Le loup dans les albums Part 2

LoupEtLune Le loup

ÒÓ  ÒÓ

 

ChapeauRondRouge Chapeau rond rouge

Geoffroy de Pennart

L’école des Loisirs (2005)

Chapeau rond rouge est une petite fille qui ne quitte jamais le chapeau rond et rouge que lui a offert sa grand-mère. C’est pourquoi elle a été surnommée “Chapeau rond rouge”. Un jour, sa mère lui dit “C’est la fête de Mère-Grand aujourd’hui. Tu veux bien lui apporter ces deux galettes et ce petit pot de beurre ?”

STOOOOP !!!

Ok, ok, je vous voir venir, vous allez me dire, on la connaît ton histoire, c’est le Petit Chaperon Rouge, t’as juste fait un jeu de mots pourri sur le titre (d’abord c’est même pas moi ! ;) ) et puis c’est tout… Non, non, non ! Bon ok, c’est bien un conte détourné du Petit Chaperon Rouge, mais vous allez voir que l’histoire n’est pas tout à fait la même et que le ChapeauRondRouge2pauvre loup passe un sale quart d’heure !!

Contrairement à moi, qui ai bien rigolé…

N’oubliez pas, à chaque page, de regarder les petites souris. Elles lisent le journal, discutent, font de la musique ou de la gymnastique… C’est presque une deuxième histoire dans l’histoire ! 

 


 Une soupe au caillou

Anaïs VAUGELADE

L’école des loisirs (2000)SoupeCaillouVaugelade

Pour le voir ici sur Youtube

Les animaux sont inquiets. Ils ont vu le loup entrer chez la poule ! Un par un, ils vont aller aux nouvelles… Pour apprendre que le loup et la poule font une soupe au caillou ! Avec un peu de céleri, ajoute la poule, ça donne un goût…

Les animaux, chacun leur tour, vont demander si l’on peut mettre des carottes, des navets ou encore des poireaux. Le loup répond à chaque fois que “oui, on peut” et tous les animaux du village finissent par passer la soirée tous ensemble en discutant et en mangeant leur soupe.

Puis le loup se lève, il sort un couteau pointu et … (vous n’avez qu’à lire la suite, je vais pas tout vous raconter non plus, où serait le plaisir ?)

Un album qui parle de solidarité, de lien social, du plaisir de passer du temps ensemble ! Avec de belles couleurs très lumineuses et des dessins franchement amusants (j’adore la poule, elle est trop drôle !)

Un album que j’adore (je ne compte plus les fois où je l’ai raconté !), tant pour cette belle histoire que pour ses couleurs vives et chaudes comme l’amitié !

SoupeCaillou2

SignatureNat

 

 

Deuxième partie du RDV Albums autour du Loup ! La troisième partie demain !

Les doudous

Les doudous

Mais c’est quoi ça ?

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Les doudous aussi appelés “objets transitionnels” (par qui ?) sont des objets doux au toucher, comme des peluches, des morceaux de tissu, divers trucs et bidules (pas toujours très propres, on est bien d’accord !!)

Le foulard qui servait de doudou à ma belle-fille était plein de trous, tout effiloché, et je ne vous parle pas de l’odeur !! Mais interdiction d’y toucher… Je ne vous raconte pas le nombre de microbes au mm2 qu’il doit y avoir dans ces trucs là… Beurk, beurk et rebeurk !!

Ils sont là pour faciliter la séparation entre la mère et l’enfant, ils ont un rôle calmant, en aidant l’enfant à lutter contre l’anxiété. Ce doudou, choisi par l’enfant, représente pour lui une présence rassurante…

C’est, à priori, une chose qui n’existe pas dans les sociétés non-occidentales, où l’enfant reste en permanence avec sa mère, puis est socialisé par la présence de la famille. (Dixit Wikipédia)

Une autre anecdote : Un de mes petits neveux, avait une souris (Nommée “Topolino” ce qui veut dire petite souris en italien – j’vous en apprends des choses, hein ?) Bref, régulièrement le soir, Topolino était introuvable et c’était la crise pour aller se coucher… Ma tante avait beau essayer de le mettre sous l’oreiller tous les matins, le soir, invariablement, Topolino avait disparu… Jusqu’au jour où elle a surpris son fils en train de cacher son doudou !! Malin, non ?

Je ne suis pas une experte des doudous, mon fils n’en ayant pas eu (Maman était toujours là, ça aide…) mais je me souviens de quelques albums qui m’ont marquée pour une raison ou pour une autre :

LeDoudouMéchant

Le doudou méchant de Claude Ponti (L’école des loisirs – 2000)

Déjà le titre !! Méchant, un doudou ?? Blandine vous en parle très bien ici.

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Et “L‘autre guili lapinde Mo Willems (éd. Kaléïdoscope – 2008)

Trixie a grandi depuis la dernière fois où elle avait perdu son doudou Guili Lapin. Cette fois elle va à l’école pour la première fois, accompagnée de son papa, et surtout de son doudou. Mais à l’école c’est le choc, une petite fille à le même Guili Lapin qu’elle ! Son Guili Lapin ne serait donc pas unique ? Rentrant chez elle un peu confuse, la situation se complique quand, en pleine nuit, elle prend conscience que ce doudou n’est vraiment pas le sien… Une aventure nocturne à la recherche du doudou perdu commence alors, qui montrera à Trixie qu’un doudou quelque soit sa ressemblance apparente est toujours unique pour sa ou son propriétaire.

