Lundi découverte 15 : Keesog

 

 

L’histoire :

Keesog est une maison d’édition jeunesse, mais aussi vidéo (spécialisée dans le cinéma d’animation). Née en 2006, elle est
dirigée par Cédric Rouzé.

Indépendante, elle est diffusée par Arcadès Diffusion.

 

Les livres :

Le site internet n’étant pas mis à jour depuis 2007, il est possible qu’il existe d’autres livres que ceux dont je vais vous
parler… L’éditeur est invité à m’en donner les titres pour que je mette l’article à jour ! Edit : Le site est en cours de raffraichissement, il sera donc bientôt à jour ! http://keesog.fr

 

Mon avis sur :

nonolespiegle.jpgNono l’espiègle tome 1 : l’incontrôlable chipie de Nunzia Privitera

Ce roman sorti en 2007 a une couverture colorée, assez enfantine, qui correspond plutôt bien au livre. C’est avant tout l’humour
qui prime dans ce petit roman d’une centaine de page, qui nous fait découvrir la vie de Nono, une petite fille particulièrement espiègle. Afin que son père ne perde pas son travail (alors que
l’entreprise est rachetée par des japonais) Nono va tout mettre en oeuvre pour changer les choses. Elle décide alors d’apprendre à parler japonais, mais aussi de s’essayer à l’hypnose. Le roman
passe de situation drôle à situation drôle, ce qui en fait un roman complètement tiré par les cheveux mais agréable à lire. J’ai aimé suivre Nono, notamment le passage où elle va hypnotiser une
de ses professeurs. Un ensemble sympathique, mais qui, quelques jours après la lecture, ne m’a pas laissé énormément de souvenirs… C’est dommage j’ai pourtant passé un bon moment pendant ma
lecture. A conseiller dès 8 ou 9 ans, malgré l’indication dès 10 ans, car il est vraiment très accessible, et les 100 pages passent d’autant plus vite qu’il est écrit très gros.

Des fiches pédagogiques, dans le livre et sur le site internet, accompagne ce roman, pour une utilisation possible en classe
(CM2 c’est pas mal, cela permet aussi une découverte du collège!). Le tome 2 est sorti en 2009.

Tome 1 6€ ISBN 2952958602

Tome 2 8€ ISBN 2952958610

 


lalunequiboudaitkeesog.jpg
La lune qui boudait de Cédric Rouzé et Sophie Leta

Un album pour les petits très sympathique ! Tout se passe dans le ciel, alors que la lune et son amie l’étoile se font la
tête… C’est un album sur le ciel nocturne, mais aussi sur l’amitié, les disputes, les réconciliations… L’histoire est simple, elle fait souvent sourire, car plusieurs raisons de dispute sont
évoquées (et voler la dent de lait à une étoile, euh, vous imaginez!). L’histoire en elle même me plait, mais sans plus… Sauf que le petit plus qui fait que cet album est superbe existe, et
c’est l’illustration! Une deuxième histoire  prend
presque forme dans les illustrations, et permet, à de nombreuses pages, de suivre aussi ce qui se passe sur terre pendant ce temps… Des enfants
qui rêvent aux chats qui se font la cour (une rose entre les dents…) en passant surtout par une famille de hérissons trop mignonne :) Les illustrations permettent de découvrir toute la portée
de l’histoire, de jouer avec les petits sur l’illustration, et ça j’adore!

La lune qui boudait – 13€ – ISBN 2952958629

 

Merci à M. Rouzé !

 

Le site de l’illustratrice, avec une photo des hérissons, dans le livre :

http://img842.imageshack.us/img842/5640/img2044z.jpgTous droits réservés Keesog / Sophie
Leta


Rose de Colas Gutman

Rose est une petite fille qui emploie des mots pour d’autre

appréciées

neuf de ledl

 

 

Rose

 

Auteur : Colas Gutman
Editeur : Ecole des Loisirs

Collection : Neuf
Date :
Pages :  


ISBN
978-2-84801-519-4

 


Thèmes :
Problème de Langage, Différence, Ecole, Enfance.

Présentation de l’éditeur :

 Avis :

Rose est une petite fille qui emploie des mots pour d’autres. Elle a donc beaucoup de mal à
s’intégrer et à participer en classe. Pourtant après un énième changement de classe, un déclic se produit.

J’ai beaucoup apprécié ce petit roman qui est raconté par Rose elle même ce qui nous
permet

Dans la cour de mon école de Sylvain Victor


Dans la cour de mon école
Auteur : Sylvain Victor   

Editeur : Thierry Magnier
 Date : 26/08/2009
Pages : 24 pages
Prix : 13,30 €
ISBN
978-2-84420-781-4

 
 
Album. (jeunesse)


Thèmes : Ecole, Difference, Point de vue, Enfants

 


Résumé :
Manu et Mona sont deux élèves d’une même école. Chacun à sa façon va nous parler des élèves de la cour, nous les décrire, chacun d’un “coté” du livre Avant de se rejoindre au centre du livre (ils
sont amoureux ;)

 

 


Avis :

A la première lecture très sincèrement, cet album ne m’a pas du tout parlé, j’ai eu l’impression desagréable d’un livre vite fait, pour coller au
thème de la rentrée des classes. Et puis finalement, intriguée, j’y suis revenue… et il a quand même quelques atouts : montrer qu’un point de vue change le ressenti sur un personnage, que
chaque élève est à la fois différent et perçu différemment, et de montrer que ces deux enfants ne sont pas obligés d’aimer les mêmes personnes pour s’aimer!

