Ma vie de monstre – Roman historique

monstre

Ma vie de monstre

Anne Pouget

Scrinéo (2018)
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Tognina, une jeune fille, a hérité de la maladie de son père : l’hypertrichose (dérèglement hormonal qui se manifeste par une pilosité abondante et envahissante). Elle a 13 ans et vit au château de la Reine Catherine de Médicis. En effet, son père a été enlevé lorsqu’il avait 10 ans et offert au Roi qui l’a marié à une femme de la cour afin de lui faire “des petits sauvages”… Le couple a eu 9 enfants, dont 3 sont atteints de cette maladie. La Reine s’occupe d’eux, ils sont nourris, logés, instruits mais en échange, Tognina, son frère, sa sœur et son père doivent “comparaître” devant des assemblées de curieux, autrement dit, jouer les “bêtes de foire”. Ce qu’ils font sans se rebeller, mais pas sans souffrance…

A la fin du roman, une vingtaine de pages documentaires présentent le contexte historique et les personnages.

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Tognina Gonsalvus

Un roman avec lequel j’ai passé un très bon moment !

On est rapidement pris dans l’histoire de Tognina, perçue par la plupart des gens comme un animal. Pour cette raison d’ailleurs, alors que cette histoire est tirée de faits réels, on ne sait pas où cette famille a été enterrée. En effet, étant considérés comme des animaux, Tognina, ses frères et leur père n’eurent droit ni aux derniers sacrements, ni même à une sépulture…

Une “petite” histoire de la grande Histoire, racontée de façon très vivante et qui m’a beaucoup plu !

Le site d’Anne Pouget

Des éditions Scrinéo, nous vous avons également présenté : La lune est à nous,  La mort du temps, Un ado nommé Rimbaud, Le livre de Saskia, Le premier, Le roman d’un non-mort, Wifi-génie, Les héritiers de l’aube, Les avatars de Gaspard, FBI Animaux disparus

Le conte remanié (BnF) par Mme Leprince de Beaumont en 1757. L’histoire originale, écrite par Gabrielle de Villeneuve en 1740, était plus longue et pas forcement adaptée à un jeune public.

Vous connaissez sans doute la version de Disney, mais connaissez-vous le très beau film de Jean Cocteau, réalisé en 1946 ?

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

ASSASSIN’S CREED – Roman ado

AssassinsASSASSIN’S CREED
T1 : Last Descendants

Matthew J. Kirby
Bayard (2016)
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Conseillé à partir de 12 ans sur le site de l’éditeur, j’aurai dit 13/14 ans à cause du côté violent…

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Owen est persuadé que son père -mort en prison sans qu’il puisse le revoir- a été victime d’une erreur judiciaire. Et il est prêt à tout pour le prouver. Alors, quand Monroe, l’informaticien du collège lui propose d’utiliser l’animus -une machine qui permet d’explorer les souvenirs de ses ancêtres, il saute sur l’occasion. Et il se retrouve au cœur d’une étrange expérience avec 5 autres ados : Javier, Sean, Natalya, Grace et son frère David, car ils vont se retrouver à New-York en 1863, c’est à dire pendant la guerre de Sécession à la poursuite d’une mystérieuse et puissante relique… Si l’on ajoute que Grace et son frère David sont noirs, on peut imaginer leur réticence à atterrir à cette époque !

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Assassin’s creed,

je connaissais le nom et je savais que c’était un jeu vidéo pour avoir vu nos “enfants” (18 et 22 ans à l’époque) y jouer. J’avais même été très agréablement surprise par les graphismes que j’avais trouvé très beaux (à ce sujet, je trouve que la couverture ne leur rend vraiment pas hommage !). Mais c’est tout et je ne serais pas allée de moi-même chercher ce roman pour le lire, si je n’avais dû le lire pour une formation. Et ça aurait été dommage, car j’ai passé un très bon moment !

C’est un roman qui mélange plusieurs genres : il y a un côté SF (la machine qui permet -grâce à l’ADN- d’être plongé dans les souvenirs de ses ancêtres), un côté historique (la plus grande partie de l’histoire se déroule pendant les émeutes de 1863 à New York, les Draft Riots*) et il y a beaucoup d’action ! On ne s’ennuie pas une seule minute en lisant ce roman.

Le style est fluide, c’est très rythmé, il y a beaucoup de dialogues et on s’attache facilement aux personnages des ados…

Assassin’s creed est un livre qui devrait plaire aux amateurs de Cherub, Alex Rider, Percy Jackson ou encore Time Riders

*Par ici, un article qui explique très bien la conscription et les émeutes qu’elle a déclenché.

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Le jeu vidéo est réservé aux adultes (+18) :

en effet, c’est un jeu plutôt violent dans lequel vous êtes un assassin… Je ne joue pas aux jeux vidéos, mais j’avais regardé quelques images quand nos enfants (18 et 22 ans à l’époque) y jouaient. Et j’avais été surprise par le graphisme, qui, je dois bien l’avouer, est très beau !