J’ai choisi de vous montrer celui-ci parce que l’histoire est amusante, mais surtout  parce que les illustrations, mélange de photo en noir & blanc et de dessins en couleur m’avaient vraiment étonnées et beaucoup plu !

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Une belle liste à consulter sur le site de Ricochet

Une autre sur le site de l’école des loisirs

Et une autre sur le site de la bibliothèque de Plescop

Un article intéressant sur “le doudou dans les albums pour jeunes enfants” suivi d’une importante bibliographie.

♥♥♥

Sophie vous a déjà présenté 2 albums de Mo Willems ici et . et de pas mal de doudous :
dans cet article (Mon livre des doudous et Mon doudou), mais aussi ici ou là : Le gros chagrin d’Hubert Ben Kemoun et Le nouveau DoudouMon doudou de Françoise Boyer

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Et dans le cadre des RDV du Challenge Albums :

Virginie présente Léo Lapin

Blandine : Mon singe et Moi d’Emily GRAVETT et Le Doudou méchant

Laurette La valise rose et Le schmat doudou et Nos beaux doudous

Manika Le mange doudous

 

SignatureNat

On ne s’en fait pas à Paris

Mise en page 1On ne s’en fait pas à Paris

Un demi-siècle d’édition à l’école des loisirs

Boris Moissard & Philippe Dumas (ill.)

L’école des loisirs (2015)

À côté du devoir de mémoire, il y a les joies du souvenir et il y a les anniversaires, bonnes occasions de retrouver le temps perdu pour y puiser une nostalgie bienfaisante. Cinquante ans d’édition à l’école des loisirs ont passé vite. Un demi siècle de travail, si l’on peut nommer travail ce qui a procuré tant de plaisir et répond à tant de passion : beaucoup de bonheur au total pour une maison de famille qui se flatte, à la quatrième génération, d’avoir su durer et se développer dans les mêmes conditions d’indépendance absolue et donc de liberté totale. Ces pages d’histoire et parfois de préhistoire ne sont pas un soupir d’auto – satisfaction. Elles sont le coup d’œil au rétroviseur qui nous permet d’aller de l’avant en toute sûreté, de poursuivre notre route vers tous les talents, tous les auteurs qui restent à publier, vers tous les livres qui restent à lire et à faire lire et qui sont, depuis nos origines, notre seule ambition et notre seule fierté. Jean Delas, cofondateur de l’école des loisirs

Mon avis : Si comme moi vous aimez la littérature jeunesse, vous ne pouvez pas ne pas connaître L’école des loisirs. Si vous avez des enfants scolarisés, ils vous auront déjà à maintes reprises (chaque année en fait) ramené de l’école la proposition d’abonnement qui vous permet de bénéficier de beaux albums à petits prix, et si, comme moi, vous fréquentez assidument les bibliothèques, il serait fort étonnant que vous ne soyez pas tombé sur un des albums, romans ou documentaires de cette maison d’éditions.

Mais connaissez-vous son histoire ? Les gens qui l’ont créée, la composent, la font vivre ? Moi non. Jusqu’à la lecture de ce livre, intéressant et plein d’humour, qui, même s’il n’est pas un roman, se lit tout comme.

SignatureNat

Mes débuts dans l’art

Mes débuts dans l’art Mise en page 1

Chris Donner

Collection Médium (12 – 16 ans)

L’école des loisirs (2013)

L’auteur : Né en 1956 à Paris, aucun diplôme, Christophe Donner a débuté dans le cinéma comme acteur, puis comme monteur. Il commence à raconter sa vie vers l’âge de vingt-ans et publie son premier roman chez Fayard, Petit Joseph. Aujourd’hui, écrivain, journaliste, cinéaste, critique littéraire… mais aussi chroniqueur hippique, il est l’auteur d’une œuvre multiple.

L’histoire : David Belting a un don. Il dessine formidablement, sans avoir jamais appris. Qu’il dessine des cerises, par exemple, et les oiseaux viennent les picorer.
Ses parents en sont convaincus : David sera un grand artiste et fera fortune. C’est ainsi qu’ils le poussent à suivre les cours de la vieille Miss Elroy, puis, à l’âge de 15 ans, à intégrer la toute nouvelle école d’art de Reno.
Mais là-bas, l’enseignement est partagé entre deux professeurs aux conceptions diamétralement opposées. Alors comment trouver sa voie dans cet environnement hostile ?

Mon avis : Un roman très agréable, bien écrit et très facile à lire. David a un don, pour lui dessiner est une évidence, pas un art ou un métier… Il dessine parce qu’il aime ça tout simplement et parce qu’il “voit” la façon dont s’articule les choses… Obligé de suivre des cours, il finira presque par être dégouté du dessin !

Une histoire qui fait réfléchir sur l’Art et ce qu’il représente pour chacun d’entre nous (la beauté, l’extravagance, une marchandise ?) mais aussi sur l’éducation et les choix qu’on impose parfois, nous, parents, à nos enfants…

Un très joli roman !

SignatureNat