme si différente de sa mère !
La sorcière s’exprime avec des mots qu’aiment les enfants : “sacrebleu de scrogneugneu” – “sacrebleu de yapalfeu” … La sorcière est finalement si originale et différente de la reine, que Charmant veut en faire sa femme.
Il l’impose, se marie, entouré de la cours, des fantômes et des squelettes et part vivre au fond de la forêt dans un manoir.

On aime la modernité de ce conte et de ses illustrations. On déplore juste la rapidité du coup de foudre et du mariage qui suit. On aurait aimé un peu plus de “débats” pour imposer son amour et son mariage.

Une très jolie découverte résolument moderne.

Un de mes superbes coup de coeur de la bibliothèque des loulous :

La boite au trèsor

de Michel Escoffier
 illustré par 
Éléonore Thuillier 

Éditions Kaleidoscope

Tout d’abord ce livre nous parle d’un trésor, mes garçons, petits pirates en herbe se laissent emporter par l’histoire.
Et l’histoire nous transporte, nous, dans la dure loi de notre monde d’adulte rempli d’égoïsme. En effet personne ne veut aider le pauvre petit Suricate à récupérer ce trésor. Mais heureusement celui est très malin et par des ruses très drôles réussit à convaincre les autres animaux. Et lorsqu’il arrive à récupérer le trésor, personne n’y trouve ce qu’il espérait. Ni le suricate, ni les animaux, ni mes loulous! Mais il découvre un trésor encore plus beau.

J’adore les valeurs de ce livre, hyper complet. On y retrouve de l’humour, des illustrations magnifiques (pleines de petits détails pour les plus grands aussi). On y traite de beaucoup de choses au niveau des enfants : l’entraide, l’égoïsme, l’amitié, et surtout même même s’ils n’ont pas ce qu’ils espéraient, on peut découvrir de très belles choses ! Dans notre société consommatrice, je trouve ce sujet très intéressant. Bref, un livre qui amène à de nombreuses discussions.

Un petit bijou.

Ce que j’ai oublié de te dire – Joyce Carol Oates

Roman pour grands adolescents

Ce que j’ai oublié de te dire

Joyce Carol Oates

Albin Michel, 2014
Wiz, 341 pages
9782226252586, 15€

Joyce Carol Oates est une auteur que je ne suis qu’en littérature jeunesse, et chaque fois je me demande si le fait que les personnages soient des adolescents en fait vraiment un roman jeunesse. Ce que j’ai oublié de te dire ne fait pas exception.

Merissa, Nadia, Tink, trois jeunes filles qui rythment ce roman. Merissa et Nadia racontent, chacune leur tour, le lycée, la vie, mais surtout la mort. Celle de Tink, celle qui les comprenait si bien et qui s’est suicidée six mois plus tôt. Tink était une fille étrange qui a changé leur vie. Mais sans elle Merissa ne sait plus vraiment qui elle est, ni si ce qu’elle a toujours voulu l’intéresse toujours. Elle veut exister et la seule solution qu’elle trouve est dans la douleur. Nadia, quant à elle se sent seule et rejetée et c’est dans l’amour pour un de ses professeurs qu’elle se sent vivante.

Dans ce roman à la première personne, avec trois parties et trois narrateurs, la vie est la quête essentielle. Vivre, savoir vivre, réussir à vivre encore, se sentir vivante… Nos personnages ne sont pas des écorchées vives, pas vraiment. Si la vie ne leur fait pas que des cadeaux, sans le suicide de Tink elles auraient continué leur vie sans grand remous.

Tink, personnage central de ce roman, elle et ses secrets, ses non-dits. Elle, fantômatique pour répondre aux interrogations de ses amies encore vivante, souvenir tenace. Elle, qui a su les changer, leur faire voir la vie autrement, pour repartir presque aussi vite. Un personnage que l’on a du mal à saisir pendant tout le roman.

Merissa et Nadia sont deux jeunes filles détestables et attachantes. Ces jeunes filles à qui tout réussi mais qui recherche à exister sont extrêmement fragile, même si leur entourage ne le remarque pas. C’est en nous immissant dans leur pensées les plus intimes que l’on comprend et partage leur douleur.

Ce roman aborde des thèmes variés mais difficiles. Le divorce, l’indifférence parentale, la solitude, l’amour d’un professeur, la maladie, mais encore anorexie, scarification, suicide. Rien n’est épargné à nos adolescentes et pourtant, malheureusement, tout semble si vrai. L’écriture de Joyce Carol Oates nous mène dans ces tréfonds de l’être humain avec brio, toujours à la première personne et sans jamais porter de jugement. Pas vraiment de solution non plus.

Si ce roman est absolument superbe il n’en demeure pas moins un récit extrêmement difficile. S’il peut être salvateur pour certains adolescents en péril, il pourrait aussi en faire couler d’autres tant les personnages semblent plus heureux dans la solution qu’ils trouvent à leur malheur.