Bon j’en conviens, je n’ai pas vraiment été charmée, mais en y passant un peu de temps, on découvrira mieux les personnages, mais aussi leur
camarade (faites attention à l’arrière plan, ça vaut généralement le cout!).

Des illustrations style brouillon, mais très soignées, et avec de très belles couleurs!


Extraits :
“Quand c’est l’heure de la récré, on se dit des mots doux

L’auteur : (source Editions T. Magnier)

Sylvain Victor est né près de Paris en 1964. En 1989 Le magazine À suivre est le premier à publier ses bandes dessinées ; il y
travaillera régulièrement jusqu’en 1995.
Pendant les deux années suivantes, Sylvain Victor participe à différentes expositions et collabore à la revue sérigraphiée Drozophile, avant que paraissent ses premiers albums, Les
deux camions et Six récits
, aux Éditions Paquet et Le doute aux éditions Amok (fremok).
Depuis 2003, il se consacre principalement aux livres pour la jeunesse.





A mort l’innocent

Roman pour adolescent

A mort l’innocent

d’Arthur Ténor

Oskar jeunesse, 2008

4ème de couverture :
“Au village, la plupart des gens forent comme s’ils avaient toujours cru en l’innocence de l’insitutuer. Aucun d’entre eux n’aurait avoué qu’il était parmi ceux qui criaient : “A mort, le monstre!”. Eux aussi en sortirent blancs comme neige, et avec un tel naturel qu’on aurait pu les croire des bonne foi.”
“L’histoire exemplaire, tragique et particulièrement émouvante d’un jeune instituteur, nouvellement arrivée dans une école et adoré par toute la classe. Jusqu’au jour où tout bascule…. Un texte magnifique de pudeur, de retenue et d’émotion.”

L’histoire :
1965, Saint Clémentel. Quand son nouveau maître Gabriel Orthis, dont on dit qu’il est pédé, est accusé du meurtre d’un de ces camarades, le jeune narrateur de l’histoire ouvre l’enquête. Pour lui ce n’est pas possible qu’un maître si sympathique est assassiné un enfant… Pourtant c’est ce que tout le monde croit, même la police… et les preuves sont contre lui… Comment faire à une époque où être homosexuel est considéré comme un pêché..

Mon avis :
J’aime beaucoup Arthur Tenor, et la grande majorité de ces romans m’a emballé… Je redouté un peu celui ci, le thème me semblant loin de ces habitudes, mais j’ai été agréablement surprise. Ce roman au vocabulaire riche refuse de tomber dans la facilité… pas de tout beau, tout rose! Ici les choses sont dites, le problème de l’homosexualité est traité en fond, mais seulement en fond, comme explication des ressentiments et des accusations des villageois. L’histoire est bouleversante, elle sent le vrai… mais elle a deux principaux défauts : – elle se veut enquête , mais elle ne peut pas se classer dans les policiers – elle se veut touchante, mais elle manque un peu de sentiments…
Une histoire intéressante, qui mériterait une discussion pour partager les ressentis…

Biographie (Ricochet)
Arthur Ténor est écrivain pour la jeunesse depuis 1998. Il a publié des romans pour toutes les tranches d’âge et pratiquement dans tous les domaines. Il est cependant plus connu pour ses récits historiques, notamment sur les deux guerres mondiales, Versailles et Louis XIV ou encore le Moyen Age. Il réside en Bourbonnais, tout près de Vichy. Dans une présentation personnelle, il se décrit comme un « explorateur de l’imaginaire» Sa passion de l’écriture est pour lui « semblable à celle d’un aventurier sans cesse en quête de contrées inconnues, de rencontres inoubliables, de péripéties palpitantes ». L’esprit qui anime ses récits est résolument positif « L’action et le suspense se mêlent toujours à l’étonnement et à la tendresse, à l’humour et à la fantaisie ». Son souhait est surtout d’exprimer son amour et son respect indéfectibles de la vie. Pour en savoir plus…

L’avis de mes élèves :
Ce roman fait partie de la sélection 5-4ème du prix des Incorruptibles de cette année, plusieurs collégiens l’ont donc lu. Les 6ème ont eu beaucoup de mal avec ce livre, car même si les phrases ne sont pas complexes, le vocabulaire leur est souvent étrangé, soit à cause du thème, soit à cause de l’époque de l’histoire. Pour les autres élèves la lecture a semblé moins dure, mais l’histoire ne les a pas emballé. J’ai une grande majorité de filles qui participent, et je pense que le manque d’histoire d’amour dans ce récit l’a recallé loin derrière d’autres de la sélection… (comme l’Etoile de Sagarmatah par exemple…)