Les enquêtes de Lady Souris, détective

Lady Lady Souris

Le mystère du frigidaire

Gwénaëlle Boulet & Régis Faller

Bayard Jeunesse (2005)

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Il neige. Au fond de son lit, Lady Souris grelotte. Pour se réchauffer, elle veut aller se préparer un grand bol de lait chaud. Mais quand elle ouvre le réfrigérateur, le lait a disparu…

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Lady Souris mène l’enquête et trouve rapidement des indices qui vont la conduire tout droit au voleur avec en prime une drôle de surprise !

Une enquête toute simple qui plaira sans nul doute aux plus jeunes. Quand à moi, non seulement j’ai bien aimé cette histoire, mais j’aime beaucoup la maison de Lady Souris, pleine de tapis et de vieux livres ! Et il y a même un fauteuil Voltaire, comme il y avait chez ma grand-mère…

Une jolie histoire et de belles illustrations font de cet album un agréable moment de lecture !

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Lady

Du même auteur que celui présenté ci-dessus, mais avec un illustrateur différend : Roland Garrigue – Bayard Jeunesse (2008)

Dans ce recueil, il y a 5 enquêtes de Lady Souris.

Le piano fantôme : Mister Platine, le meilleur ami de Lady Souris, l’appelle à la rescousse. Il y a un fantôme dans son piano !

Le tableau de Bonito : Le voisin de Lady Souris, Bonito, est peintre. Mais quand il veut montrer son dernier tableau à son ami, il s’aperçoit que celui-ci est plein de trous ! Qui a osé faire ça ?

Alerte dans la forêt : Lady Souris et son amie Miss Miny se promènent tranquillement dans la forêt quand elles entendent un cri horrible. Quelqu’un serait-il en danger ?

Vol mystérieux dans le Tchouk-Tchouk Express : Pendant le voyage en train couchettes de Lady Souris, la chanteuse d’opéra Lady Casbonbon s’est fait voler ses bijoux… Heureusement, Lady Souris est là !

Un inconnu dans la maison : Pour cette dernière enquête, Lady Souris se fait une belle frayeur, car c’est chez elle qu’il y a un intrus !!

Déterminée, n’écoutant que son courage, Lady Souris trouvera naturellement la solution à tous ces mystères !!

Les illustrations, sans cadre et de forme parfois irrégulières sont amusantes, colorées et “collent” bien aux histoires. Des petites enquêtes très sympathiques qui amuseront, je le crois, les plus jeunes à qui on les lira, comme les jeunes lecteurs qui pourront les lire tout seuls sans difficultés.

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De l’illustrateur Roland Garrigue, nous vous avons déjà présenté : “Le livre des superpouvoirs“, “Au secours un fantôme“, “Au secours ! Une sorcière aux doigts crochus

challenge albums 2017

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Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Enquête est le thème de juillet !

Une enquête dans un album pour les plus petits, je n’y croyais pas trop… Et pourtant, j’en ai déniché un !

EnquêteQui a pris mes bonbons verts ?

Fabienne Teyssèdre

Éd. du Seuil (2009)

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Livre cartonné

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Quelqu’un a pris les bonbons verts de petit Mouton Blanc. Il mène l’enquête aidé par la petite souris grise qui ramasse tous les papiers qui traînent par terre. Il interroge les uns après les autres tous les animaux tout en suivant la trace des papiers (verts et très brillants !). Mais le panda n’aime que les sucettes jaunes, le loup polaire préfère les chewing-gums roses…

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Une histoire simple, rythmée et drôle, il suffit de mettre le ton et de froncer les sourcils en disant “C’est TOI qui a pris mes bonbons verts ?” pour captiver l’auditoire (bon en tous cas, quand ils ont 2 ans, ça marche très bien !) Je l’ai lu à la crèche dans le cadre d’une lecture sur les couleurs et les petits ont vraiment bien aimé (même pas peur de la fin !!) et moi j’ai bien aimé la raconter !

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Le côté négatif ? Je n’aime pas trop les dessins (surtout le vert plus ou moins fluo des papiers de bonbons, berk !) mais ça… Par contre j’avoue que je ne trouve pas franchement utile d’apprendre aux tout-petits le nom des bonbons, ou même de leur en parler… Il découvre généralement ça bien assez tôt !

Pourquoi leur avoir lu alors ? J’avoue que j’ai trouvé ce petit livre cartonné au dernier moment et que je l’ai ajouté à ma pile sans l’avoir lu parce qu’il parlait des couleurs et qu’il était cartonné (et puis en vrai, moi, j’aime ça les bonbons…)

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A priori il s’agit d’une série et ce pauvre petit mouton à l’air d’avoir beaucoup d’ennuis… “Qui a croqué mon goûter ?”, “Qui a écrasé mon pâté ?” (de sable), “Qui a pris ma laine ?”, “Qui a volé ma fusée ?”… Vous le connaissez ?