Enfin un détail m’a légèrement dérangé, celui du poids des adolescentes en question. Pour une taille d’1m65, un poids de 45 kg semble normal, un poids de 55 kg vraiment énorme. On voit même son ventre ! Bien sûr cela permet de mieux visualiser les difficultés de représentation d’elles-même et des autres qu’ont ces jeunes filles, pour un regard adulte, mais je pense qu’il faut être très prudent avec ce genre de sujet sur nos adolescentes… Un roman à conseiller aux plus grands adolescents, et surtout pas comme “livre médicament”.

+ Challenge YA#3

+ + Challenge Rentrée littéraire d’hiver de Valérie

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RDL ~ BD 2013

Comme pour les romans et albums, voici un article pour rattraper un peu mon retard de chroniques de bandes dessinées et mangas.

La Quête d’Ewilan

1 d’un monde à l’autre

de Lylian et Laurence Baldetti
d’après l’histoire de Pierre Bottero

Je ne suis généralement pas fan des adaptations en bande dessinée, souvent très loin de mon imaginaire. Et puis dans le roman La Quête d’Ewilan les quelques illustrations de Thouard avaient déjà donné le ton. Pourtant j’aime tellement ce roman que je n’ai pas pu m’empêcher de dévorer cette bande dessinée. Et j’ai finalement bien fait car l’ensemble est à la fois fidèle et agréable!

On suit de façon très littérale le premier tome de la Quête d’Ewilan, et tous les événements et personnages importants sont là, sous nos yeux. Les auteurs ont réussi de la pari de s’approprier cet imaginaire tout en restant totalement dans l’esprit du roman. Bien sûr les descriptions de Bottero manquent un peu, bien sûr la poésie est moins présente, mais ce premier tome est une réussite qui permet de replonger dans l’univers d’Ewilan!

Glénat, 2013

Fanfulla 

de Mino Milani

et Hugo Pratt

Fanfulla da Lodi est un personnage qui prend place en 1527, pendant la 7ème guerre d’Italie. Il s’engage ensuite dans les ordres, avant de reprendre de nouveau les armes. Une histoire qui prend place dans l’histoire italienne, en suivant sont cours.

Hugo Pratt et Mino Milani colaborent pour raconter cette histoire dans une publication par épisode, dans un journal italien. Cette nouvelle édition de Rue de Sèvres, avec une mise en couleur, permet de mieux appréhender cette histoire.

Si le personnage de Fanfulla est plutôt attachant, j’ai toujours beaucoup de mal avec les albums d’Hugo Pratt et celui ci n’a pas fait exception. Si l’ensemble est très rythmé, avec de l’action et une réflexion sur la société les illustrations sont souvent brouillons, les personnages difficiles à reconnaitre. Voilà qui ne correspond pas du tout à mon peu de mémoire visuelle.

Un album intéressant mais qui n’a pas su m’enchanter.

Rue de Sèvres, 2013

+ L’avis de Mo 

 

Pietrolino : l’intégrale

de Jodorowsky

et Boiscommun

Pietrolino, mime, lutte silencieusement contre l’occupation de la France. Cet album hommage de Jodorowsky au mime Marceau est touchant. Les illustrations subliment cette histoire qui nous fait découvrir l’histoire d’un homme ravagé, un homme amoureux. Il est très difficile d’en parler tant cet album double regorge de petites merveilles d’illustrations qu’il faut voir. Les visages des personnages notamment rendent parfaitement les expressions.

Un hommage magnifique, touchant et en même temps la découverte d’un homme et d’une époque. A découvrir!

Les Humanoïdes Associés, 2007
2011 pour l’intégrale

Rouge Tagada

de Charlotte Bousquet

et Stéphanie Rubini

Une jolie couverture rouge, une tranche rouge, des pages roses entre les chapitres, le ton est donné, celui de l’amour. L’intrigue se place dans une classe de 4ème. Notre narratrice nous raconte sa vie quotidienne, sa vie d’élève mais surtout son amitié avec Layla et leur passion pour le théâtre.

Layla et moi on était différentes […] ça se voyait sur notre visage qu’on était dans une bulle, une bulle qui sentait  le caramel et le pain d’épice, les fous rires et les déguisements, les rêves éveillés, les histoires de princesses et d’exploratrices, de grande photographe et de comédienne la plus célèbre du monde.

Alex et Layla. Layla et Alex. Deux inséparables mais pourtant avec l’adolescence l’amour pointe son nez, sous la forme d’un garçon au nom de caleçon. Le petit ami de Layla, le cauchemar d’Alex. Un garçon qui les sépare, pourtant les sentiments restent intacts.

Un magnifique album tant pour ses illustrations très expressives que pour son histoire, touchante et qui permet d’aborder, délicatement, l’homosexualité. A découvrir et faire découvrir!

Gulf Stream éditeur, 2013

Ils en ont parlé aussi  #LetterBee #Liyah #jerome #Thalie #Mlle Mathilde

 

 Bonne résolution 2014 !

Pour éviter que cela ne se reproduise en 2014, je vais essayer de me motiver à faire chaque dernier jour du mois une ronde des livres avec les livres dont je n’aurais pas eu le temps de vous parler et qui risque de passer à la trappe sans cela. Joignez-vous à moi, il est bien connu que les bonnes résolutions ne peuvent se tenir qu’à plusieurs ;)