Passionnée de lecture depuis que je sais lire. J'ai rarement passé une journée sans lire au moins quelques lignes ! J'aime la littérature jeunesse, les bandes dessinées, les romans (y compris polars et SFFF), les docs...

Bulles silencieuses

silencieusesBulles silencieuses

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Je n’en avais pas sous la main et n’ai pas eu le temps d’en chercher une…

Alors je vous donne quelques idées de BD sans texte lues et aimées !

J’ai toujours un peu de mal à me lancer dans une BD sans texte.

Pourtant, le genre recèle quelques petites merveilles !

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Clin d’œil

Une très belle bd, qui n’est pas sans texte mais dont le titre est approprié pour ces bulles silencieuses :

Silence de Comès ♥♥♥

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Quelques BD ado/adulte sans texte

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Béatrice – Joris Mertens

Un océan d’amour – Lupano et Panaccione

Tout seul – Chabouté (non présenté sur ce site, mais c’est un coup de )

La grande aventure – Bouzard

Betty Boob – Cazot et Rocheleau

Là où vont nos pères – Shaun Tan

Love Le renard – Brrémaud (coup de cœur de Sophie)

Mister O – Trondheim (lu et bien aimé, mais non présenté) Il y a aussi Mister i Deux BD dans lesquels des petits personnages meurent à la fin de chaque page ! Et pourtant, c’est drôle.

A travers – Haugomat : Un univers surprenant ! (lu, non présenté)

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En jeunesse

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La série Anuki et aussi Myrmidon

Billy Symphony – Périmony (dernier livre présenté)

Passe-passe – Cuvelee & Dawid

La tempête – Wautier

Les éditions de la Gouttière ont de nombreuses BD jeunesse sans texte

Je n’ai pas lu celle-ci, mais elle à l’air adorable : Le monde sauvage, le Renard roux

D’autres bd sans texte proposées par ici

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La BD se retrouve chez Fanny du blog Mes Pages Versicolores

Allons voir quelles merveilles ont déniché les autres participants !

Mon vrai nom est Elisabeth

ElisabethMon vrai nom est Élisabeth

Adèle Yon

Éditions du sous-sol (2025)

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Éditeur : Une chercheuse craignant de devenir folle mène une enquête pour tenter de rompre le silence qui entoure la maladie de son arrière-grand-mère Élisabeth, dite Betsy, diagnostiquée schizophrène dans les années 1950. La narratrice ne dispose, sur cette femme morte avant sa naissance, que de quelques légendes familiales dont les récits fluctuent. Une vieille dame coquette qui aimait nager, bonnet de bain en caoutchouc et saut façon grenouille, dans la piscine de la propriété de vacances.

Une grand-mère avec une cavité de chaque côté du front qui accusait son petit-fils de la regarder nue à travers les murs. Une maison qui prend feu. Des grossesses non désirées. C’est à peu près tout. Les enfants d’Élisabeth ne parlent jamais de leur mère entre eux et ils n’en parlent pas à leurs enfants qui n’en parlent pas à leurs petits-enfants. “C’était un nom qu’on ne prononçait pas. Maman, c’était un non-sujet. Tu peux enregistrer ça. Maman, c’était un non-sujet.”

Mon vrai nom est Élisabeth est un premier livre poignant à la lisière de différents genres : l’enquête familiale, le récit de soi, le road-trip, l’essai. À travers la voix de la narratrice, les archives et les entretiens, se déploient différentes histoires, celles du poids de l’hérédité, des violences faites aux femmes, de la psychiatrie du XXe siècle, d’une famille nombreuse et bourgeoise renfermant son lot de secrets.

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Ne vous laissez pas effrayer par la mention “Essai”. Cet ouvrage se lit comme un roman ! Il a eu le Prix Essai France Télévision, le prix non-fiction du Grand Prix des Lectrices et d’autres prix encore. Mais, sur le livre, l’éditeur a indiqué “Roman”.

C’est un récit autobiographique, puisque que l’autrice parle de sa famille.

Et c’est un livre qui rencontre un gros succès en librairie. En octobre, il y avait déjà 160 000 exemplaires vendus… Il est très demandé dans les bibliothèques aussi !

L’autrice a peur d’être folle. Elle a entendu parler de la “maladie” de son arrière grand-mère Betsy, qui, diagnostiquée schizophrène dans les années 50, a passé de nombreuses années enfermée.

Pour se rassurer, pour en savoir plus, elle va enquêter. Au sein de sa famille, dans les archives, auprès des personnes ayant connu Betsy ou l’endroit où elle a été enfermée.

C’est très prenant, j’ai découvert une période, l’après-guerre, que je connais assez peu. Comme j’aime les histoires avec des secrets de famille, ou qui parlent de la vie des femmes à différentes périodes, j’ai trouvé ça très intéressant ! Et parfois un peu énervant, il faut bien le reconnaitre… (La façon dont on a traité les femmes pendants des années est abominable !)

