Le goéland qui fait miaou – Livre CD

goélandLe goéland qui fait miaou ♥

Récit et paroles de Jérôme Attal
Musique et chant de Constance Amiot
Illustrations de Sylvie Serprix
Raconté par Robinson Stevenin
Le label dans la forêt (2017)
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Une histoire simple, accessible dès 4 ans (le CD dure 34 minutes, il y a une histoire entrecoupée de 7 chansons).

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Kino est un bébé goéland très curieux. Il habite avec Maman et Papa goéland sur le toit d’une maison, non loin du bord de mer. En voulant regarder ce qui se passe ailleurs, il tombe du toit dans le jardin, en plein sur les demoiselles Hortensias ! Comme il ne sait pas encore voler, il va avancer dans le jardin, et en cherchant une solution pour retrouver sa maison il va rencontrer un ver de terre, une tortue, un hérisson… Et une petite fille, Cordélia.

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L’avantage d’un livre cd, c’est qu’on peut avoir plusieurs expériences avec : on peut commencer par lire l’histoire, puis l’écouter et enfin écouter l’histoire en la suivant dans le livre… Mais avec cette histoire là (et surtout les chansons !) je pense que vous aurez une expérience supplémentaire : vous aurez envie de danser !!

Tout m’a plu : Les illustrations, rondes, jolies, très colorées et pleine d’imagination, elles accompagnent à merveille le texte. L’histoire est amusante, avec un petit “suspense” (le vilain monsieur va t-il attraper le bébé goéland ??) et la musique et les chansons sont pleines de pep’s !

Une des chansons m’a fait penser à une chanson de Manu Chao (mais je ne sais plus laquelle !!)

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En bref, “Le goéland qui fait miaou” est une histoire pleine de gaieté, rythmée et amusante !

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Vous pourrez écouter une des chansons sur le site de l’éditeur Le label dans la forêt

Le label dans la forêt est une maison d’édition qui édite des livres disques créés par des auteurs, des chanteurs, des musiciens et des illustrateurs.

Dans un style un peu différent, je vous avais présenté un album qui parle aussi d’oiseaux du bord de mer avec humour (mais sans cd !) : Lulu la mouette

La petite Fadette – George, encore !

Fadette FadetteLa petite Fadette

George Sand

Éd. Michel Levy Frères (1849)
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Voici encore un roman très court, puisqu’il ne fait que 156 pages. Lu à la suite de “la mare au diable”, j’avoue que j’ai, et de beaucoup, préféré celui-ci.

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La mère Barbeau, après avoir donné 3 enfants à son mari, lui en donna encore deux d’un coup. Deux beaux bessons (jumeaux) qui, malgré toutes les mises en garde de la sage-femme (il ne fallait pas les laisser boire le même lait, ne pas les habiller de la même façon, ne pas leur faire faire les mêmes tâches au même moment, sous peine de graves ennuis…) grandirent sans problèmes.

La famille se développant et les années étant parfois mauvaises, il fallu un jour que l’un des bessons parte travailler dans une autre ferme… Et c’est là que l’histoire commence réellement.

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C’est avant tout une histoire de jalousie, un des deux frères jumeaux ne veut pas laisser vivre l’autre, ne veut pas vivre sans lui, c’est une jalousie similaire à celle que l’on pourrait trouver dans un couple ! Si les deux bessons m’ont parfois un peu agacée (Sylvinet surtout !), j’ai, par contre, beaucoup aimé le personnage de la petite Fadette, jeune fille libre, intelligente, tendre et curieuse. Comme pour “la mare au diable”, cette histoire “champêtre” se passe dans la campagne Berrichonne et au passage on apprend quelques mots de patois…

Une très jolie histoire qui m’a beaucoup plu malgré son style un peu désuet et un poil naïf !

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Adaptations :

  • Un opéra comique en 3 actes a été réalisé par Théodore Sémet (joué la 1ère fois en 1869).
  • Une version télévisée de Jean-Paul Carrère – 1963 (Dommage, il n’y a que les 10 premières minutes, j’aurai bien regardé la suite !) Voir ici pour plus de détails sur la distribution notamment.
  • Une autre adaptation télévisuelle a été réalisée en 2004 par Michaëla Watteaux avec Mélanie Bernier dans le rôle de Fadette.

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De George Sand nous vous avons déjà présenté “La mare au diable

Vous pouvez écouter le livre audio gratuitement ici

Lire la 1ère édition du roman en ligne, numérisée sur Gallica (portail de la Bibliothèque nationale de France) : volume 1  et volume 2 (Merci Wikipédia !)

classiques

C’est ma 2ème participation à notre challenge « Cette année, je (re)lis des classiques » !

Thème « L’amour à la page

Entre ici et ailleurs – Bd ado/adulte

entreEntre ici et ailleurs

Vanyda

Dargaud (2016)

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Après 7 ans de vie commune, Coralie vient de se faire larguer. Il y a 3 semaines, elle a emménagé dans un nouveau logement, mais ce n’est pas toujours facile… Elle n’est pas très organisée, un peu tête en l’air (du genre qui arrose sa plante verte avec l’eau bouillante qui reste dans la bouilloire…) A 28 ans, c’est la première fois qu’elle vit seule et elle a un peu de mal à se faire à sa nouvelle vie, à trouver ses marques.

