Le secret de la citrouille – Album

secretConte Chinois
A partir de 5 ans

Le secret de la citrouille

Adapté par Brigitte Heller-Arfouillère

Illustré par Gilles Weissmann

Milan Jeunesse (2005)

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Il y a bien longtemps, dans un petit village de Chine, deux petites filles étaient inséparables. Tous les jours, elles allaient ensemble à l’école, jouaient ensemble et n’avaient pas de secret l’une pour l’autre. Elles étaient très liées et toujours tristes de se séparer. Du coup, elles décidèrent qu’une fois adulte, elles ne se quitteraient plus. Et en effet, en grandissant, comme elles étaient toujours les meilleures amies du monde, elles restèrent ensemble. Elles se marièrent, mais elles étaient voisines et seul un petit muret séparait leurs deux jardins. Ainsi, elles se voyaient tous les jours et cela les remplissaient de joie. Leur unique source de tristesse venait du fait que ni l’une ni l’autre n’arrivait à avoir un enfant…

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C’est un très joli conte sur l’amitié ! Et je suis vraiment en admiration devant les magnifiques illustrations. C’est bien simple, on dirait des tableaux (en fait l’illustrateur est peintre, n’hésitez pas à aller voir son site plus bas, il y a beaucoup de lumière dans ses tableaux, c’est très beau !).

Un coup de pour ce très bel album,

tant pour l’histoire, douce et sereine que pour les peintures aux couleurs éclatantes.

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Plus d’illustrations sur le site de l’illustrateur

Si vous cherchez des livres pour enfants qui parlent de l’Asie ou s’y passent : Un site avec beaucoup de propositions  chine-des-enfants

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Un conte qui participe au #ChallengeHalloween2021

chez Lou et Hilde

https://lelivroblog.files.wordpress.com/2021/09/img-20210801-wa0000-01.jpg?w=378&h=377

Ainsi qu’au Challenge Contes et Légendes chez Bidib

Pour le thème de Septembre “Contes et Légendes de Chine

(oui, un peu en retard !!)

http://mapetitemediatheque.fr/wp-content/uploads/2018/11/challenge-contes-et-l%C3%A9gendes-239x300.jpg

La passe dangereuse – Somerset Maugham

passeLa passe dangereuse
Somerset Maugham

éd. 10/18 (2008)

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Édition originale 1925
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Kitty Garstin, 25 ans, ne s’est mariée avec Walter Lane que pour une seule raison : sa sœur Doris, de 7 ans sa cadette, risque d’être mariée avant elle ! Et aussi parce que sa mère la presse de quitter le nid familial…

Elle a donc épousé Walter et l’a suivi à Hong-Kong. C’est un médecin bactériologiste terne et timide. Très amoureux de sa femme, il est émotif et attentionné. Mais elle n’est pas amoureuse de lui et s’ennuie vite en sa compagnie. Lors d’une soirée, elle rencontre Charlie Townsend, dont elle va tomber follement amoureuse.

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Le roman s’ouvre sur les deux amants, Kitty et Charlie.

Ils viennent d’avoir une grosse frayeur, quelqu’un vient d’essayer de rentrer dans la chambre de Kitty, alors que personne n’est censée la déranger à cette heure-ci. Si au départ, tout tourne autour des affres de la passion vécue par Kitty, l’histoire se transforme habilement en autre chose au fur et à mesure du récit.

Somerset Maugham a une façon de raconter qui m’a beaucoup plu. Son héroïne, plus qu’agaçante au début, se transforme tout au long du roman au fil des coups que la vie lui assène. Elle finira par trouver ce qui est le plus important pour elle.

Une très belle histoire que j’ai lu d’une traite !

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Ce roman a été adapté plusieurs fois en film (merci Wikipédia)

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Il participe à 3 challenges : au Mois Anglais, chez Lou et Titine.

https://thecanniballecteur.files.wordpress.com/2019/05/union_jack-9.jpg?w=584&h=365  à l’objectif PAL d’Antigone :

et Classique au challenge Je (re)lis des classiques !