Image associée

Je ne peux malgré tout m’empêcher de me poser la question suivante : Est-ce que l’éditeur du jeu vidéo Ubisoft ne serait pas en train d’appâter de futurs joueurs avec ce roman ?

Les éditions Bayard

Le tome 2 est sorti en octobre 2017.

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

14-18 Tome 1 : Le petit soldat (Août 1914)

1414-18
T1 : Le petit soldat (Août 1914)

Corbeyran & Le Roux

Delcourt (2014 / 2017 pour cette édition)

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Bd découverte grâce à l’opération 48h BD

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Dès les premières planches, on sait que ça va être beaucoup plus “impressionnant” au niveau du dessin que dans la bande dessinée présentée sur le même thème la semaine dernière, “la guerre des lulus” (où la guerre est bien présente, mais beaucoup moins visible, dans le tome 1 en tous cas).

Dans le prologue en effet, on se retrouve à Paris, en 1919, dans le cabinet d’un chirurgien, avec une femme qui amène son mari, une “gueule cassée”, autrement dit un soldat survivant mais gravement blessé au visage, et qui, sans jeu de mots, n’a plus toute sa tête… Mais, dès la 3ème page, flash-back, on se retrouve en août 1914, pendant une fête au village, juste avant la déclaration de mobilisation…

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Dans ce premier tome, on fait connaissance avec une bande de copains, 8 hommes qui se connaissent depuis l’enfance ainsi qu’avec leurs femmes, leurs familles. Avec eux, on va découvrir toute l’horreur, toute la bêtise de la guerre.

Il y a l’ennemi bien sûr, mais aussi la rigidité et l’imbécilité de certains gradés qui n’hésitent pas à sacrifier des hommes bêtement. On y voit aussi l’exode de ces familles chassées de chez elles par la guerre. Et on suit également le quotidien des femmes une fois les hommes partis.

Un premier tome qui m’a beaucoup plu même si j’ai parfois un peu de mal à reconnaître les personnages… Mais je pense que ça viendra au fil des tomes ! J’ai bien aimé aussi l’insertion, au fil de l’histoire, des dessins de Maurice, le dessinateur de la bande.

Il ne me reste plus qu’à me procurer les 7 tomes que je n’ai pas lu !

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Cette série comporte pour le moment 8 tomes (le T8 est sorti en octobre 2017) sur 10 prévus.

De Corbeyran, nous vous avons déjà présenté : Châteaux Bordeaux, Nanami, Uchonie(s) New Harlem, Dracula, et METRØNOM’

Bd présentées sur le même thème : Pour un peu de bonheur, T1 : Félix, Les godillots, Et si…

D’autres avis : celui de Blandine et celui de Natiora

Une bibliographie (qui date de 2012) faite par Sophie sur ce thème.

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Cette semaine nous sommes reçus par Stéphanie du blog Mille et une frasques

Cette bd participe également au challenge Première Guerre Mondiale chez Blandine (Vivrelivre)Enregistrer

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L’oracle della Luna – BD ado/adulte

Oracle OracleL’oracle della luna

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T1 : Le maître des Abruzzes
Frédéric Lenoir & Griffo (ill.)
Glénat (2012)

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Adapté du roman de F. Lenoir (Chez Albin Michel)

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Italie, XVIème siècle, massif des Abruzzes. Des paysans, prêts à brûler la maison d’une soi-disante sorcière, trouvent dans sa cave un homme dans le coma et couvert de tatouages. Persuadés que c’est là l’œuvre du Diable, ils l’emmènent au monastère le plus proche. Là, d’étranges faits se produisent : Deux moines sont assassinés en voulant protéger l’homme, qui a fini par se réveiller, mais ne parle toujours pas. Il se révèle aussi être un peintre de talent. Quand enfin il retrouve la parole, c’est pour raconter une bien étrange histoire…

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Pour commencer, j’adore cette couverture et sa couleur magnifique. J’aime beaucoup le dessin -assez “classique”-, et surtout les couleurs employées, le plus souvent assez vives et très lumineuses, mais parfois plus sombres pour les scènes intérieures ou encore la nuit. Grâce à elles, on ressent très bien l’ambiance moyenâgeuse !

Quand à l’histoire, je regrette amèrement de ne pas avoir les autres tomes sous la main car elle est pleine de rebondissements et d’aventure ! Et l’on referme ce premier tome avec tout un tas de questions qui restent, bien sûr, sans réponses pour le moment… Un très bon moment de lecture !

Si vous aimez les bandes dessinées avec un fond historique, vous devriez apprécier celle-ci.

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Le tome 4 est paru en 2016

Pour feuilleter les 10 premières pages sur le site de l’éditeur

Le site de Frédéric Lenoir

Griffo, sa bio et sa bibliographie sur BdGest

La bd de la semaineCette semaine, c’est chez Moka

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