Le vagabond des étoiles – D’après J. London

vagabondLe Vagabond des Étoiles ♥

Première partie

Riff Reb’s

Librement adapté de Jack London

NoCtambule

Soleil (2019)

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La 2ème (et dernière) partie sort le 21/10/2020

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Darrell Standing vivait à Berkeley, Californie, en cette année 1906 quand il tua un de ses amis, le professeur Haskell. Pourquoi ? Suite à un simple différent qui mit Darrell dans un état de rage et de colère inexplicable. Pris sur le fait, les mains encore pleines de sang, il fut condamné à la prison à vie pour ce crime. Mais c’est pour une toute autre raison, nous dit-il au début de cette histoire, qu’il va être pendu…

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Je ne peux pas dire que j’ai “aimé” les illustrations ou que je les trouve “belles”. Mais elles vont très bien avec l’univers dépeint. Les personnages ont des trognes pas possibles (dignes de vieux films américains !). Les planches monochromes ont des couleurs différentes selon les cas : verdâtres ou grises pour la prison, marrons pour certains souvenirs ou violets pour d’autres. Ces teintes ajoutent à l’ambiance sinistre qui règne dans la prison.

Les prisonniers ne sont pas tendres entre eux et les gardiens ne sont pas en reste. Pourtant, malgré les brimades, les punitions, la torture et la mise au cachot, Darrel va survivre. Il a une façon bien à lui de s’évader, de passer le temps, il devint un vagabond des étoiles…

Encore une très belle découverte faite grâce aux comparses de la BD de la semaine. J’ai hâte de connaître la fin de cette histoire à la fois tragique et fascinante… ♥

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Lire les premières pages.

Du même auteur : Le loup des mers et Hommes à la mer

D’autres adaptations ou romans de Jack London : La piste des soleils / Construire un feu

Bio de l’auteur (qui est français contrairement à ce que pourrait laisser supposer ce nom !) sur le site du festival Quai des Bulles.

Si je ne vous ai pas convaincu, allez lire les avis de Mo’Sur mes brizées et Noukette

Cette semaine, c’est Noukette qui nous reçoit !

La favorite – Matthias Lehmann

Favorite

Roman graphique Ado/Adulte

LA FAVORITE

Matthias Lehmann

Actes Sud BD (2015)

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Constance vivait avec ses grands-parents dans une grande maison près de Coulommiers. Elle survivait plutôt, entre un grand-père alcoolique et lâche et une grand-mère dure et intransigeante. Constance n’allait pas à l’école, c’est sa grand-mère qui lui faisait cours.

A vrai dire, elle ne sortait jamais de la maison, sauf de rares fois, pour aller jouer dans le jardin.

Constance ne savait même pas si ses grands-parents étaient les parents de son père ou de sa mère. Il n’y avait aucune photo et on n’en parlait jamais. Jusqu’au jour où un couple avec des enfants fut embauché. Le mari pour s’occuper de l’entretien du jardin, la femme pour le ménage. Constance n’avait jamais vu d’enfants…

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Pour tout vous dire, je n’aime pas du tout la couverture, que je trouve plutôt sinistre (je n’aime pas les petits traits sur le visage de l’enfant). Cet enfant à l’air tellement triste et solitaire. Et il n’y a pas de résumé à l’arrière. En la feuilletant, à première vue, le dessin (en noir et blanc) ne me plaît pas plus que ça. Alors pourquoi l’ai-je empruntée ?

Tout simplement parce que j’ai appris à faire confiance à mes collègues de la BD de la semaine ! Et j’avoue que l’avis de Christie m’avait donné très envie de découvrir cet album.

Et je ne regrette absolument pas. Même si je ne suis pas super fan du dessin à la plume, il donne une ambiance particulière qui va bien avec cette terrible histoire. Je n’ajouterai qu’une seule chose : Quand on commence à lire ce roman graphique, on va jusqu’au bout. On veut savoir ! Et franchement, je ne m’attendais pas à ça…

Favorite

Non mais regardez comme elle jubile cette grand-mère sadique !

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Le blog de l’auteur/illustrateur

Voir également les avis de Stephie, Jérôme et Mo’

https://delivrer-des-livres.fr/wp-content/uploads/2017/11/Logo-Rouge-BD-de-la-semaine-250x250.jpg Cette semaine, c’est chez Stéphie

En attendant Bojangles – Roman adulte

BojanglesDélicieuse folie douce…

En attendant Bojangles
Olivier Bourdeaut

Éditions Finitude (2015)

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Dans “En attendant Bojangles”, le narrateur, c’est l’enfant. L’enfant qui regarde ses parents vivre, tour à tour émerveillé ou embarrassé. Un enfant qui comprend vite que ses parents ne vivent pas dans le même monde que les autres et qui fait avec… Il apprend très tôt à mentir, parce sa réalité est si éloignée de celle des autres, que quand il dit la vérité, on ne le croit pas.