Et pour le plaisir…

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Maîtres et esclaves – Prix des Lectrices ELLE (24)

Maîtres

MAÎTRES ET ESCLAVES

Paul Greveillac

Coll. Blanche
Gallimard (2018)

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Présentation de l’éditeur : Kewei naît en 1950 dans une famille de paysans chinois, au pied de l’Himalaya. Au marché de Ya’an, sur les sentes ombragées du Sichuan, aux champs et même à l’école, Kewei, en dépit des suppliques de sa mère, dessine du matin au soir. La collectivisation des terres bat son plein et la famine décime bientôt le village.
Repéré par un garde rouge, Kewei échappe au travail agricole et à la rééducation permanente. Sa vie bascule. Il part étudier aux Beaux-Arts de Pékin, laissant derrière lui sa mère, sa toute jeune épouse, leur fils et un village dont les traditions ancestrales sont en train de disparaître sous les coups de boutoir de la Révolution.
Dans la grande ville, Kewei côtoie les maîtres de la nouvelle Chine. Il obtient la carte du Parti. Devenu peintre du régime, il connaît une ascension sans limite. Mais l’Histoire va bientôt le rattraper.

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N’ayant pas vraiment l’habitude de lire de la littérature chinoise ou qui se passe en Chine, les noms chinois m’ont un peu gênés au départ… C’est bête, mais je perdais le fil et devait revenir en arrière dans l’histoire pour m’y retrouver.

Au final

Un roman que j’ai trouvé intéressant, mais un peu touffu, un peu trop lourd par moments et que j’aurai sans doute mieux apprécié si j’avais eu plus de connaissances sur la Chine de cette époque là, sur laquelle, je l’avoue, je ne connais pas grand-chose…

La première partie, qui raconte l’enfance de Kewei, est celle qui m’a le plus plu (soit les 150 premières pages). Ensuite j’avoue mettre un peu ennuyée au milieu des intrigues du parti, des histoires politiques… L’auteur saute parfois du coq à l’âne et j’ai vraiment eu du mal à lire ce roman jusqu’au bout !

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Extrait (p. 25) : La jeune femme sourit. Embarrassée par l’enfant à son sein, elle tourna brièvement le dos au chef du Parti. De ses baguettes, elle fouilla la carcasse de la carpe. Puis, triomphante, tenant entre ses doigts une arête énorme, elle fit face à  Jiang Jinsheng tout sourire.

-Ah ah ! Bravo ! Ce petit Kewei vous apportera décidément beaucoup de bonheur !

C’était, selon une vieille légende, l’épée que la déesse Nuwa avait fait tomber dans le fleuve Qingyi alors qu’elle étayait le ciel effondré. Signe distinctif, elle permettait d’assurer que la carpe était bien d’ici.”

Une interview de l’auteur, qui parle beaucoup plus simplement qu’il n’écrit !

ELLE

24ème lecture / 28

La lanterne de tonton – Album

lanterne

Une bien jolie tradition pour le nouvel an !

La lanterne de tonton ♥

Wang Yage – Zhu Chenliang

Éditions HongFei (2019)

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Nouvel an – Chine – Lanternes – Jeux d’enfants – Neige

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C’est le nouvel an ! Ce matin, quand la petite Zaodi s’est réveillée, un beau manteau de neige recouvrait tout. Aujourd’hui, l’oncle de Zaodi est venu lui offrir une lanterne, comme le veut la tradition. Zaodi est ravie ! A la tombée de la nuit, la maman de Zaodi allume la lanterne afin que la petite fille aille jouer dehors avec ses amies. Chacune admire la lanterne des autres. Certaines ressemblent à des fleurs de lotus, d’autres à de grosses pastèques…

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La lanterne de tonton raconte une histoire toute simple mais qui m’a permis d’apprendre quelque chose. En effet, j’ignorais de quelle façon les chinois fêtaient le nouvel an ! Une belle histoire qui m’a bien plu.

Et j’ai adoré les illustrations. Très gaies, très colorées, elles sont “vivantes” et joyeuses ! On sent bien tout le plaisir de ces enfants qui courent dans la neige et s’amusent…

A la fin de l’album, une partie “documentaire” nous explique d’où vient cette tradition et nous présente les deux auteurs et la maison d’édition.

Coup de cœur pour ce bel album à l’ambiance à la fois hivernale et festive !

 

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WANG Yage (mini biographie sur le site de l’éditeur)

ZHU Chengliang (mini bio et biblio sur le site de Ricochet)

D’autres albums sur le thème de la Chine : Toile de dragonLa petite souris et l’empereur de ChineUne journée à Pékin (3ème alb.)

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Un album qui participe au Challenge Album

challenge albums 2018

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et au Challenge Petit Bac chez Enna – Catégorie objet