Par défi, elle décide de s’inscrire à la Capoeira*. Elle va y rencontrer de nouvelles personnes, se faire des amis, sortir de son isolement. Ces rencontres vont également l’aider à se trouver et à résoudre certains questionnements posés par sa double culture : elle est française par sa mère, laotienne par son père.

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La vie au quotidien…

Une bd qui parle de la vie quotidienne d’une jeune femme qui se cherche. De ses problèmes par rapport au fait d’être métisse, du racisme aussi. Une bd qui m’a bien plu même si je ne sais pas trop quoi en dire ! On voit Coralie évoluer, sa vie changer, son quotidien s’améliorer. Coralie a une naïveté très touchante, c’est un peu une femme-enfant.

Le dessin, en noir et blanc, m’a bien plu même si parfois les expressions sont un peu exagérées ou les traits pas trop développés comme dans un manga.

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* Art martial afro-brésilien qui puise ses racines dans les méthodes de combat et les danses des peuples africains du temps de l’esclavage au Brésil. Merci Wiki !

Le blog de Vanyda

De cette autrice, présenté sur ce blog : Celle que je ne suis pas (tome 1)

Sur le site de l’éditeur, Dargaud, vous pouvez lire les 60 premières pages.

Une interview de Vanyda par ici :

parenthèse

Et cette semaine, nous sommes réunis chez Mo’

La mare au diable – Littérature romantique

Mare MareLa mare au diable

George Sand

Éd. Desessart (1846)

Flammarion – Librio (1995)

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Il existe de très nombreuses éditions de ce roman. Je vous conseille de choisir une édition proposant le texte intégral, d’autant plus que ce roman est très court (122 pages en comptant l’introduction).

Et, si je puis me permettre un autre conseil, allez directement à l’histoire (chap. III chez Librio) il sera toujours temps ensuite, de revenir à l’introduction et aux explications de George Sand sur le pourquoi elle a écrit ce roman.

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L’histoire : C’est une histoire d’amour qui se déroule dans la campagne du Berry. L’histoire commence dans une ferme, où un beau-père, le Père Maurice, parle à son beau-fils, Germain. Dans cette famille, comme c’était alors la coutume, plusieurs générations vivent ensemble. Germain ayant épousé Catherine (décédée au départ de l’histoire) vit toujours chez ses beaux-parents avec ses 3 enfants en bas âge.

Les beaux parents, se sentant vieillir et de moins en moins capables de s’occuper correctement des petits, demandent à Germain de se remarier, afin que son épouse s’occupe de ses enfants. Celui-ci, au départ pas très “chaud” pour se remarier, accepte pour faire plaisir à ses beaux-parents et pour les soulager de la charge de ses enfants.

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Une histoire qui m’a bien plu, même si elle est un peu “vieillotte” et si les gentils sont parfois un peu “trop” gentils… C’est une sorte d’ode à la nature et au plaisir qu’il y a à vivre à la campagne. Une histoire facile à lire (intro mise à part) et agréable.

La couverture que j’ai choisi pour illustrer cette présentation n’est pas celle du livre que j’ai lu (librio) mais je trouve que c’est celle qui correspond le mieux à cette histoire, vous comprendrez pourquoi, je pense, lorsque vous l’aurez lu (elle illustre mon passage préféré dans ce roman !)

La mare au diable est née, nous explique George Sand dans son introduction, parce qu’elle voulait montrer une autre vision (plus “gai”) des paysans que celle, par exemple que l’on peut voir dans cette gravure, où le paysan, en haillons, trace son sillon avec la mort pour toute compagne…

Voici ce qu’elle dit : “Albert Dürer, Michel-Ange, Holbein, Callot, Goya, ont fait de puissantes satires des maux de leur siècle et de leur pays. Ce sont des œuvres immortelles, des pages historiques d’une valeur incontestable ; nous ne voulons pas dénier aux artistes le droit de sonder les plaies de la société et de les mettre à nu sous nos yeux ; mais n’y a-t-il pas autre chose à faire maintenant que la peinture d’épouvante et de menace ? Dans cette littérature de mystères d’iniquité, que le talent et l’imagination ont mis à la mode, nous aimons mieux les figures douces et suaves que les scélérats à effet dramatique.

Mare

Gravure du peintre et graveur allemand Hans Holbein le Jeune (1497-1543) qui a inspiré ce roman.

Pour le lire en pdf (l’histoire commence p.19)

Ou l’écouter en livre audio

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Une courte biographie de l’auteure et présentation de la mare au diable par Olivier Barrot.

Intéressante analyse du roman par JC Depotte (attention, le résumé vous dévoile la fin de l’histoire !)

Sur France Culture vous pouvez écouter l’émission “Grands écrivains, grandes conférences” consacré à George Sand.

Pour les passionnés, il existe un Challenge George Sand sur le blog de “Les livres de George”.

Adaptations : Je n’ai trouvé que 2 films et 1 BD, si vous en connaissez d’autres, n’hésitez pas à me les signaler, merci.

2 Films : Celui de Pierre Caron (Muet en N&B) réalisé en 1923 et celui de Pierre Cardinal en 1972 (extrait ici- Scène finale du mariage)

L’adaptation de Voro en bande dessinée (2001, rééditée et augmentée en 2009).

classiques

C’est ma 1ère participation à notre challenge “Cette année, je (re)lis des classiques” !

Thème “L’amour à la page

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