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Un livre qui fait partie de la Rentrée Littéraire 2025

RL

La fille aux papillons ♥

papillonsLa fille aux papillons

Rene Denfeld

Traduit par Pierre Bondil

Rivages Noir (2020)

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Éditeur : En enquêtant sur la disparition de sa sœur, Naomi, « la femme qui retrouvait les enfants », croise le chemin d’une fille des rues de Portland nommée Celia. Naomi tente de faire reconnaître le viol dont a été victime Celia et remonte la trace d’une série de meurtres de jeunes filles. Un roman réaliste et sensible sur le monde de l’enfance meurtrie.

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De cette autrice, je vous ai déjà présenté “Trouver l’enfant” qui est le tome précédent celui-ci. Je pense qu’on peut les lire séparément, ce sont deux enquêtes différentes, mais ce serait dommage. Beaucoup des choses qui se passent dans le premier tome voient leur prolongation/suite/fin arriver ici. Pour moi, c’est clairement une suite, même si ce n’est indiqué nulle part. Il est vrai qu’on peut lire “Trouver l’enfant” et s’arrêter là… Bref.

Naomi est plus que jamais sur la trace de sa sœur. Elle n’accepte plus d’enquêtes, il lui faut d’abord la retrouver. Cette recherche la conduit à Portland, où des enfants (des filles) vivants dans les rues sont kidnappés et tués. Sa route va croiser celle de la jeune Celia.

Des méchants, des prédateurs, on ne saura pas grand-chose, sauf qu’ils existent. On saura tout par contre de ces enfants des rues abandonnés de tous ou presque. Par quoi passe leur survie, où ils dorment, ce qu’ils mangent. Leur vie quotidienne est terrible. Ils ont 10, 11, 12 ans et presque personne ne les voit sauf ceux qui profitent abusent d’eux.

C’est un polar “social” qui ne cache rien des inégalités et des horreurs de cette ville. La gamine, Celia, qui s’est enfuie de chez elle après avoir été abusée, arrive quand même à rester positive, à avoir des rêves même si elle n’attend plus rien des adultes. C’est dur, c’est triste mais malgré tout il y a une grande douceur dans l’écriture et même un peu de poésie avec ces papillons qui font rêver Celia.

Bref, j’espère que Rene Denfeld continuera à écrire des histoires avec cette enquêtrice, parce que j’adore la façon dont elle écrit et parce que cette femme qui retrouvait les enfants” est une enquêtrice vraiment très spéciale.

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Un roman qui participe à plusieurs challenges

Thrillers et Polars chez Sharon

Le challenge ABC chez Enna

ABC

Challenge Les Dames en noir chez Zofia

Mi-mouche BD ♥

Mi-MoucheMI-MOUCHE

Premier round

TU VEUX TE BATTRE ?

Vero Cazot & Carole Maurel

Dupuis (2025)
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Éditeur : Jusqu’à onze ans, Colette a vécu dans l’ombre de sa sœur Lison, la plus belle et la plus brillante des deux jumelles. Et puis Lison est morte dans un accident de voiture. Sa mère conduisait : elle a perdu un bras et sa fille préférée. Colette s’acharne à continuer la danse classique où sa sœur excellait, provoquant les sarcasmes de son ombre… Ah oui, parce que depuis la mort de sa sœur, son ombre lui parle et ne se gêne pas pour lui dire ce qu’elle pense. Et autant Colette est timorée et prudente, autant son ombre la pousse à prendre des risques et à réaliser ses rêves.

Puis, un jour, le destin amène Colette dans une salle de boxe… et c’est la révélation ! Et le début des ennuis…

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J’aime beaucoup la bande dessinée, y compris la bd jeunesse. Mais parfois, c’est un peu trop soft, un peu trop mignon ou trop gentil ou … Bref, parfois ça m’ennuie.

Pourquoi je dis ça ? Parce qu’ici, ce n’est vraiment pas le cas ! Non seulement ça m’a beaucoup plu, mais en plus, j’ai hâte de lire la suite !!

Depuis l’accident et le décès de sa sœur, Colette est surprotégée par sa mère. Elle fait de la danse classique, plus pour faire plaisir à sa mère que par réel désir. Un jour, par hasard, elle entre dans une salle de boxe. Et là, c’est le déclic ! Elle veut faire ça ! Mais sa mère n’acceptera jamais…

On suit donc le parcours de Mi-mouche, cette gamine cette ado de 14 ans (mais elle est toute petite toute menue et ne fait pas son âge), sa lutte entre la surprotection de sa mère et son désir de vivre à elle, représenté par son ombre.

C’est touchant, émouvant et très bien vu. D’une certaine façon, cette petite gamine se bat pour sa survie…

J’ai beaucoup aimé le dessin aussi. Il est à la fois doux et très coloré. C’est dynamique, vivant et les personnages sont vraiment expressifs.

Avis aux amateurs : le tome 2 “Duels au collège” sort le 23 janvier 2026

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D’autres avis : Mes échappées livresquesMokaPetites Madeleines

De Véro Cazot, déjà présenté sur ce blog : Les petites distances

Le blog de Carole Maurel (plus à jour depuis 2017)

De cette illustratrice, nous vous avons présenté : Nellie Bly Dans l’antre de la folie

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Une bd qui participe au challenge de Pativore sur la littérature jeunesse

Cette semaine nous sommes chez Fanny