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Pour apprécier “En attendant Bojangles“,

je crois qu’il faut ne pas être tout à fait adulte. Ne surtout pas se prendre au sérieux (et encore moins l’histoire racontée !), avoir conservé son âme d’enfant, une capacité d’émerveillement, une joie innocente devant les surprises, les déguisements ou les feux d’artifice.

Car cette histoire, pour moi, c’est ça. Un feu d’artifice tourbillonnant ! C’est une histoire pétaradante, bruyante, colorée, folle, merveilleuse, festive, passionnée, illuminée, avec une certaine violence parfois… Et aussi de la tristesse.

Si vous êtes un adulte sérieux et responsable (comme la plupart des adultes) vous trouverez sans doute cette histoire complètement loufoque et extravagante. Et les parents de cette histoire to-ta-le-ment ir-res-pon-sables !!

Mais si, dans un petit coin de votre tête, il y a encore un enfant attiré par la fête, laissez-vous emporter par la douce folie de cette famille pas tout à fait comme les autres, mais dont on ne peut s’empêcher d’envier, par moments, le côté farfelu et tellement pétillant !

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Et j’adore la citation de Bukowski au début du livre : “Certains ne deviennent jamais fous… Leurs vies doivent être bien ennuyeuses.

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J’adore Nina Simone depuis bien longtemps et j’aime beaucoup beaucoup cette chanson : Mr Bojangles

C’est un livre qu’un ancien collègue, Christian, m’avait chaudement recommandé lors de sa sortie. Et puis, le temps passant et les livres s’accumulant… Je n’ai pris le temps de le lire que cette semaine, à l’occasion d’un challenge.

Il a reçu plusieurs prix : le prix France Télévisions, le Grand prix RTL-Lire et le prix du roman des étudiants France Culture-Télérama. (Merci Wiki !)

Comme il est dans ma PAL depuis un bon moment, il participe au challenge Objectif PAL d’Antigone.

Rentrée Littéraire 2018 – Mes lectures

Comme l’année dernière, si j’ai lu (un peu) pendant la rentrée littéraire, je n’ai presque rien commenté sur le blog. Une sale habitude en ce moment, due surtout à des nuits bien pourries (merci micro hérisson) ! A quelques heures de la fin du challenge 1% de la rentrée littéraire, retour rapide sur mes lectures !

Ueno Park

Ueno Park d’Antoine Dole

J’ai beaucoup aimé, et j’avais même pris le temps de vous en parler ici !

Antoine Dole nous offre une promenade atypique dans Ueno Park, où les cerisiers ne sont que spectateurs des vies qui se trament à leur pied. Un récit fort, poignant, qui se déroule pourtant avec une douceur incroyable et une absence totale de jugement. Huit destins à découvrir en même temps que cette vision différente du Japon qu’ils proposent.

Actes Sud Junior, 2018

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Fais de moi la colère de Vincent VilleminotRésultat de recherche d'images pour "fais de moi la colere villeminot couverture"

Je n’ai pas su vous parler de ce livre, et je suis bien incapable de dire ce que j’en ai pensé… Si j’ai trouvé le personnage intéressant et l’écriture très belle, je n’ai pas réussi à entrer vraiment dans l’histoire. A me laisser entrainer par les mots. J’ai lu, pages après pages, entrecoupant ma lecture de nombreux autres livres, et au final j’ai l’impression d’être complètement passée à côté. Ce n’était pas pour moi, pas à ce moment là. Dommage car j’aime beaucoup les romans de littérature jeunesse de Vincent Villeminot.

Les escales, 2018

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Le goût amer de l’abîme

de Neal Shusterman

Dans ce roman atypique on va suivre Caden Bosch, un adolescent de quinze ans presque ordinaire… dans son esprit, il est le passager d’un vaisseau lugubre voguant sur les mers déchaînées. On plonge avec lui dans ses hallucinations, et comme lui on va avoir de plus en plus de mal à discerner la réalité.

Ce titre sur la schizophrénie a une écriture très particulière, à la fois lente et tourmentée, pour coller au mieux à l’esprit de cet ado. C’est très particulier, labourieux même au début, et j’ai eu bien du mal à avancer dans ce récit qui ne m’a pas convaincu. Seul le rapport à sa famille et la distorsion des liens familiaux est à mon sens réellement intéressante, ce qui se comprend aisement quand on sait que l’auteur a lui même été confronté au problème. Le récit est d’ailleurs illustré par les dessins de son fils.

Au final un récit qui sonne sans doute très juste mais qui est trop abrupt, je n’ai pas pu me plonger dans les affres de cet esprit qui se dédouble, se découd, et part à la dérive.

Nathan, 2018

Si vous voulez en savoir plus, c’est un coup de coeur pour Argali !

J’ai lu aussi plein d’albums, des bandes dessinées, des mangas… mais on est le 31 janvier, il est 23h… et il est temps de publier cet article pour clôturer le challenge 1% de la rentrée littéraire !