Cet album participe au Challenge Album

challenge albums 2017

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La saveur des bananes frites : voyage en Haïti

La saveur des bananes frites, un roman jeunesse pour les collégiens autour de la tolérance, de l’intégration, et d’Haïti.

la saveur des bananes fritesPréparez vous à découvrir Haïti, sa gastronomie, mais surtout son histoire sombre, ses gangs, la terreur…. Dans la Saveur des bananes frites on assiste à un récit historique, dramatique, mais mené avec finesse et justesse.

Roman jeunesse, dès 10 ans

La saveur des bananes frites

de Sophie Noël

Magnard Jeunesse, 2017
9782210963672, 11,90 euros
disponible en epub numérique
157 pages
Illustrations : Aurelie Grand

 

Avec son frère aîné, Jude, Saraphina vit à Paris dans un foyer pour jeunes immigrés. Elle a toujours vécu à Paris, et elle aime sa vie au collège, même si elle rêve d’un beau logement dans la Cité Paradis. Grâce aux souvenirs de son frère, ses récits, elle va peu à peu découvrir la vie de ses parents à Haïti, dans d’autres cités. Et puis, sur les traces de leur père, ils vont devoir mener l’enquête, bien loin de Paris.

La vie dans les cités, ça lui plait bien, à Saraphina. Elle ne vit qu’avec son frère, mais elle a aussi un meilleur ami Malik, et une communauté soudée dans les logements sociaux où ils habitent. Malheureusement certains préfèrent vivre de trafic, et la vie de notre héroïne va s’en trouver chambouler.

La saveur des bananes frites est un récit court au regard de tout ce qu’il contient, mais c’est un roman cohérent, qui va à la fin de son histoire. Il propose de découvrir, avec deux jeunes héros, l’histoire d’Haïti. Ses gangs, ses batailles de rue, le danger toujours présent… mais aussi ses bananes frites. Entre récit du passé, souvenirs d’un enfant, et promenade dans le pays actuel, La saveur des bananes frites est un vrai récit touchant.

Sa jeune héroïne est mignonne, et même si certaines situations sont un peu rapides, un peu faciles, du fait de la taille du livre, le lecteur passe un bon moment et ressort avec l’envie d’en apprendre plus sur ce pays méconnu mais dans une grande détresse. Une jolie leçon d’humanité aussi, grâce à de beaux personnages secondaires. 

Un récit vif et dépaysant, touchant, poignant, qui donne à réfléchir sur les inégalités.

+ Lire un extrait

+ Challenge YA#6

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Albertus l’ours du grand large

Albertus l’ours du grand large est un album pour enfant très touchant, qui prend la forme d’une enquête, sur un bateau.

albertusAlbum dès 6 ans

Albertus l’ours du grand large

de Laurence Gillot
et Thibaut Rassat

Milan, 2016
9782745976871, 11,90€

Sur le pont de l’Albertus, le capitaine Balthazar Babkine découvre un ours en peluche. Un ours mal en point, avec un seul œil. En appuyant sur le ventre de l’animal, un “Poueett” retentit.

Le capitaine va alors mener son enquête, pour essayer de découvrir auquel de ses marins peut appartenir cet ours. Aucun ne le réclame, et le vieu doudou usé passe toute la traversée dans la cabine du capitaine. Celui ci échafaude peu à peu des hypothèses…

A son arrivée à Calcutta, Balthazar, qui n’a toujours pas trouvé à qui appartenait l’ours en peluche, décide de le donner à sa soeur, qui travaille dans un orphelinat. Le propriétaire de l’ours va alors se faire connaître, et raconter son histoire. Une histoire émouvante, de deuil parental.

L’histoire de cet album est à la fois complexe et touchante. Le thème est atypique, mais très bien traité, et permet de ne pas prendre les enfants pour des idiots. On leur montre que les parents aussi peuvent être triste, et que l’ours en peluche, objet traditionnel de l’enfance, peut aussi servir et plaire aux adultes. Le rôle de la transition dans le deuil est ainsi abordé de très belle manière, un thème qui peut faire peur parfois, mais qui permet aussi de voir la vie telle qu’elle est. Le côté enquête apporté par le personnage du capitaine permet de captiver le lectorat, qui cherche lui aussi, dans les marins, à trouver le propriétaire.

Les illustrations accompagnent simplement l’histoire, rendant parfaitement avec les couleurs l’atmosphère marine, et ajoutant une belle touche d’émotion, tout en rondeur. Les sourires qui s’épanouissent sur les visages qui entourent l’ours permettent de bien montrer son côté réconfortant.

Un très bel album coup de coeur, pour embarquer avec des marins baraqués et découvrir qu’eux aussi aiment les ours en peluche…

+ L’avis, avec des extraits de Lael